Bujumbura, le 5 mars 2018 (Net Press) . Une personne a trouvé la mort dans la zone de Buyenzi alors qu’il tentait de voler les fils électriques de la société de distribution de l’eau et d’électricité, Regideso. Le corps de cette personne, connue sous le sobriquet de Dombolo, a été découvert dans la matinée de ce dimanche dans un caniveau situé à la 25ème avenue de la zone Buyenzi, un lieu dit Ruvumera.
Les informations recueillies sur place indiquent que ce voleur était en compagnie d’un autre qui est pour le moment dans un état critique. Les responsables de la Regideso demandent aux populations de collaborer avec les forces de l’ordre et l’administration de la même Regideso pour protéger ces fils électriques.
Dans le même volet sécuritaire, au moins quatre personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière. Parmi les victimes, figurent deux jeunes hommes tués à Busoni dans la province de Kirundo par des membres de la milice Imbonerakure, selon les proches d’une des victimes qui venait de rentrer d’exil. Un responsable local du parti au pouvoir a aussi été abattu par des militaires à Gitega en plus de huit arrestations arbitraires.
Parmi celles-ci, figurent des victimes d’arrestations par des miliciens imbonerakure, dont des personnes tabassées et torturées. Trois jeunes hommes interpellés par la police à Buganda sont également introuvables dans les cachots officiels.
Sur le même chapitre, un présumé voleur de vaches a été tué sur la colline Rusiga, dans la commune de Rugombo en province de Cibitoke au Nord Ouest du pays dans la nuit de ce dimanche 4 mars 2018, par des individus qui faisaient des rondes nocturnes. Les habitants de cette localité justifient ce meurtre par le fait que les criminels arrêtés sont souvent relâchés par après par la police après le versement des pots de vin.
Burundi - Politique
Quand la Cnidh s’en prend aux organisations radiées par Bujumbura
Bujumbura, le 5 mars 2018 (Net Press) . Dans une conférence de presse animée ce lundi 5 mars 2018, le président de la commission nationale indépendante des droits de l’homme au Burundi, Jean Baptiste Baribonekeza, s’en prend aux différentes organisations de la société civile radiées par Bujumbura, d’être derrière la rétrogradation de cette commission de la catégorie A vers B.
Jean Baptiste Baribonekeza affirme que les organisations de la société civile rayées par Bujumbura, en l’occurrence l’Acat, le Focode, l’Aprodh et le Forsc, de mèche avec la fédération internationale des droits de l’homme, Fidh, sont derrière ce mauvais classement dans le concert des organisations internationales des droits de l’homme. Selon lui, la Cnidh avait refusé de cautionner un faux rapport de la communauté internationale sur le génocide contre les Tutsi qui était en cours de préparation au Burundi.
Il avait également refuser de s’exprimer sur le 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza qui, selon Jean Baptiste Baribonekeza, relève de la compétence de la cour constitutionnelle, la seule qui devrait statuer sur la constitutionnalité ou non de ce mandat.
Jean Baptiste Baribonekeza dit que ces différentes organisations de la société civile, derrière leur mission de travailler pour la survie des droits de la personne humaine, se cachent les intérêts politiques et affirme que la commission va approcher ceux qui ont pris cette décision pour tenter de les convaincre sur le vrai visage de la Cnidh, avant de conclure que cette rétrogradation n’aura pas d’ impact négatif sur le financement de cette commission.
Burundi - Justice
L’ancien administrateur de la commune Nyabikere sous les verrous
Bujumbura, le 5 mars 2018 (Net Press) . Il s’appelle Léonidas Nakumuryango, membre du parti présidentiel Cndd-Fdd, ancien administrateur de la commune Nyabikere, dans la province de Karuzi. Il est écroué à la prison centrale de Mpimba à Bujumbura après un transfert de la prison de Gitega où il était détenu depuis mercredi le 28 février dernier.
Cette détention est confirmée par des sources concordantes qui indiquent que cet ancien administratif de Karuzi est accusé de détournement de sacs de ciments destinés à construire un terrain de football de cette province. Les sources judiciaires se contentent de dire qu’il est détenu pour des raisons d’enquêtes sur d’éventuelles corruptions dans le chef de cette personne.
Les mêmes sources d’informations indiquent qu’il est encore tôt d’établir un éventuel lien entre son emprisonnement et celui de l’ancien président de la cour d’appel de Gitega qui serait lui aussi poursuivi pour des raisons de corruption dans une affaire de sacs de ciments délivrés par le président de la République.
Burundi - Confessions Religieuses
Le premier vice-président de la République dans la messe à Kinindo
Bujumbura, le 5 mars 2018 (Net Press) . Que le premier vice-président de la République prie à la paroisse Regina Pacis de Kinindo, cela paraît anodin car Gaston Sindimwo est un chrétien catholique qui a le droit d’entrer dans n’importe quelle église établie sur tout le territoire national, voire de l’étranger.
Mais, à côté du ministre chargé de l’environnement, Célestin Ndayizeye et de l’inspecteur général de la police, André Ndayambaje, le premier vice-président venait également se joindre aux membres de la chorale de Kinindo, messe de 10h30, qui avaient organisé des cérémonies de vœux pour l’année 2018.
Pour rappel, Gaston Sindimwo avait déjà visité la paroisse Regina Pacis de Kinindo et avait promis d’acheter des uniformes pour cette chorale. Il était venu sur invitation de ce groupe, sur l’initiative de Marie Claire Burikukiye dont on dit qu’elle est la fille naturelle du prince Louis Rwagasore. D’après des informations indépendantes, cette dame, aujourd’hui députée au sein de l’Eala, figure très emblématique de l’Uprona tendance Concilie Nibigira, aurait empoché les fonds pour l’achat de ces uniformes de la part de Gaston Sindiimwo, ce qui a été fait car, tous les membres de la chorale portaient des habits neufs dans la messe d’hier.
Gaston Sindimwo et l’abbé de la paroisse Kinindo, Agapit Nindorera, se connaissent très bien depuis longtemps car de par le passé, le premier vivait dans la zone de Nyakabiga alors que le second était curé de la paroisse Saint Sauveur de Nyakabiga. Il était donc à l’aise en accueillant sa connaissance de longue date.
Dans son homélie, le curé a beaucoup insisté sur le comportement des chrétiens pendant la période du carême. Pour lui, un bon chrétien ne vole pas, il ne tue pas, il ne court pas derrière les femmes d’autrui, il adopte un comportement exemplaire pendant tout ce trajet de 40 jours de carême afin d’être en accord avec la victoire de Pâques.
Avant de clôturer la messe, le curé a remercié le premier vice-président de la République qui soutient toujours la chorale de Regina Pacis de Kinindo, tout en l’informant que cette paroisse organise au mois de juillet des cérémonies d’ordinations sacerdotales, une forme d’invitation en somme.
Burundi - Sport
L’athlète Francine Niyonsaba classée championne du monde en salle de 800 mètres
Londres, le 5 mars 2018 (Net Press) . L’athlète burundaise Francine Niyonsaba a été classée championne du monde en salle de 800 mètres ce dimanche le 4 mars 2018 à Birmingham, en Grande Bretagne. Selon le site du journal en ligne Rfi, Francine Niyonsaba a emporté en 1 min 58 sec 31 devant l’Américaine Ajee Wilson (1 :58.99 ) et la Britannique Shelayna Oskan (1 :59.81).
Si mademoiselle Francine Niyonsaba fait la fierté des Burundais, il y a tout de même un Rubicon qu’elle ne parvient pas à franchir, celui de la Sud-africaine Castel Semenya. La Burundaise l’emporte toujours quand cette athlète mythique est absente. La dernière fois qu’elles étaient ensemble en compétition, lors du dernier tour, l’on a eu l’impression que Castel Semenya poursuivait la course devant Francine Niyonsaba qui restait plutôt sur place.