Bujumbura, le 25 avril 2017 (Net Press) . Un cadavre d’un enfant a été découvert dans la rivière Muha de la zone Kinindo, en mairie de Bujumbura. C’était hier après de fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale, en début d’après-midi. Cet enfant n’avait pas été identifié par des gens qui ont vu le corps.
Au niveau de la police, l’on affirme qu’il est difficile de connaître la date de décès exacte de cet enfant. Des populations qui ont vu ce cadavre pensent que cet enfant aurait été tué ailleurs et que le corps aurait été jeté dans cette rivière. Mais d’autres estiment qu’il aurait été emporté par des eaux de pluie et qu’il serait mort noyé.
Par ailleurs, une femme ressortissante de la colline Musenyi, commune et province de Cankuzo, a été tuée par des individus non encore identifiés. Des sources sur place indiquent que les criminels ont défoncé la porte de la maison avant de la poignarder et son entourage dit que la victime était en parfaite harmonie avec ses voisins. Les doutes du même voisinage portent sur son mari Leonard Ndagijimana, soupçonné d’être le meurtrier de sa femme car il vivait avec une seconde femme.
La même opinion dit que Léonard Ndagijimana voulait se débarrasser de la première femme pour se faire inscrire à l’état-civil avec la seconde. Sur le même chapitre, une autre femme a été tuée dans la nuit de samedi à dimanche sur la colline Taba, commune Songa de la province de Bururi
Burundi - Politique
Le Cnared change de look
Bruxelles, le 25 avril 2017 (Net Press) . Il s’agit d’un communiqué rendu public ce 24 avril 2017 qui est relatif aux travaux et conclusions de la réunion du 21 au 23 avril 2017. Selon ce communiqué, le directoire a mis en place un comité exécutif teinté d’innovations car il a prévu deux nouveaux commissariats. Il s’agit d’un commissariat chargé des questions de la jeunesse ainsi que celui chargé des questions du genre.
Le Cnared s’est doté d’un plan d’action pour une période de 6 mois, axé autour de 5 orientations principales dont notamment le renforcement de la cohésion interne du Cnared, l’amélioration de sa visibilité politique et diplomatique aussi bien au Burundi, dans la région qu’à l’international.
C’est également le dossier des négociations pour le retour rapide de la paix et de la sécurité au Burundi, la question relative aux moyens de fonctionnement ainsi que la problématique de la communication. Pendant ces trois jours, le directoire s’est également penché sur le dossier relatif aux négociations et a fixé les principes moteurs qui devraient guider ces dernières.
Tout en réaffirmant sa ferme volonté de participer à des négociations inclusives sous la houlette du duo Museveni - Mkapa, le directoire du Cnared appelle ses membres et sympathisants ainsi que le peuple burundais à commémorer la date du 26 avril 2017 dans l’unité et le recueillement pour se souvenir des crimes et des victimes actuelles, mais aussi pour honorer la mémoire des victimes du passé.
Ainsi, le nouveau comité exécutif du Cnared est composé de Jean Minani, commissaire chargé du suivi du processus de paix et des négociations, de Julien Nahayo, commissaire chargé des questions diplomatiques, de Pamphile Muderega, commissaire chargé des questions de finances et mobilisation des fonds, d’Aline Ndenzako, commissaire chargé de la communication et des relations publiques, d’Angèle Niyuhire, commissaire chargé des questions du genre (de la Femme), d’ Elvis Kwizera, commissaire chargé des questions de la Jeunesse, de Léonce Ngendakumana, coordinateur du Pôle Burundi et de Jérémie Ngendakumana, porte parole et coordinateur du pôle Afrique
Burundi – Justice
Le chef de colline Songa de nouveau arrêté
Gitega, le 25 avril 2017 (Net Press) . Accusé de détournement des fonds de la commune, le chef de colline Songa de la commune et province de Gitega, Gaston Gahungu, a été arrêté dernièrement et relâché. Des sources sur place indiquent que ce chef de colline et de nouveau arrêté depuis ce lundi soir.
La même source poursuit qu’il a reçu un appel téléphonique de la prison centrale de Gitega.où un cadre de la prison lui aurait demandé de se présenter à l’établissement pénitentiaire pour clore son dossier. Sur place, on lui aurait dit que sa "sortie de prison, il y a 3 jours, était illégale".
Un membre de la famille estime que son arrestation a des motivations politiques. "Nous craignons pour sa sécurité", s’inquiète-t-il.
Burundi - Politique - Sécurité - Anniversaire
Le 25 avril de chaque année ou la date qui rappelle...
Bujumbura, le 25 avril 2017 (Net Press) . Le 25 avril 2015 nous rappelle la confirmation de Pierre Nkurunziza comme candidat du Cndd-Fdd aux élections présidentielles prévues au mois de juin 2015. Il avait été élu par une assemblée générale extraordinaire de sa formation politique tenue à la permanence nationale. Mais en réalité, l’assemblée était aperçue comme une formalité car la candidature de Pierre Nkurunziza, malgré des voix qui s’élevaient ici et là dans le pays et ailleurs, était un secret de polichinelle.
Lors de son discours de circonstance, le président du parti de l’époque, Pascal Nyabenda, a déclaré que le parti tient bon sur tous les points de vue mais qu’il y en a qui ont été pris par la fatigue, - allusion faite aux frondeurs - et qui ont déjà été sanctionnés. Il avait terminé son discours par des remerciements aux militants qui se sont bien comportés.
Les journalistes ont été priés de vider les lieux lors de cette assemblée qui a débuté ses travaux vers 9 heures 30 et aux alentours de 13 heures, les journalistes qui étaient toujours là-bas sont de nouveau entrés dans la salle et le président du parti a officiellement présenté Pierre Nkurunziza comme candidat de cette formation politique.
Une année après, jour pour jour, le 25 avril 2016, un drame a frappé la famille du général de brigade Athanase Kararuza. Une embuscade lui a été tendue tôt le matin alors qu’il amenait ses enfants à l’école. La mort le surprendra avec son épouse, un agent de transmission et l’une de ses filles, Daniela Mpundu, qui a succombé quelques jours plus tard à l’hôpital militaire de Kamenge.
Athanase Kararuza était un militaire ex-Fab qui a occupé plusieurs fonctions dans le service de l’armée et même dans le cadre de la mission de la paix en Somalie. C’était un grand collaborateur du régime actuel et le président Pierre Nkurunziza avait demandé lui-même une enquête d’une semaine pour que les criminels soient connus et traduits devant la justice. Il avait joué un rôle important visant à faire rater le coup d’Etat du 13 mai 2015.
Burundi - Economie
La capitale Bujumbura caractérisée par de longues files d’attente
Bujumbura, le 25 avril 2017 (Net Press) . C’est le constat de certains citadins contactés par la rédaction. En effet, suite à la pénurie du carburant, des voitures font des files indiennes et attendent d’être servies en carburant. Ce matin par exemple, seules deux stations d’essence étaient en train de fonctionner.
A la mairie de Bujumbura, ce sont les hommes à la place des véhicules qui attendent de régler leurs impôts fonciers ou locatifs, surtout que la date limite approche à grands pas. Le même phénomène s’observe enfin à la police spéciale de roulage où des files de gens attendent d’avoir accès à l’intérieur afin d’être en possession d’un passeport biométrique. Mais au regard des personnes qui restent à cet endroit à longueur de journée et sous un soleil de plomb, le gouvernement devrait arrondir les angles et reculer encore une fois la date limite d’octroi de ce document.
Burundi - Somalie - Sécurité
Quinze militaires burundais renvoyés de l’Amissom
Mogadiscio, le 25 avril 2016 (Net Press) . Ces militaires devraient atterrir sur Bujumbura ce 26 avril 2017 et ils ont été renvoyés pour cause d’indiscipline. Certains ont été aperçus en train de savourer une boisson prohibée au moment où un autre a perdu un sac de munitions de type Kalachnikov.
Ils ne comprennent pas pourquoi l’on a été trop sévère envers eux au moment où d’autres militaires font la même chose, si pas plus et que les autorités militaires ferment les yeux ou même les protègent. Une certaine opinion pense que ces militaires n’ont rien compris car une faute est personnelle et la sanction dépend de celui qui apprécie la gravité de l’erreur.
Burundi - Humanitaire
Les camions du programme alimentaire mondial, Pam, rebroussent chemin
Kirundo, le 25 avril 2017 (Net Press) . Dans son édition du 22 avril 2017, la rédaction avait fait état d’un blocage d’un convoi des camions du Pam qui amenait des vivres achetés au Rwanda à Gasenyi, à la frontière avec le pays de Paul Kagame. Ils contenaient autour de 508 tonnes de haricot et de maïs destinés aux populations congolaises réfugiées au Burundi ainsi qu’à certains Burundais qui ont connu une famine relative aux mauvaises récoltes de la saison culturale A.
Nous apprenons que ces camions et leurs contenus ont été obligés de retourner au Rwanda. Cependant, les autorités du Pam indiquent que ce n’était pas la première fois achète des vivres dans l’un des pays de la sous-région. L’administration burundaise n’a pas encore fait de commentaires sur cette décision de renvoyer ces camions.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka sort son bulletin hebdomadaire n° 55.
Bujumbura, le 25 avril 2017 (Net Press) . Il s’agit du bulletin qui couvre la période du 17 au 23 avril 2017. Des allégations de violations et de violations des droits de l’homme ont été enregistrées, au moins 5 personnes tuées, 3 portées disparues, 7 torturées et 31 personnes arrêtées arbitrairement.
Par ailleurs, il relève au moins 6 cadavres au cours de cette période et des policiers, des militaires, des agents du service national des renseignements et des jeunes Imbonerakure sont pointés du doigt comme étant des auteurs de ces forfaits. Il relève des cas d’arrestations arbitraires dont sont victimes des présumés opposants au 3ème mandat, des membres du Fnl proches d’Agathon Rwasa et des militaires ex-Fab
Ce bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit des différents partenaires susceptibles d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - France - Elections
Les langues commencent à se délier en France après le premier tour
Paris, le 25 avril 2017 (Net Press) . La véritable bataille politique ne fait que commencer en France. D’ores et déjà, Marine le Pen a déjà mené une attaque frontale à l’endroit d’Emmanuel Macron, favori jusqu’à présent des sondages pour la présidentielle du 7 mai devant désigner le successeur de François Hollande.
Une certaine Christine Boutin prône le "vote révolutionnaire" en faveur de Le Pen au moment où 160 proches de François Hollande appellent à voter Macron et veulent un parti socialiste fort aux législatives. La guerre contre Marine le Pen a été enclenchée par le président sortant même, François Hollande, qui avait invité à voter pour Emmanuel Macron et barrer la route au front national.
Depuis, tout un troupeau de socialistes, à commencer par les membres de son gouvernement, trouvent que "le face-à-face qui oppose Emmanuel Macron et Marine Le Pen impose un choix sans ambigüité". Pour eux, "Une victoire de Marine Le Pen conduirait inévitablement à une France divisée avec la violence au bout du chemin, à une France affaiblie économiquement au détriment des plus faibles, à une France isolée diplomatiquement dans le monde, à la fin de l’Union européenne avec des tensions accrues entre les nations".
De son côté, Marine le Pen qui veut faire mieux que son père en 2002, a décidé de démissionner à la direction de son parti pour bien se concentrer sur le second tour de la campagne. Malgré que les sondages donnent 60% des intentions de vote à Emmanuel Macron et 40% pour sa rivale, un autre courant veut que 15 ans après 2002, il y a une difficile mobilisation contre le front national.
Pour ce courant, la présence du front national au second tour de l’élection présidentielle ne surprend plus en France, contrairement au tsunami politique du 21 avril 2002 qui avait porté à cette même place Jean Marie le Pen. Les voix obtenues par Marine le Pen n’ont pas entraîné un "réveil" citoyen et l’appel à manifester de plusieurs associations, dont Sos racisme, lundi 24 avril au soir, place de la République à Paris, n’a eu que peu d’échos, ne rassemblant que quelques centaines de personnes.
Burundi - Cameroun - Sécurité
Le correspondant de Rfi Ahmed Abba condamné à 10 ans de prison
Yaoundé, le 25 avril 2017 (Net Press) . Le correspondant de Rfi en langue haoussa au Cameroun, Ahmed Abba, a été condamné à 10 ans de prison ferme pour "non-dénonciation d’actes de terrorisme et blanchiment d’actes de terrorisme" par le tribunal militaire de Yaoundé.
« Ahmed Abba est déclaré non coupable d’apologie du terrorisme, coupable des faits de non-dénonciation d’actes de terrorisme, et blanchiment d’actes de terrorisme », a déclaré le président du tribunal, lundi 24 avril dans l’après-midi.
Le journaliste est condamné à « 10 ans de prison ferme avec mandat d’arrêt à l’audience », assorti d’une amende de 55 700 000 F CFA (environ 85 000 euros), a-t-il ajouté, précisant qu’en cas de non-paiement de l’amende, il pourrait faire cinq ans de prison supplémentaires.
Peine de mort requise
Le verdict, attendu le 20 avril, a été reporté de quatre jours. Le parquet du tribunal militaire avait requis la peine de mort contre Ahmed Abba. Ses avocats, qui clament son innocence, ont décidé de faire appel.
Le correspondant de Rfi avait été arrêté fin juillet 2015 à Maroua, dans l’extrême-nord du Cameroun, avant d’être transféré à Yaoundé où il est détenu depuis. Le parquet estime qu’il a « collaboré » avec des islamistes de Boko Haram, bien qu’Ahmed Abba ait toujours clamé son innocence.