Kirundo, le 13 janvier 2018 (Net Press) . Un corps sans vie d’un hippopotame a été découvert dans le lac Rweru frontalier avec le Rwanda, en province de Kirundo (Nord du pays).
Selon les témoins, des doutes planent sur la mort de cet hippopotame et certains privilégient l’hypothèse qu’il aurait été tué par la population de cette entité dans l’objectif de le consommer plus tard. Cette attitude en rappelle d’ailleurs une autre à Bujumbura où un hippopotame a été tué par des habitants de la localité de Kabondo, se bousculant après pour avoir des morceaux de sa viande.
Des sources sur place indiquent que cet hippopotame a été enterré "dignement" dans la soirée de ce vendredi 12 janvier 2018. Les mêmes sources n’écartent pas non plus que la population de cette contrée, au regard de leur attitude face à cette mort, ne puisse le déterrer afin de le consommer.
Une opinion se pose la question de savoir pourquoi le ministère de l’environnement ne fait pas son possible pour sauvegarder ces animaux rares, de grande valeur touristique et surtout protégés par les lois internationales, ciblant essentiellement des espèces en voie de disparition.
Burundi - Energie
Perturbations des activités au centre-ville suite à une panne de la Regideso
Bujumbura, le 13 janvier 2018 (Net Press). Dans l’avant-midi de ce 13 janvier, des citadins qui avaient besoin du courant électrique dans le centre-ville pour leurs activités ont été bloqués par un manque prolongé de ce produit. Les premières livraisons ont été aperçues peu après 14 heures.
La rédaction a contacté les services chargés de l’électricité à la Regideso à ce sujet. Ils ont informé d’une panne qui est survenue dans la cabine de cette société paraétatique et qui, en ce moment même, étaient sur place pour tenter de résoudre le problème. Selon les mêmes sources d’information, la panne était suffisamment sérieuse si bien qu’ils ne savaient pas le temps qu’allait prendre la réparation.
Quelques minutes après l’entretien, le courant électrique a été heureusement rétabli, permettant aux citoyens de travailler malgré les quelques heures de retard sur leur emploi du temps. Il est à signaler que le problème n’était pas uniquement le manque de courant électrique dans la ville, il y avait également celui, non moins important lui aussi, du manque de carburant dans la plupart des stations d’essence de la capitale. C’est le carburant de type "essence" qui fait défaut depuis quelques jours, aussi bien dans la capitale qu’à l’intérieur du pays.
Burundi - Politique - Anniversaire
53ème anniversaire de l’assassinat d’un premier ministre burundais
Bujumbura, le 13 janvier 2018 (Net Press) . Dans 48 heures, le Burundi se souviendra des 53 ans jours pour jour qui viennent de s’écouler après la mort de son premier ministre, Pierre Ngendandumwe. C’était le 15 janvier 1965 quand, dans la soirée de ce jour-là, alors qu’il venait de quitter l’hôpital clinique Prince Louis Rwagasore, en visite à son épouse qui venait d’accoucher, a reçu un coup de balles dans le dos.
Une semaine auparavant, le 7 janvier 1965, le roi du Burundi, Mwambutsa IV Bangiricenge, venait de nommer cette personne issue du parti Union et Progrès National (Uprona) du prince Louis Rwagasore. L’on rappellera ici que cette formation changera d’appellation quelques années plus tard, vers 1967, pour devenir Parti pour le Progrès National, gardant toutefois le même acronyme Uprona.
Selon des informations recueillies dans plusieurs manuels d’histoire, Pierre Ngendandumwe aurait été tué par un clerc tutsi d’origine rwandaise, Gonzalve Muyenzi, travaillant à l’ambassade américaine à Bujumbura. Ce dernier avait fui son pays en 1959 lors de la révolution sociale du 1er novembre 1959 au Rwanda. Il semble qu’en date du 21 février de la même année, il aurait confessé le meurtre du premier ministre.
Dans la capitale Bujumbura, une association avait été créée en sa mémoire il y a de cela quelques années, mais pour le moment elle n’est plus dynamique pour des raisons que la rédaction ignore. Signalons qu’un écrivain du nom d’Augustin Mariro, un retraité de l’Unesco, dans son livre "Burundi 1965 : la première crise ethnique, Genèse et contexte politique", place la première crise ethnique à cette période.
Burundi - Usa - Politique
« Pays de merde » : le groupe africain à l’Onu réclame des excuses à Trump
New York, le 13 janvier 2018 (Net Press) . Les ambassadeurs du groupe africain à l’Onu ont exigé vendredi 12 janvier, dans un communiqué au langage très fort, "rétractation" et "excuses" au président américain Donald Trump, condamnant ses propos "racistes" rapportés la veille sur l’immigration en provenance des "pays de merde".
Après une réunion d’urgence qui a duré quatre heures, le groupe s’est dit à l’unanimité « extrêmement choqué » et « a condamné les remarques scandaleuses, racistes et xénophobes » de Donald Trump « telles que rapportées par les médias ».
Le groupe exige ainsi « rétractation et excuses ». Il se dit « préoccupé par la tendance continue et grandissante de l’administration américaine vis-à-vis de l’Afrique et des personnes d’origine africaine à dénigrer le continent, et les gens de couleur ».
« Pour une fois, on est uni »
Il se dit « solidaire du peuple haïtien et des autres qui ont également été dénigrés » tout en remerciant « les Américains de toutes origines qui ont condamné ces remarques ». « Pour une fois on est uni », a souligné un ambassadeur à l’Afp, sous couvert d’anonymat.
C’est lors d’une réunion sur l’immigration avec des parlementaires à la Maison Blanche que Donald Trump s’est emporté jeudi sur l’immigration en provenance des « pays de merde », des mots qu’il a partiellement contestés.
« Ce ne sont pas les mots utilisés »
Sollicitée jeudi soir sur ces propos, la Maison Blanche n’avait pas contesté ou démenti, se bornant à souligner que Donald Trump se battrait « toujours pour le peuple américain ». Le président américain a réagi au tollé vendredi matin avec une formule alambiquée sur Twitter : « Le langage que j’ai utilisé lors de la réunion était dur mais ce ne sont pas les mots utilisés », a-t-il affirmé. Plusieurs parlementaires ont de leur côté affirmé avoir bien entendu ces mots, ou avoir eu confirmation de première main de la part de personnes présentes.
Burundi - Médias
Revue annuelle de la presse, le mois de juin 2017
1er juin 2017
Une vague d’arrestations qui inquiète. La police lourdement armée a procédé dans la matinée d’hier à une fouille-perquisition en zone Gihosha, commune Ntahangwa, suivie d’une arrestation de 5 jeunes, dont un certain Agathon Nimpaye, membre influent du parti mouvement pour la solidarité et le développement (Msd) et en même temps enseignant au lycée du Saint-Esprit. Ils ont été transmis manu militari au service national des renseignements, tout près de la cathédrale Regina Mundi. Les sources sur place indiquent que les interpellés sont accusés de tenir des réunions illégales dans un bar de cette circonscription appartenant à un agent de la Regideso et qui est parmi les arrêtés. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que leurs familles respectives n’ont pas le droit de leur rendre visite. Dans le même volet, nos sources rapportent qu’une vingtaine de jeunes ont été interpellés à la 2eme avenue, dans le quartier de Nyamugari au centre-ville de Gitega. Le chef de zone de Gitega urbain, Hussein Butoyi, indique que ces jeunes éveillent beaucoup de soupçons car ils ne se sont pas annoncés aux autorités administratives. D’autres sources sur place indiquent que ces jeunes sont constitués à majorité des maçons originaires de Bujumbura rural, dans la localité de Gasarara, qui s’étaient rendus au centre-ville de Gitega a la quête de l’emploi.
2 juin 2017
Deux Imbonerakure portés disparus. Aimé Arakaza, connu sous le sobriquet de Musaga, un militaire en retraite qui avait basculé dans le parti présidentiel Cndd-Fdd et membre influent de la ligue des jeunes Imbonerakure et Eddy Uwimana, connu comme un grand bandit et qui avait lui aussi basculé dans le parti de l’Aigle ont été portés disparus depuis ces derniers jours.
De concert avec le Major Pascal Minani, commandant du camp Muha et le commissaire Joris Ingabire, Aimé Arakaza était connu comme un grand sanguinaire des protestataires du 3eme mandat du président Nkurunziza, depuis Musaga. Nos sources indiquent que le sanguinaire n’hésitait pas à sillonner la zone avec une machette pleine de sang et un fusil de type pistolet pour faire peur à la population de Musaga connu comme contestataire du 3eme mandat de président Nkurunziza. Dans le même volet, deux membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires Imbonerakure, qui étaient parmi une bande composée de 7 imbonerakure qui semaient la peur en bastonnant les gens paisibles à la 2eme avenue de la zone Musaga, commune Muha, ont été arrêtés hier vers 19h 45 par les militaires en patrouille qui venaient porter secours. Les habitants de Musaga ont une peur bleue car les Imbonerakure qui patrouillent pendant la nuit appréhendent tout passant qui est soumis à la torture et sous le silence complice de la police. Dans un autre chapitre, Gilbert Ntunzwenimana, ressortissant de la commune Bugabira dans la province de Kirundo a été appréhendé hier à la frontière Rwando-Burundaise dans une localité de Gasenyi - Nemba, en possession de deux million trois cent mille en coupure de 100 et 10.000 fbu .Des milieux des hommes et femmes de la loi, se disent inquiétés par cette arrestation, d’autant plus que dans le code de procédure pénal, il n’y a aucune loi qui réprime le transport de l’argent vers d’autres pays.
3 juin 2017
La partie gouvernementale s’exhibe à travers tout le pays. Ce matin, des sympathisants du parti présidentiel ont manifesté à travers tout le pays. Contrairement aux tapages des autres manifestations antérieures, même la circulation n’a pas été très perturbée, ce qui a étonné plus d’un dans la capitale, où des gens sont habitués à des discours incontrôlés dans les rues à travers des micros. La rédaction a appris plus tard que les membres du parti de l’Aigle étaient descendus dans la rue pour dire merci aux présidents de la communauté de l’Afrique de l’Est, spécialement l’Ougandais Yoweri Museveni, le Tanzanien John Pombe Magufuli et le vice-président kenyan, qui avaient pris part au sommet de Dar-es-Salaam et qui ont refusé net de signer des accords de partenariat avec l’Union européenne tant que le Burundi est encore sous sanctions de le cette même Union. Ils en ont profité huer le président rwandais Paul Kagame. Cependant, l’on sait que tous les pays de la sous-région ne sont pas au même niveau dans cette coopération. En effet, le Rwanda et le Kenya ont déjà signé ces accords de partenariat au nom de la communauté de l’Afrique de l’Est, contrairement au Burundi, à la Tanzanie et à l’Ouganda. Les conditions exigées par ces deux présidents au dernier sommet ont poussé le Burundi à en faire un préalable pour que le Burundi signe ces accords, ce que la représentation de l’union européenne sur place en Tanzanie a rejeté aussitôt.
5 juin 2017
Arrêté pour ses fréquentations chez le voisin du Nord. Il s’appelle Privat Ndihokubwayo, un ancien agent de l’office burundais des recettes, Obr, et actuellement cadre au programme national de santé reproductive, Pnsr. Il vient d’être arrêté ce vendredi 2 juin 2017 à son domicile sis au quartier de Jabe, dans la zone Bwiza, commune Mukaza. Des agents du service national des renseignements ont fait irruption à son domicile, ont fouillé sa maison, mais aussi son ordinateur avant de l’emmener vers une destination inconnue. Ceux qui vivent dans son voisinage indiquent qu’il aurait été arrêté car il se rendrait souvent au Rwanda, un pays en mauvais termes actuellement avec Bujumbura. Selon les mêmes témoins, Privat Ndihokubwayo, qui se soucie par ailleurs très peu des questions politiques, n’avait pas de choix car sa famille se trouve au pays de Paul Kagame et il était de son devoir, en tant que chef de ménage, de la voir pour une quelconque assistance. Mais du côté de la police, rien ne filtre jusqu’à présent, ce qui inquiète outre mesure sa famille aussi bien restreinte qu’élargie.
6 juin 2017
La fièvre monte entre Bujumbura et l’Union européenne. Selon un communiqué rendu public ce 5 juin 2017, le gouvernement burundais affiche sa colère envers l’Union européenne car il affirme détenir des documents qui prouvent que l’Union européenne aurait joué un rôle dans la crise qui secoue le pays depuis 2014. Selon toujours les affirmations de Bujumbura, ces documents en question rapportent des faits "graves", - que l’on ne cite pas -, qui datent de 2014 et qui sont imputables à la délégation de l’Union européenne à Bujumbura. Le communiqué précise d’ailleurs que les faits remontent à plusieurs mois avant l’insurrection et la tentative de coup d’Etat de 2015. Selon le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, qui a lu la déclaration, l’Union européenne aurait financé des personnes physiques ou morales impliquées dans la déstabilisation du Burundi, avant de souligner que ces personnes sont sous mandat d’arrêt émis par la justice burundaise. Selon toujours ces révélations, ces dernières viennent de s’ajouter à d’autres éléments qui poussent le gouvernement burundais à penser qu’il y avait une main étrangère qui cherche à saboter le processus qui a conduit aux élections de 2015. Le communiqué termine sur des éventuelles conséquences fâcheuses relatives à l’unité des Burundais. Cette fièvre monte à la veille de la présentation du rapport sur les droits de l’homme au Burundi à Genève en Suisse du 14 au 15 juin 2017. Ces documents évoqués hier par le secrétaire général du gouvernement et porte-parole, seraient à l’origine de l’absence du représentant de l’Union européenne au Burundi aux travaux d’ouverture de la session parlementaire de juin.
7 juin 2017
Vers la mise en place d’un Msd pro Cndd-Fdd. Deux mois après la suspension des activités du parti mouvement pour la solidarité et le développement, Msd, d’Alexis Sinduhije, des informations indépendantes affirment qu’il y a un projet du Cndd-Fdd de créer un Msd parallèle ou "Nyakuri" qui soutient le parti présidentiel. Selon des informations concordantes, il y aurait depuis un certain temps un projet, - piloté par l’actuel Ombudsman -, de détruire le parti Msd. Il semblerait même que certains membres de cette formation politique jusqu’ici la plus soudée, auraient été approchés pour qu’ils demandent pardon, par écrit évidemment, au ministère de l’intérieur et de la formation patriotique. Les mêmes informations indiquent que dès que ce document est disponible, ceux qui auront apposé leurs signatures demanderont en outre une autorisation de se réunir en congrès extraordinaire visant à remplacer les institutions actuelles, à commencer par Alexis Sinduhije, président de ce parti et homme politique le plus vomi par Bujumbura. L’on rappellera que le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique avait suspendu les activités du Msd sur tout le territoire national pour une durée de 6 mois à partir du 4 avril 2017. Selon toujours ces informations, ces sanctions devraient prendre fin en date du 4 octobre 2017, probablement avec d’autres leaders de cette formation politique.
8 juin 2017
Fouille - perquisition très ciblée au Sud du pays. Des sources concordantes indiquent qu’une fouille-perquisition a été opérée ce matin sur la colline Jimbi, commune Kibago de la province méridionale de Makamba. Les habitants ont été surpris de voir que leurs ménages étaient encerclés et la colline pleinement investie par des policiers. Selon les même sources d’information, la police ciblait les ménages des militaires encore en activité, des retraités des ex-Fab ainsi que des membres des partis de l’opposition, dont l’Uprona non reconnu par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique. Même si aucune arme n’a été saisie, la police a informé qu’elle était à la recherche des armes qui grouillent dans cette contrée. Les mêmes habitants voient dans cette fouille-perquisition une politique de deux poids deux mesures car, s’il faut chercher des armes qui pullulent dans la région, la police devrait fouiller tout le monde, y compris les ménages des membres et sympathisants du parti au pouvoir et de ses satellites, des Imbonerakure car eux aussi peuvent posséder des armes, même illégalement.Ils demandent que la police soit professionnelle pour ne pas être soumise aux volontés des autorités politiques car, pour mériter le qualificatif d’institution républicaine, elle doit être au-dessus de la mêlée, concluent les mêmes habitants de Jimbi.
9 juin 2017
Neuf élèves du lycée de Gatete incarcérés. Neuf élèves, dont huit garçons et une fille, ont été arrêtés dans la matinée d’hier dans la province de Rumonge. En effet, des élèves du lycée de Gatete, de la commune et province Rumonge, ont emprunté la route macadamisée vers la province de Rumonge afin d’exprimer leur opposition au directeur du lycée qui ne fait que "dilapider les fonds de l’école". Cet emprisonnement a engendré un tollé chez tous les partenaires de l’éducation de cet établissement scolaire et les parents n’ont pas tardé à réagir en demandant que les élèves soient relâchés sans conditions. Les policiers qui les ont arrêtés ont de leur côté expliqué que les neuf étaient des meneurs de cette manifestation. La partie de la direction explique qu’il devrait y avoir une réunion de tous les partenaires de l’éducation de cette école, tout en précisant que les élèves font un montage et qu’il n’y a pas de détournements de fonds.
Au centre du pays, dans la province de Gitega, deux membres du parti Fnl proches d’Agathon Rwasa ont été arrêtés hier par des agents du service national des renseignements, accompagnés des forces de la police. La première arrestation d’un prénommé Jean Paul s’est déroulée sur la colline Bwoga, commune et province Gitega. Le deuxième, Edouard, également supporter d’Agathon Rwasa, a été arrêté sur son lieu de travail, un salon de coiffure, au quartier Yoba de la ville de Gitega. Le responsable de cette tendance politique dans la province de Gitega, Ferdinand Misigaro, indique que les mobiles de ces arrestations ne sont pas encore connus, mais comme à l’accoutumée, pense qu’il s’agirait des mobiles politiques liés uniquement à leur appartenance politique. Curieusement, la police indique ne pas être au courant de ces incarcérations.
10 juin 2017
Le parti présidentiel a encore une fois manifesté ce matin. Ce matin, plusieurs camions de type "Fuso" et qui avaient à bord plusieurs membres du parti de l’Aigle, des drapeaux aussi bien dans les mains que sur les véhicules, ont été remarqués sur la route nationale n° 3, en provenance de a province de Rumonge vers Bujumbura. Au niveau de Kanyosha, tout près du petit séminaire de cette zone, les camions garaient à côté des motos dont le plupart avaient été saisies de force auprès des motards qui venaient faire le taxi. Ils entonnaient une chanson qui rappelle le coup d’Etat du 13 mai 2015 car ils disaient que Niyombare a attaqué mercredi et il a fui jeudi. Dans Kamesa, au-dessus de la zone Musaga dans l’après-midi, certains d’entre eux, qui venaient de participer également à la manifestation, rentraient à motos et d’autres à bord des camionnettes de l’Etat, ce qui a fait dire à des témoins que cela n’est qu’une malversation des biens de la chose publique.