Gitega, le 21 novembre 2017 (Net Press). Après l’arrestation suivie de l’emprisonnement de l’ancien membre de l’association chrétienne pour l’abolition de la torture, Germain Rukuki, Nestor Nibitanga, ancien président de l’association pour la protection des droits de l’homme et des personnes détenues (Aprodh) dans la province de Gitega, a été arrêté à son domicile ce mardi 21 novembre 2017 par la police présidentielle de Gitega .
Son épouse affirme que la famille a été réveillée par les voisins, l’informant qu’une armada de policiers conduite par le commissaire provincial de la police ainsi que le patron du service national des renseignement de Gitega. Elle explique qu’une fouille-perquisition a été opérée à leur domicile situé au quartier de Musinzira dans le centre ville de Gitega. Elle affirme également qu’aucune arme n’a été saisie à cet endroit. Après cette fouille-perquisition, l’activiste des droits de l’homme arrêté et transféré manu militari au service secret de Gitega.
Dans cette même rubrique des arrestations, Edouard Ndayisaba, ancien officier de l’armée burundaise résidant dans la commune Makamba, a été accusé de fraude dans ce service même si son dossier est toujours pendant devant la justice, a été réveillé ce mardi le 21 novembre 2017 par l’invasion des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, procédant à la fouille-perquisition en bonne et due forme.
Cet acte a été mal vu par la population de cette entité ainsi que la police qui a refusé d’emboiter le pas à ces Imbonerakure car Edouard Ndayisaba, expliquant que les Imbonerakure ne peuvent pas substituer à la police pour mener une fouille-perquisition et sans mandat.
Burundi - Droits de l’Homme
L’Acat Burundi dresse un rapport de monitoring des violations des droits de l’homme
Bujumbura, le 21 novembre 2017 (Net Press) . L’action des chrétiens pour l’abolition de la torture, Acat-Burundi, vient de publier un rapport de monitoring sur les violations des droits de l’homme au Burundi, pour les mois de septembre et d’octobre de cette année. Pour cette Ong, depuis le début de la crise en avril 2015, de nombreux cas de violations des droits de l’homme ont été enregistrés et dénoncés par les organisations de défense des droits de l’homme. L’Acat Burundi ne cessera de se joindre à cette importante mission de surveillance des violations des droits de l’homme au Burundi qui s’inscrit dans la lutte contre l’impunité.
En effet, la justice burundaise demeurant toujours à la solde de l’exécutif, ne permet pas aux victimes ainsi qu’à leurs familles d’exercer leur droit à une justice impartiale face aux abus et exactions réguliers des agents de l’Etat et leurs complices. Cette impunité est encouragée par le récent retrait officiel du Burundi du statut de Rome instituant la cour pénale internationale.
C’est un acte irréfléchi aux yeux des Burundais et de la communauté internationale car un pays comme le Burundi, théâtre des violations massives des droits de l’homme, y compris les crimes contre l’humanité, est le seul pays au monde entier qui a osé poser un tel geste. Toutefois, ces développements ne devraient pas décourager les défenseurs des droits de l’homme et tous ceux qui adhèrent au principe de lutte contre l’impunité au Burundi car ce retrait ne pourra pas freiner les procédures en cours devant la Cpi.
Aussi, il existe d’autres mécanismes régionaux et internationaux auxquels les défenseurs peuvent recourir pour enfin voir les présumés auteurs des violations des droits de l’homme traduits en justice. C’est pour cette raison qu’Acat-Burundi continue de bien documenter et dénoncer ces violations perpétrées au Burundi en toute impunité. Dans le présent rapport, 69 cas d’assassinats et de disparitions forcées, 134 cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, 44 d’atteinte à l’intégrité physique, ont pu être répertoriés au cours de la période couverte de septembre et octobre 2017,.Toutefois quelques cas emblématiques seront décrits à titre illustratif.
Les derniers développements du dossier Germain Rukuki, ancien membre de l’Acat en détention arbitraire depuis le 13 juillet 2017 sont également évoqués ainsi que d’autres cas illustratifs de violations des droits de l’homme enregistrés au cours de la même période.
Burundi - Economie
Le sous-sol burundais sur le point d’être exploité par une société canadienne
Bujumbura, le 21 novembre 2017 (Net Press) . Les études de faisabilité sur l’exploitation des minerais burundais éparpillés dans plusieurs coins du Burundi, tel a été un accord conjoint signé ce lundi 20 novembre 2017 entre le ministre de l’énergie et des mines, Côme Manirakiza et une société canadienne chargée de l’exploitation des mines Cvmr représenté par Kamlan Kossan .
Le ministre Manirakiza indique que les études vont commencer en 2018 pour prendre fin en 2019 dans les circonscriptions de Waga et de Nyabikere en province de Karusi et Mukanda, qui regorgeraient des gisements de Nickel et de vanadium.
Le Ministre Come Manirakiza ajoute que ces études viennent à point nommé car d’autres études de ce genre avaient commencé dans les provinces de Gitega et Ruyigi. Il estime que le Burundi regorge d’énormes gisements des minerais et que sa prochaine exploitation contribuera à l’amélioration de la santé économique du Burundi
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka produit son bulletin hebdomadaire n° 85
Bujumbura, le 21 novembre 2017 (Net Press) . Il couvre la semaine du 13 au 19 novembre 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’Homme qui ont été enregistrées. Au moins 6 personnes ont été tuées dont, 4 cadavres, 2 personnes ont été portées disparues, 18 torturées, 8 arrêtées arbitrairement et 5 victimes des violences basées sur le genre.
Le phénomène de cadavres continue à se manifester dans plusieurs endroits du pays et aucune enquête n’est diligentée, ce qui est très inquiétant. Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du Snr, des policiers ainsi que des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Ce bulletin relève des cas d’assassinat, de disparition, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des présumés opposants du 3ème mandat du Président Pierre Nkurunziza. Le bulletin s’insurge contre l’impunité des crimes qui est accordée aux proches du parti Cndd-Fdd. Des membres de ce parti impliqués dans différents crimes jouissent de l’impunité avec une complicité affichée des pouvoirs publics. Des actes d’intimidation lors de la journée du combattant où les hauts responsables du pays étaient présents ont été relevés dans ce bulletin.
Ce bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit du gouvernement du Burundi pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Rwanda – Politique
Ce que l’on savait moins sur l’histoire immédiate du Rwanda
Kigali, le 21 novembre 2017 (Net Press) . Des informations dignes de fois indiquent que l’épouse de l’ancien président rwandais parti en fumée dans le ciel de Kigali, Agathe Habyalimana, voulait renverser son époux pour contrecarrer la prise de Kigali par le front patriotique rwandais. Selon la même source, l’ancienne première dame du pays avait juré becs et ongles que le président Habyalimana ne pouvait pas donner le pouvoir aux soi-disant « Inyenzi", des cancrelats qui désignent dans ce contexte les Batutsi de ce pays.
Dans son ambition de chasser du pouvoir son mari, la première dame Agathe Kanziga Habyalimana voulait qu’il soit remplacer par son frère, en même temps conseiller militaire à la présidence de la république, lui-aussi tué lors du crash du 6 avril 1994, le colonel Elie Sagatwa. Dans cette démarche, la première dame Agathe Kanziga était aidée par son frère, le préfet de la préfecture de Ruhengeri, Protais Zigiranyirazo et le colonel Theoneste Bagosora, son cousin.
Selon nos sources, des inquiétudes planaient sur la mort du colonel Stanislas Mayuya, bras droit du président Habyalimana, qu’ une large opinion indexe rwandais impute à l’ancienne première dame d’être derrière ce crime. Le colonel Mayuya était présumé être successeur naturel du président Habyarimana.
Notre source estime que tout a commencé lorsqu’un haut gradé de l’armée, après une conversation téléphonique avec le président Habyalimana, aurait intimé l’ordre de tuer tout les Tutsis de Kigali. Le président Habyarimana avait répondu sèchement : « Commencez par moi », une réponse qui a fâché la première dame, Agathe Kanziga Habyarimana.
D’après les témoins, après la mort du président Habyalimana, la première dame et sa clique, en l’occurrence, le colonel Bagosora, auraient cherchéàa s’accrocher du pouvoir, un projet qui a été avorté avec la prise de Kigali par le front patriotique rwandais, Fpr,ce qui a obligé dame Kanziga Habyalimana à fuir en toute urgence vers l’Hexagone de François Mitterrand à l’époque des faits où la justice la guette malgré les soutiens de la France qui diminuent d’intensité petit à petit, le temps étant un grand remède du temps.
Une opinion dit que dans les intrigues du pouvoir, il faut craindre même ton fils. Macia Nguema, l’ancien président équato-guinéen, a été renversé par son fils Teodoro Obiang Nguema, la première dame du Zimbabwe Grace Mugabe avec sa génération 40 étaient derrière l’éviction du président Robert Mugabe, n’eussent-été les données qui ont subiteement changé et dont .
Burundi - Zimbabwe –Politique
"Des contacts qui rassurent", dixit le général Chiwenga
Harare, le 21 novembre 2017 (Net Press) . Lors d’une conférence de presse animée dans la soirée ce lundi 20 novembre au QG de l’armée, le général Constantino Chiwenga, le tombeur du président Robert Mugabe, a indiqué que l’ancien vice-président tombé en disgrâce de l’hégémonie Mugabe, va prochainement retourner sur Harare et que des contacts qui rassurent entre Mugabe et son ancien vice Président se poutsuivent.
Le chef d’état major de l’armée zimbabwéenne appelle Harare qui était descendu dans la rue pour exiger le départ du président Mugabe, de « rester calme est patienter " avant les nouvelles manifestations prévues dans 24 heures.
Le général Chiwenga, lors de sa sortie médiatique, indique que dans le cadre de ces entretiens avec le président Mugabe, « plusieurs garantis ont été données" et le président Mugabe « a accepté une feuille de route " pour une sortie de crise sans donner plus de précisions.
Plusieurs analyses qui fussent de partout à travers le monde indiquent que le vieux dirigeant, accusé de violations massives des droits des personnes humaines et de corruption, joue les dernières cartes afin d’obtenir des garanties de son immunité
Dans la même foulée, l’ancien vice président déchu depuis le 6 novembre 2017, Emmersson Mnangagwa, dans un communiqué rendu public dans la soirée de ce lundi, appelle le président Mugabe à démissionner et que son retour sera conditionné par le retour de l’ordre constitutionnel sur Harare ainsi que la paix et la tranquillité.
Et au moment ou nous mettons sous presse, des informations émanant de nos confrères de Cnn indiquent que le président Mugabe et son ancien vice président sont en cours de discussions et que la démission du président Mugabe longuement attendue par la communauté zimbabwéenne assoiffée par la chute du « crocodile zimbabwéen" va tomber incessamment.