Bujumbura, le 26 février 2018 (Net Press) . Une grenade a été lancée dans la zone de Cibitoke située au Nord de la capitale, à la 15ème avenue, tout près d’une station d’essence Kobil vers 21h30 ce dimanche 25 février 2018, faisant trois blessés qui ont été admis au centre hospitalier Msf Belgique.
Des sources de cette entité indiquent que le ou les criminel(s) n’ont pas été identifiés malgré les dispositifs militaires et policiers qui se trouvent sur place pour appréhender l’auteur. Ils ont dû bloquer le pont Nyabagere reliant la zone de Ngagara à celle de Cibitoke.
Et au moment où nous mettons presse, la zone de Cibitoke, dans la localité dite " Ryakanyoni" était encerclée par une armada des militaires et policiers. Des arrestations en cascade des personnes qui n’avaient des cartes nationales d’identité ou qui ne sont pas inscrits dans les cahiers de ménage ont été observées.
Dans le même chapitre, un corps d’une nourrisson sans vie a été découvert ce samedi 24 février 2018 dans la localité de Mutakura. Ledit corps a été conservé dans une maison en cours de construction et il a été inhumé ce dimanche, en présence des autorités de base. Des témoins indiquent que la victime aurait été égorgée par sa mère qui était en quête de paternité de cet enfant.
Burundi - Politique
L’opposition contre le référendum constitutionnel
Arusha, le 26 février 2018 (Net Press) . A la veille du sommet des chefs d’Etat du 21 au 23 février 2018, l’opposition dans sa globalité avait envoyé une correspondance à ces derniers afin de tirer la sonnette d’alarme. Ils évoquent les risques et les menaces contenues dans le projet de la constitution, les conséquences de ce projet de constitution ainsi que la requête de l’opposition burundaise.
Concernant les risques et menaces, ces politiciens notent l’enterrement de l’accord d’Arusha, la négation et l’arrêt du dialogue inter burundais en cours à Arusha, la fin de la démocratie consensuelle, l’instauration du du pouvoir absolu du chef de l’Etat et la négation du principe de séparation des pouvoirs, l’institutionnalisation du monopartisme de fait, le bannissement des droits humains et l’institutionnalisation ainsi de l’exclusion politique et ethnique, l’institutionnalisation de l’impunité, la privatisation du service national des renseignements au profit du seul chef de l’Etat, l’allongement de la durée du mandat présidentiel, la remise en cause eu principe de la laïcité de l’Etat, la volonté de militariser l’administration territoriale ainsi que le mépris des anciens chefs d’Etat.
Quant aux conséquences, ces leaders évoquent la suppression de l’Accord d’Arusha, un coup d’arrêt au processus de dialogue inter burundais initié par la communauté de l’Afrique de l’Est, le risque d’une guerre civile suivi d’un désastre humanitaire qui embraseraient le Burundi et la région ainsi que le risque de fragilisation des organisations sous-régionales, régionales et internationales dans leurs missions d’asseoir la paix et résoudre les conflits dans le monde.
Concernant leur requête, ces politiciens avaient demandé au sommet des chefs d’Etat d’exiger de Pierre Nkurunziza l’arrêt immédiat du processus de changement de la constitution. Ils avaient également sollicité au sommet des chefs d’Etat d’exiger de Pierre Nkurunziza l’arrêt immédiat des exécutions sommaires, des arrestations et des emprisonnements arbitraires ainsi que des disparitions forcées des membres de l’opposition. Ils voulaient également une convocation d’une session de dialogue inter burundais.
Le document avait été produit a Dar es Salam en date du 19 février 2018 par le président du Cnared, le Dr. Jean Minani ainsi que par le bureau de l’opposition formé à Ngurdoto, composé de Léonce Ngendakumana et du professeur Evariste Ngayimpenda.
Burundi - Droits de l’Homme
La Fidh s’inquiète sur le prochain amendement de la constitution
Paris, le 26 février 2018 (Net Press) . Dans son report mensuel du mois de février 2018, la fédération internationale des droits de l’homme (Fidh), à travers son président Dimitris Christopoulus, s’inquiète sur le prochain amendement de la constitution et que selon lui, « la retouche de la constitution vient à jeter du feux au poudre".
La Fidh dit que les propos du président de la République, Pierre Nkurunziza, lors du lancement officiel de la retouche de la constitution, trace « une ligne rouge tracée à l’avance contre ceux qui constitueront une entrave pour le vote de cette loi élémentaire rénovée et préoccupante"
Dimitris Christopoulos déplore des arrestations en cascades des membres de l’opposition jugés d’enseigner de voter « non « et ajoute que cette retouche n’est qu’un trompe œil pour montrer la communauté burundaise est sur la voie de la démocratie.
Dimitris Christopoulos demande au conseil de sécurité des Nations unies qui va tenir une session sur le Burundi ce lundi le 26 février 2018, de prendre des mesures visant à empêcher la mise en application de l’amendement de la constitution et conclut que la ligue des jeunes du parti au pouvoir Imbonerakure sont cités dans des nombreuses violations de droits de l’homme.
Signalons que la semaine passée, au moins quatre personnes ont été assassinées dans différentes localités, dont trois victimes d’attaques à la grenade. La vie d’un homme dont l’identité n’a pas été communiquée est également en danger depuis son enlèvement par des agents du service national des renseignements dans la province de Cibitoke. Ses proches n’ont aucune nouvelle de la victime. L’on a également près de douze arrestations arbitraires. Parmi celles-ci, figurent deux magistrats de Gitega, dont le président de la cour d’appel de Gitega ; ainsi qu’un activiste des droits de l’homme qui finalement a été libéré quelques jours après son arrestation. Plusieurs personnes continuent également d’être arrêtées et accusées de sensibiliser au vote du « non » pour le referendum constitutionnel de mai 2018 du gouvernement burundais.
Burundi - Média
Des journalistes de plus en plus inquiétés
Bujumbura, le 26 février 2018 (Net Press) . Après la disparition mystérieuse du journaliste du groupe de presse Iwacu, Jean Bigirimana, qui a coulé beaucoup d’encre été et de salive, un autre journaliste reporter du même groupe de presse, Désiré Sindihebura, a été battu par les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les (Imbonerakure), dans son village natal, en commune Giheta de la province de Gitega..
D’après nos sources, l’évènement macabre a eu lieu dans un bistrot de cette entité où ce journaliste partageait un verre avec les membres de sa famille et ses voisins. Soudain, un groupe de jeunes du parti au pouvoir les Imbonerakure l’ont l’agressé, l’accusant de publier dans son journal des propos qui ternissent l’image du pays. Pour eux, notre confrère n’a pas un esprit d’aimer sa commune natale. Selon les mêmes informations, le journaliste Désiré Sindihebura a été admis dans l’une des cliniques de Gitega. Des témoins sur place affirment qu’après ce passage à tabac, ces Imbonerakure l’on dépouillé une somme de 70.000 francs burundais ainsi que deux téléphones portables et une chainette.
Burundi - Cameroun – Economie
Cameroun : Biya aurait dépensé près de 65 millions de dollars en déplacements
Yaoundé, le 26 février 2018 (Net Press) . D’après un rapport de l’ong transperncy international, le président camerounais, Paul Biya, depuis son accession au pouvoir, vient de passer 4 ans et demi d’absence au Cameroun en sillonnant les pays comme la Suisse, la France et les Etats Unis, des deplacements qui ont couté au tresors public de ce pays 64 millions de dollards.
Et pour estimer le coût des voyages, les auteurs ont simplement multiplié le nombre de jours par le prix d’une nuit d’hôtel à l’Intercontinental de Genève où Paul Biya a ses habitudes. A ces 65 millions de dollars, il faut ajouter les frais de location d’avion.
Selon cette enquête, les trois-quart de ces voyages sont d’ordre privé et pourtant, explique Emmanuel Freudhental, il est très probable que des fonds publics servent à financer ces déplacements. « Ca vient soit des budgets de la présidence, soit assez probablement aussi des caisses de la société nationale des hydrocarbures, parce qu’il y a à peu près la moitié de son budget qui est hors budget, donc qui est assez opaque, on ne sait pas exactement où va cet argent. »
Et un humoriste nigérien, Mahamane, dans son humour intarissable, indique que les medias privés de ce pays font des commentaires. Quand le président camerounais rentre de Genève au Cameroun, ils indiquent que « le président Paul Biya vient d’effectuer une visite officielle dans son pays »