Bujumbura, le 3 mai 2017 (Net Press) . Un retraité du nom de Gilbert Ndayisaba qui habite à Rushubi a été tué en commune Isare dans Bujumbura rural. Selon des sources concordantes, la victime a été abattue non loin de son domicile quand des malfaiteurs ont tiré sur lui et il est mort sur le champs.
Pour rappel, la semaine dernière, le domicile d’un sénateur de cette circonscription a été attaqué à la grenade sans faire de dégâts. Dans la même foulée, trois personnes ont été blessées dans l’explosion d’une grenade sur la colline Rugoma, commune Rugazi de la province Bubanza.
Presqu’au même moment, une autre grenade a été lancée au domicile du chef de colline Rugazi qui a été légèrement blessé. Toujours dans le même volet sécuritaire , un fusil de type kalachnikov a été saisi au domicile de l’homme d’affaires Eric Macumi de la commune Giteranyi en province de Muyinga au Nord-Est du pays. Selon nos sources, l’homme d’affaires a été dénoncé par son épouse, mais Macumi a réussi à prendre le large vers une destination inconnue, sa femme a été interpellée pour les enquêtes.
Burundi - Suisse - Justice
Les restes du roi Mwambutsa resteront bel et bien à Meyrin
(Genève, le 3 mai 2017 (Net Press) . Le jugement est tombé hier, le tribunal fédéral a confirmé le premier verdict de la justice genevoise, qui avait arbitré un litige entre les proches de ce défunt, une cause gagnée en octobre de l’année dernière par la nièce du roi Mwambutsa IV Bangiricenge, Esther Kamatari, qui s’opposait becs et ongles contre son transfert à Bujumbura.
En effet, en 2012 lors du cinquantième anniversaire de l’indépendance du Burundi, le régime de Bujumbura a tenté de rapatrier les restes du roi Mwambutsa IV afin de les rapatrier et de les enterrer de nouveau avec dignité et une tombe à cet effet avait été déjà préparée dans la province de Muramvya où se trouvait sa maison.
Alors que le corps était déjà exhumé de la tombe de Meyrin, une grave bataille judiciaire fut engagée entre les proches de Mwambutsa IV, surtout entre Mme Rosa Paula Iribagiza, sa fille, membre du parti Cndd-Fdd et favorable au rapatriement des restes et Esther Kamatari, sa nièce, opposée à son transfert.
Si la deuxième avançait l’argument de son testament - il avait mentionné son intention de ne pas être enterré au Burundi - que la justice suisse a certainement consulté, sa fille mettait en avant des raisons politiques car elle affirmait que le roi appartenait à tous les Burundais et non à une partie de sa famille.
Non contents du premier jugement, les favorables au transfert ont interjeté appel devant le tribunal fédéral qui vient de trancher définitivement sur cette affaire. L’ex-roi devra reposer en paix au cimetière de Meyrin, conformément à ses dernières volontés, ce qui met fin à plus de 4 ans de bataille judiciaire. Rappelons que le roi Mwambutsa IV avait été renversé par son fils Ntare V Ndizeye en 1966 et s’était exilé en Suisse où il est mort 11 ans plus tard, en 1977.
Burundi - Education
Les 5 étudiants comparaissent devant la justice
Bujumbura, le 3 mai 2017 (Net Press) . Les 5 étudiants de l’université du Burundi traqués lors de la grève contre le décret présidentiel prêt –bourse et détenus à la prison centrale de Mpimba, vont comparaitre ce mercredi le 3 mai 2017 au tribunal de grande instance de Mukaza en mairie de Bujumbura où ils seront entendus au parquet de la République.
Pour rappel, lors de la commémoration de la fête du travail à Makamba, le président de la confédération syndicale du Burundi avait plaidé pour la libération de ces étudiants auprès du gouvernement burundais.
Burundi - Economie - Opinion
Où court le Burundi sans carburant ni électricité ?
Bujumbura, le 3 mai 2017 (Net Press) . Des doutes planent sur l’avenir du Burundi sans carburant ni électricité. En file indienne, les propriétaires des véhicules sont amassés dans des différentes stations d’essence de la capitale en quête d’une d’essence sans succès. D’après nos enquêtes, un criant manque de cet or noir dans le pays a occasionné une montée vertigineuse du prix de transport qui a comme conséquence la hausse des prix des produits de première nécessité.
Dans un pays victime de la crise politico –économique –sécuritaire –et humanitaire et qui ont des retombées négatives sur la régularisation de l’assiette fiscale, source de revenus après que le Burundi eut été mis en quarantaine par ses principaux donateurs. Plus loin, Bujumbura reste paralysé par ce manque de carburant car une large majorité des citadins se rendent difficilement au travail par manque des bus de transport en commun et préfèrent rentrer à pied au lieu d’attendre longuement les bus au parking.
Le manque d’électricité, un autre défi majeur
Il s’observe un manque d’électricité sur Bujumbura au point que certains humoristes ont qualifié la régies de distribution d’eau et d’électricité comme distributeur de jet de lumière et cela reste un handicap majeur au développement du pays. En témoigne que tous les secteurs de la vie nationale, en l’occurrence les industries, les hôpitaux, les secteurs formels et informels, les quartiers de Buyenzi et Bwiza qui consomment plus d’électricité pour pouvoir vaquer à leurs activités génératrices de revenus pour les familles et pour le pays en particulier, vivent pratiquement dans le noir. Pire encore, le manque de gasoil utilisé dans des groupes électrogènes pour alimenter l’électricité fait défaut, ce qui constitue un cycle fermé de difficultés pour nombre vivant dans la capitale.
Burundi - Société
Un Burundi sous le choc de la non-décentralisation de l’administration publique
Bujumbura, le 3 mai 2017 (Net Press) . « Je viens de passer une semaine qui a occasionné des dépenses énormes qui misent mes maigres moyens pour m’acquitter du nouveau permis de conduire", déplore un habitant de la province de Cankuzo. Et d’ajouter « comment ne pas décentraliser l’administration publique pour faciliter à la population de l’intérieur du pays d’acquérir facilement des documents administratifs"
Une large opinion s’indigne également de comment une attestation de non-poursuite judiciaire qui coûte une somme modeste, oscillant autour de deux mille francs Burundais, puisse faire descendre les individus de l’intérieur du pays, occasionnant des dépenses pour le transport, le logement dans des hôtels, ne puisse pas être distribuée à l’intérieur du pays pour rendre accessibles ces documents à tout les citoyens. Cela permettrait aux populations de limiter les dépenses et la même opinion lance un appel vibrant au gouvernement burundais de pouvoir décentraliser l’administration publique pour rendre facile l’acquisition des documents administratifs.
Burundi - Media
Le Rsf dresse le classement mondial de la liberté de la presse
Paris, le 3 mai 2017 (Net Press) . A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, l’Ong Reporters sans frontières dresse le classement mondial de la liberté de la presse 2017 et nos confrère de "Jeune Afrique’ se sont penchés sur la méthodologie adoptée par l’Ong
C’est un rituel qui, chaque année, depuis 2002, aboutit à colorer le monde en cinq teintes en fonction du seuil de tolérance à la liberté de la presse dans chaque pays. À cette remise des diplômes, nul bon élève sur le continent : le blanc, synonyme d’excellence (« situation bonne »), est réservé à une petite élite concentrée en Europe du Nord. Nos meilleurs éléments, qui ne sont pas légion (Namibie, Afrique du Sud, Cap-Vert, Botswana, Ghana, Burkina Faso et Comores), doivent donc se contenter du jaune, qui traduit une « situation plutôt bonne ».
Mais pour l’essentiel, l’Ong Reporters sans frontières (RSF) a repeint l’Afrique en orange (« problèmes sensibles ») et rouge (« situation difficile »). Dans la première catégorie, la plupart des autres pays d’Afrique de l’Ouest, le Gabon et une fraction du littoral oriental. Dans la seconde, la quasi-totalité de l’Afrique centrale, le Mali et le Nigeria, l’Algérie et le Maroc, et enfin l’Éthiopie. Restent les cancres (« situation très grave »), coloriés en noir. Du Maghreb à la corne de l’Afrique, ils semblent se serrer les coudes : Libye, Égypte, Soudan, Djibouti, Érythrée et Somalie, plus les deux confettis burundais et équato-guinéen.
Curieux hit-parade
Voilà pour le hit-parade qui donne lieu annuellement à une intense couverture médiatique. Sa lecture incite néanmoins à s’interroger sur les modalités de réalisation de ce baromètre réputé. C’est ainsi que, en huitième position des pays africains, la République islamique de Mauritanie (55e sur 180), présidée par des militaires quasi sans interruption depuis 1978, se distinguerait en matière de liberté de la presse, selon RSF, devant ses voisins sénégalais (58e), marocain (133e) et algérien (134e).
Difficile, pourtant, de comparer la marge de manœuvre dont jouissent les journalistes sénégalais avec celle offerte à leurs pairs mauritaniens. « Depuis début 2016, une circulaire gouvernementale interdit aux administrations publiques de passer des annonces dans la presse privée », rappelle Ahmed Ould Cheikh, directeur du CALAME, un hebdomadaire qui a perdu ainsi 50 % de son chiffre d’affaires. Et, toujours en 2016, le talk-show télévisé du journaliste Ahmedou Ould Wediaa a été suspendu un mois pour avoir abordé des sujets sensibles.
Quant au Rwanda, classé 159e, il précède d’une toute petite place son voisin burundais (160e), premier pays en noir du classement. Il compte pourtant de nombreuses radios et chaînes de télévision privées, tout en étant ouvert à la presse internationale, tandis que le Burundi, depuis le début de la crise électorale, en 2015, a vu la totalité de ses médias indépendants fermer leurs portes et une grande partie de leurs journalistes opter pour l’exil.
Des experts interrogés
À l’origine du classement, un questionnaire de seize pages est adressé chaque année à divers experts (journalistes, juristes, universitaires…) sélectionnés par l’Ong, lesquels indiquent en retour leur perception des principaux enjeux en matière de liberté de la presse.
Il ne s’agit pas de mesurer la qualité de l’air mais quelque chose de plus diffus. Il y a une dimension subjective, c’est sûr.
Leur anonymat est préservé, quel que soit le pays concerné. « Je n’ai pas été convaincu par la pertinence du questionnaire, dont la teneur m’a semblé trop subjective », témoigne le journaliste sénégalais Madiambal Diagne, président de l’Union internationale de la presse francophone.
Selon Prem Samy, chargé du classement à RSF, « l’échantillon interrogé varie, selon les pays, entre cinq et une dizaine de personnes, parfois davantage » – loin d’un panel véritablement représentatif. « Il ne s’agit pas de mesurer la qualité de l’air mais quelque chose de plus diffus. Il y a une dimension subjective, c’est sûr », admet-il.
Burundi - Usa - Société
Une traductrice du Fbi épouse un terroriste du groupe Etat Islamique
Washington, le 3 mai 2017 (Net Press) . Selon la radio Rfi, une traductrice du Fbi chargée de suivre un terroriste du groupe Etat islamique en Syrie avait quitté les Etats-Unis pour aller l’épouser en secret. Daniela Greene, une jeune Tchèque, après son mariage et des diplômes obtenus brillamment, elle a débarqué au Fbi où elle occupait un poste de traductrice, lui permettant d’obtenir une accréditation secret défense.
Plus tard, elle est devenue responsable du dossier Cuspert, plus connu sous le nom d’Abu Talha al-Almani, un ancien rappeur allemand devenu l’un des porte-parole du groupe Etat islamique. Daniela Greene tombe amoureuse à distance, de la cible de son enquête, qui appelle à commettre des attentats.
En 2014, la jeune femme ment au Fbi et prétend rendre visite à ses parents en Allemagne. Elle a acheté un billet aller simple pour la Turquie, d’où elle a rejoint son amoureux en Syrie et le prévient que le Fbi est à ses trousses. Le mariage aussitôt prononcé, Daniela Greene se rend compte de son erreur et parvient au bout d’un mois à fuir la Syrie et à rentrer en Amérique où son ancien employeur, le Fbi, l’attend pour la juger. Elle vient de passer deux ans dans une prison fédérale.