Kayanza, le 23 octobre 2017 (Net Press) . Un homme de plus de 30 ans a eu des coups et blessures ce dimanche 22 octobre 2017 sur la colline Gisara, commune Muhanga de la province de Kayanza au nord du pays. Selon le porte-parole de l’armée, le colonel Gaspard Baratuza, l’incident a eu lieu vers 21 heures. L’auteur du forfait a été identifié et il est aux mains de la police.
Au sud du pays, plus précisément dans la province de Rumonge, un détenu du nom de Ibrahim Moussa Nduwayo, âgé de 21 ans, a été tué par balles d’un policier qui montait la garde au cachot de la commune. Selon des informations recueillies auprès de cet agent de police, le détenu en question tentait de s’évader.
Feu Nduwayo était originaire de la colline Rutumo, zone Minago, commune et province de Rumonge. Il était poursuivi pour vol qualifié et n’avait aucun espoir d’être relâché, d’où l’idée de s’enfuir samedi 21 octobre 2017 à midi, au moment où l’on célébrait le 24ème anniversaire de l’assassinat du président Melchior Ndadaye, croyant que l’attention et la vigilance des policiers sont au point mort.
Le weekend n’a pas été tendre même à l’est du pays car dans la province de Ruyigi, deux personnes ont trouvé la mort dans un accident mortel qui a eu lieu dans l’après-midi de ce dimanche 22 octobre 2017. Selon toujours ces informations, une voiture et une moto sont entrées en collision, entraînant deux morts sur le champ et des blessés qui sont admis dans l’hôpital de Ruyigi.
A Cankuzo, vers 14h 30 de ce samedi 21 octobre 2017, quelques éléments de la police de cette province ont effectué une fouille chez Paul Gisate, habitant sur la colline Nyabisindu , sous colline Gifunzo, commune et province de Cankuzo et ont saisi un fusil du type Kalachnikov portant le numéro 56310300, avec un chargeur de 28 cartouches .et il a été arrêté pour une enquête préliminaire.
Un sous-officier de la police burundaise, Gaston Cishahayo, qui travaille à Muramvya, reste introuvable depuis ce jeudi 19 octobre 2017. Des sources sur place affirment que ce policier issu de la rébellion du Fnl Agathon Rwasa avait demandé une permission de rentrer chez lui ce jour-là et depuis ses téléphones portables sont toujours éteints et sa famille craint qu’il ait connu le même sort que le journaliste du groupe de presse Iwacu, Jean Bigirimana, disparu à Bugarama, en commune et province de Muramvya il y’a une année
L’administrateur de la commune Rutana province de Rutana Isidora Nkundizanye, accompagnée par les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, a procédé ce dimanche à une arrestation de 5 membres pro-Fnl d’Agathon Rwasa sur la colline Jomati de cette commune. Des sources sur place affirment que les interpellés étaient en train de discuter avec la députée du Fnl d’Agathon Rwasa Godeberthe Hatungimana et son véhicule a été sérieusement endommagé par ces Imbonerakure
Burundi – Politique - Sécurité
4 cadres du Fpb arrêtés en Tanzanie
Ngara, le 23 octobre 2017 (Net Press) . Des sources non encore confirmées officiellement indiquent que 4 cadres du mouvement armée (Force patriotique du Burundi), dont le numéro 1, le général –major Jérémie Ntiranyibagira, le lieutenant-colonel Edouard Nshimirimana, numéro 2 , Libère Nzeyimana connu sous le sobriquet de Mahopa et une dame prénommée Liberate, représentante de ce mouvement en Tanzanie, ont été arrêtés ce dimanche le 22 octobre 2017 par le service secret tanzanien et conduits manu militari dans les enceintes du service national des renseignements à Muyinga, où selon les même sources, ils y subissent le même sort que Jésus Christ sur la croix .
Interrogé par plusieurs medias, les deux porte –parole de la police et du ministère de la défense se gardent de tout commentaire. Cependant, de sources du pays de John Pombe Magufuli Lt-Col Edouard Nshimirimana et le Gnl-Major J. Ntiranyibagira, connu sous le sobriquet de Nyenye, étaient en conflit ouvert avec Radjabu Hussein.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome rappelle
Bujumbura, le 23 octobre 2017 (Net Press) . L’Olucome vient de saisir le président du sénat, Révérien Ndikuriyo, pour lui rappeler de mettre en application les clauses de la réunion administrative tenue dans la semaine du 3 au 9 juillet 2017 réunissant entre les autres les administratifs de la mairie de Bujumbura.
L’Olucome rappelle qu’au cours de cette rencontre, le président du sénat est revenu à plusieurs reprises sur les personnes non reconnues par l’administration qui s’arrogent le droit de collecter les taxes, déclarant qu’ils sont des envoyés spéciaux de Mutama (le sage), de l’office burundais des recettes, de la mairie, de l’environnement, du service national des renseignements, bref, du système, d’où la création des barrières dans les zones de Musaga, de Kamenge, de Kanga, de Gatumba et de Kanyosha, étant soutenus par un pouvoir de l’ombre des hautes autorités.
L’Olucome rappelle qu’il n’a jamais cessé d’informer l’opinion sur un désordre et un laissez-faire dans des services publics, plus particulièrement dans ceux de la collecte de diverses taxes et cotisations indues entre autres pour la sécurité, la construction des stades, des permanences du Cndd-Fdd, etc.
Il rappelle que nul n’a le droit d’instituer une taxe ou une contribution quelconque au Burundi, de la collecter ou de la gérer en dehors du respect de la loi organique des finances publiques, de la loi régissant les finances communales et municipales, de la loi budgétaire et de la constitution burundaise. L’Olucome indique qu’il a promis de le lui rappeler chaque trimestre pour qu’il trouve des solutions durables à ces questions longtemps dénoncées par lui.
Et de rappeler une dizaine de contrats signés entre le gouvernement et des sociétés qui occasionnent parfois des détournements des sommes colossales d’argent du contribuable. Pour cet observatoire, étant donné que les actes de détournement des fonds publics et de malversations économiques au Burundi augmentent à grande vitesse alors que son économie va mal, il lui demande de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour faire revenir l’ordre et le respect de la loi dans les services publics.
Burundi - France - Démocratie
Les leaders de la société civile africaine écrivent une lettre ouverte au président de l’Hexagone
Paris, le 23 octobre 2017 (Net Press) . Alors qu’ils étaient à Paris pour la clôture de la "Caravane de la démocratie", les leaders de la société civile issus de 7 pays d’Afrique et membres de la campagne internationale "Tournons la page" pour l’alternance démocratique en Afrique, interpellent le président français sur son rapport au continent. Ils exigent un renouveau de la politique africaine de la France.
Les sept pays africains représentés sont le Burundi (Janvier Bigirimana), le Cameroun (Jean Marc Bikoko), le Congo-Brazzaville (Brice Mackosso), le Gabon (Marc Ona Essangui), le Niger (Maikoul Zodi), la République démocratique du Congo (Jean Chrysostome Kijana) et le Tchad (Jacques Ngarassal Saham). L’intégralité de la lettre ouverte se trouve sur http://www.netpress.bi, rubrique "Tribune".
Burundi - Droits de l’Homme
La Campagne Sos-Torture publie son rapport hebdomadaire n° 97
Bujumbura, le 23 octobre 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 14 au 21 octobre 2017 concernant les violations des droits de l’homme au Burundi. Selon ce rapport, au moins huit personnes ont été assassinées au cours de la période. Parmi les victimes, figure un enfant assassiné lors d’une attaque à la grenade à Mugina, dans la province Cibitoke, où tous les autres membres de sa famille ont été grièvement blessés.
Quatre victimes ont été également assassinées et jetées dans différentes rivières. Le rapport évoque aussi dix cas d’arrestations arbitraires répertoriées. Parmi ces cas, deux hommes sont introuvables depuis leur arrestation par le responsable-adjoint du service national des renseignements à Cibitoke. Une autre victime a également été torturée par des miliciens Imbonerakure à Rumonge alors qu’il était maintenu en détention illégale par des militaires ; pour être à nouveau arrêté après son hospitalisation.
Le parquet de Makamba maintient en détention six hommes pourtant acquittés depuis un mois par la cour d’appel de Bururi. Le parquet refuse d’exécuter l’arrêt de la cour sans raison légale.