Bujumbura, le 30 janvier 2017 (Net Press) . Ces derniers jours, les quartiers 9 et 10 de la zone Ngagara dans la commune Ntahangwa observent une recrudescence des tueries, en témoigne qu’une personne sans vie a été retrouvé ce samedi matin le 28 janvier 2017 au quartier 10 de la zone de Ngagara, aucune raison de ce meurtre n’est jusqu’à présent élucidée.
Sur le même chapitre, Dieudonné Nsengiyumva, résidant à Kamenge, ressortissant de la commune de Gishubi en province de Gitega au centre du pays a été retrouvé mort ce lundi le 30 janvier 2017 au quartier 9 de la même zone, tout près de la route Bujumbura –Mutakura –Bubanza. Selon le porte-parole de la police Burundaise Pierre Nkurikiye , le victime a été tué par des bandits qui l’a ligoter.
Par ailleurs, dans son édition du 27 janvier 2017, la rédaction indiquait que le présumé meurtrier du major Karashira a trouvé la mort après son forfait. Le porte-parole de l’armée, le colonel Gaspard Baratuza rectifie l’information et précise que le présumé assassin est encore en vie, qu’il est aux arrêts en train de subir un interrogatoire à Muyinga..
Sur un autre chapitre, 300 élèves de l’école polytechnique Monseigneur Ntuyahaga en commune Bukeye de la province de Muramvya ont entamé un mouvement de grève occasionné par la hausse du minerval de 5350 fbu, ce dernier passant pour le premier trimestre de 19650 à 25000. Les manifestants se sont dirigés vers la direction provinciale de l’éducation à Muramvya où 5 élèves viennent d’être interpellés et conduits manu militari au cachot du commissariat de la police. Pris de panique, les autres élèves ont fuis dans les marais situés au centre Muramvya.
Burundi - Sécurité
Ex-Fab, des forces de l’ordre vers le banditisme ?
Bujumbura, le 30 janvier 2017 (Net Press). Au moins 18 militaires et policiers ex-FAB avaient été arrêtés jusque jeudi. Ils proviennent de plusieurs camps militaires et sont accusés de "vol à main armée" la nuit du 23 au 24 janvier 2017 à Mukoni. Une large opinion parle des manœuvres pour bien transformer les ex fab, considérés comme les ennemis de la République. Selon des sources sous couvert d’anonymat, certains d’entre eux ont été horriblement torturés, parfois dans la forêt, par des agents du Snr.
D’autres ont été tués et enterrés à la va-vite sur ordre de l’administration, à l’instar de l’adjudant François Nkurunziza. Sur les 18 militaires et policiers arrêtés, seuls 7 ont été présentés devant le juge jeudi 26 janvier 2017 à Muyinga. Ils ont été condamnés, sans aucune assistance judiciaire, à une peine de 30 ans de prison et à une amende trop élevée. Le procureur a annoncé que les arrestations vont se poursuivre dans plusieurs camps militaires. Tout se fait en catimini et l’armée ne communique aucune information.
Burundi - Sécurité
Des manifestations pour rappeler l’union Africaine ….
Bujumbura, le 30 janvier 2017 (Net Press) . La ville de Bujumbura a été envahi samedi le 28 janvier 2017 par des manifestants venant de tous les coins de la capitale, qui ont emprunté comme itinéraire le centre de Nations Unies au Burundi vers le monument de l’indépendance qui rappelle que le sommet des chefs d’Etats de l’Union Africaine qui se tiendra dans la capitale éthiopienne ne devrait pas considérer les déclarations du parlement européen contre le Burundi qui font état de la recrudescence des violations de droits de la personne humaine au Burundi.
Sur les pancartes, l’on pouvait lire « nous protestons avec énergie les fausses allégations basées sur les rumeurs de l’ensemble de l’Union européenne contre le gouvernement légitime et légal élu directement par le peuple.
Dans son discours de circonstance, l’assistant du ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Terence Ntahiraja, s’en est pris contre la résolution 2017/2508 du parlement européen qu’il considère biaisé et rappelle aux chefs d’Etats de l’Union africaine de ne pas prendre des décisions qui s’imposent sur base du contenu de ce rapport. Ntahirajaa remercie les forces de défense et de sécurité et la population burundaise qui ont adopté un comportement honorable face à la crise qui a endeuillé le Burundi depuis le printemps d’avril 2015.
Emboitant le pas à Bujumbura, l’administrateur de la commune de Rugombo de la province de Cibitoke, Béatrice Kaderi, dans ses propos, a indiqué « que personne ne peut envahir le Burundi. Les Belges et les Français n’ont qu’à rester chez eux avec les opposants qui ne veulent pas la paix et la tranquillité du Burundi". Quant à l’administrateur de Gitega, il a dénoncé les organisations comme Human rights watch et la ligue Iteka .
En marge de ces manifestations contre le parlement européen, le gouverneur de la province de Makamba, Gad Niyukuri a affirmé que « aucun fonctionnaire de la province de Makamba n’aura droit au mariage avant d’avoir un logement personnel et que cette décision concerne aussi les paysans qui devraient avoir des maisons non couvertes de paille pour pouvoir se marier.
Burundi - Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture publie son rapport n° 58
Bujumbura, le 30 janvier 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 21 au 28 janvier 2017 et concerne les violations graves des droits de l’homme qui continuent à se commettre dans une impunité totale. Selon ce rapport, au moins 21 personnes ont été arrêtées au cours de la seule période sous observations. Parmi elles, il y a 15 militaires affectés dans différents camps militaires du pays et la majorité d’entre eux sont arrêtés suite à l’attaque du camp militaire de Mukoni de la province de Muying au nord du pays dans la nuit du 23 au 24 janvier 2017.
Dans ce rapport, il est également question de 5 cas d’assassinats répertoriés dans la seule semaine, dont trois corps sans vie des personnes retrouvées exécutées non loin du camp militaire de Mukoni. Il revient enfin sur la récente mesure de libération de certains prisonniers suivant le décret présidentiel.
Burundi - Iran –Sécurité
Quand les américains sont déclarés persona non grata sur le sol iranien
Téhéran, le 30 janvier 2017 (Net Press) . Après que le président américain Donald Trump eut signé un décret interdisant l’octroi du visa aux ressortissants de 7 pays intégristes musulmans, en l’occurrence la Syrie, la Lybie, la Somalie, l’Irak, le Soudan, le Yémen ainsi que l’Iran pour sauvegarder la paix et la tranquillité des Etats Unis d’Amérique, prétextant que ces pays regorgent des terroristes pouvant attaquer le pays de Donald Trump, à travers un communiqué, le chef de la diplomatie iranienne indique que désormais, les ressortissants américains sont déclarés persona non grata sur le sol iranien, jusqu’à la révision de ce décret par Donald Trump.
Pour rappel, cette mesure a été hautement critiquée par une large opinion américaine ou presque toutes les villes, tous les aéroports de ce pays ont été envahis par des manifestations contre cette mesure impopulaire.
De l’autre côté de son voisin du nord (le canada), le premier ministre canadien Justin Trudeau a indiqué que cette mesure est ségrégationniste, avant de conclure que son pays accueillera à mains fortes les réfugiés en provenance de tous les coins de la planète.