Cibitoke, le 4 novembre 2017 (Net Press) . Un corps sans vie, non encore identifié, a été découvert ce vendredi le 4 novembre 2017 au bord du lac Dogodogo, dans la localité de Mparambo 2, commune Rugombo, province de Cibitoke (Ouest du pays). La police de Rugombo déclare que des enquêtes sont en cours pour connaitre l’auteur de ce crime et privilégie que la victime a été tuée ailleurs.
Le leader des jeunes Imbonerakure du parti Cndd-Fdd dans le quartier de Carama, zone Kinama, commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura, Jean Claude Nahimana, plus connu sous le sobriquet de Masop, a été arrêté ce vendredi 3 novembre 2017 par la police.
Il a été appréhendé en compagnie de Daniel Nyambere, secrétaire du Cndd-Fdd dans le quartier de Carama. Ils sont accusés d’avoir administré des coups violents à une personne qui était à bord de son véhicule jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. Redevenu conscient alors qu’il est hospitalisé, il a dit avoir reconnu les deux Imbonerakure, d’où leur mise aux arrêts pour des raisons d’enquête. Il semble qu’il y a encore deux membres du parti présidentiel qui sont encore recherchés par la police pour le même dossier.
Selon nos sources, ces Imbonerakure avaient été tombés en disgrâce au parti de l’Aigle pour cause de « violation de l’éthique et de déontologie du parti ». Des sources proches de la permanence du parti indiquent que ces Imbonerakures sont encore en vie même s’ils sont détenu à un endroit inconnu.
A l’Est du pays, dans la province de Ruyigi, des sympathisants du Fnl non reconnu par le gouvernement et piloté par Agathon Rwasa, ont été arrêtés ce 2 novembre 2017 et conduits au commissariat de police à Ruyigi, accusés de tenir une réunion non autorisée. Ces arrestations ont eu lieu sur les collines de Nzozi et de Rushwahunga situées dans la commune Bweru de la province de Ruyigi.
Au sein du Fnl non reconnu par le ministère de l’intérieur, l’on affirme que les différentes séquestrations judiciaires dont font l’objet leurs sympathisants sont d’ordre politique et demande leur libération car ils ne sont délinquants de rien. Un député élu dans cette circonscription sous la couleur d’Amizero y’Abarundi, Pascal Bizumuremyi, trouve que c’est une façon de leur refuser l’accès au terrain politique.
Burundi - Education
Le redéploiement mal vu par les enseignants
Bujumbura, le 4 novembre 2017 (Net Press) . Selon le syndicat Conapes, à travers le journal "La voix de l’Enseignant", les enseignants qui ont été envoyés dans des localités éloignées de leurs domiciles sont confrontés à de nombreuses difficultés, comme le manque de logement tout près du service et de l’argent nécessaire pour équiper leurs maisons louées. Ils sont malgré tout obligés de débloquer une somme importante d’argent pour se rendre au service ou de se faire héberger par ceux qu’ils trouvent sur place par crainte de révocation.
Pour ce syndicat donc, le redéploiement devient beaucoup plus une sanction car les enseignants redéployés sont laissés à eux mêmes et le gouvernement ne semble pas préoccupé de leur calvaire. Par contre, la ministre en charge de l’éducation menace de renvoyer les enseignants redéployés qui ne se seront pas présentés à leur nouveau poste d’attache au plus tard le 2 novembre. Or, il y a des enseignants qui attendent leur nouvelle charge horaire et attendent dans la rue.
Par ailleurs, il y a trop de difficultés dans ce secteur car certains directeurs continuent à collecter de l’argent indu, autre que le minerval et ce, malgré la mesure de la ministre de tutelle interdisant aux directeurs de demander aux parents des contributions pour diverses raisons, en plus du minerval.
Burundi - Justice
Les sympathisants d’Agathon Rwasa emprisonnés sans dossier
Rutana, le 4 novembre 2017 (Net Press) . Dans notre édition du 21 octobre 2017, nous évoquions 5 fideles du Fnl proche d’Agathos Rwasa qui discutaient avec une députée de même obédience, Godeberthe Hatungimana, qui ont été arrêtés par l’administrateur de la commune Rutana, Isidora Nkundizanye, de concert avec les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires.
Ils étaient accusés de tenir une réunion illégale et selon des sources de Rutana, ils sont incarcérés sans dossier à la prison centrale de Rutana. Une délégation parlementaire chargée de statuer sur le cas a écourés sa descente cette semaine.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome demande la mise en application des recommandations d’un rapport d’examen
Bujumbura, le 4 novembre 2017 (Net Press) . D’entrée de jeu, cet observatoire demande aux Etats Parties à la convention des Nations Unies contre la corruption de voter une résolution obligeant le Burundi de mettre en œuvre toutes les recommandations contenues dans le rapport d’examen du premier cycle de 2011 - 2015.
A la veille de la 7ème session ordinaire de la conférence des Etats Parties à la convention des Nations Unies contre la corruption qui se tiendra à Vienne en Autriche du 6 au 10 novembre 2017, l’Olucome regrette de constater que le Burundi n’a encore mis en œuvre aucune recommandation du premier rapport d’examen alors que les experts des Nations Unies viennent d’évaluer pour la seconde fois le pays cette année.
Dans ce premier rapport, les experts des Nations étaient revenus aux accords d’Arusha pour la paix et la réconciliation qui sont la base des autres lois naissantes depuis août 2000. Or, l’article 5 du protocole I desdits accords prévoit toute une série de recommandations qui devaient être mises en application par le gouvernement. Comme toutes les initiatives légales émanant des accords d’Arusha et de la convention des Nations Unies contre la corruption ont été entièrement financées, le gouvernement avait toutes les chances de réussir la mise en application des initiatives entreprises.
L’Olucome énumère ce qui devait être fait comme la réforme du conseil supérieur de la magistrature vivant à le rendre à le rendre indépendant ainsi que l’appareil judiciaire, mais cela n’a jamais eu lieu. Quant à la loi anti-corruption en vigueur, les autres lois connexes et les institutions de lutte contre la corruption mises en place sont considérées par l’Olucome comme des épouvantails car l’on ne voit pas de réduction de la corruption.
Burundi - France – Justice
Teodorin Obiang interjette appel après sa condamnation en France
Paris, le 4 novembre 2017 (Net Press) . Condamné par la justice française pour les biens mal acquis pour une peine de trois ans avec sursis et une amende de 30.000 euros, le fils du président équato –guinéen et vice de ce pays, Teodorin Obiang, a interjeté appel en France ce vendredi 3 novembre 2017.
Selon le site en ligne "Jeune Afrique", le vice président équato-guinéen, 48 ans, s’est considérablement enrichi et il possède dans le pays d’Emmanuel Macron des objets d’art, des voitures de luxe, de l’hôtel particulier situé sur l’avenue Foch, de 101 pièces avec hammam et discothèque, décoré des marbres et pourvue de robinets recouverts d’or et une somme colossale estimée à 150 millions d’euros.
.
Dirigée depuis 1979 par Teodoro Obiang Nguema, qui détient le record de longévité au pouvoir en Afrique, la Guinée Equatoriale a contesté ces poursuites françaises devant la Cour internationale de justice. Dans l’attente de l’issue de cette procédure, l’hôtel particulier de l’avenue Foch, présenté comme des locaux diplomatiques, ne peut être confisqué.
Teodorin Obiang est le premier dignitaire à être jugé dans le cadre des procédures dites de « biens mal acquis » lancées en 2010 en France. La justice française enquête également sur les patrimoines édifiés en France par des proches de Denis Sassou Nguesso (Congo), du défunt Omar Bongo (Gabon) ou encore du président centrafricain déchu François Bozizé.