Bujumbura, le 26 mars 2018 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi, l’ancien homme fort du parti de l’Aigle et qui fut admis à la prison centrale de Mpimba pendant 8 ans avant de prendre le large, Hussein Radjabu, a été élevé à la tête du mouvement rebelle, Forces Républicaines du Burundi, Forebu, ce 23 mars 2018.
Selon nos sources, les membres du comité directoire ont discuté sur la mise en cause des accords d’Arusha par Bujumbura depuis que le président Pierre Nkurunziza a brigué son 3ème mandat. L’on saura que cette nomination intervient après que les trois responsables de ce mouvement eurent été enlevés sur le sol tanzanien et portés disparus.
Cette situation pousse une certaine opinion à se poser la question de savoir si l’ancien président du Forebu, le général Godefroid Niyombare est toujours en vie. Car, depuis qu’il a fui le pays au mois de mai 2015, aucune trace de cet homme qui promettait pourtant qu’il allait venir à la tête des blindés très prochainement pour débarrasser le pays de Pierre Nkurunziza. Ce n’est pas encore le temps, plus de deux ans après.
Parlant toujours de l’opposition en exil, lors d’une correspondance adressée au président de la plateforme de l’opposition, Cnared-Giriteka, Dr Jean Minani, Chauvineau Mugwengezo de l’Upd, Charles Nditije de l’Uprona non reconnu par Bujumbura et Fréderic Bamvuginyumvira du Frodebu, fustigent l’utilisation des fonds de la plateforme pour des fins obscures. Ils accusent le Dr Jean Minani de ne pas tenir des réunions mensuelles comme prévu par le règlement d’ordre intérieur. Nombreux observateurs indiquent que le Dr Jean Minani serait sur le point d’être viré à la tête de cette plateforme.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme évoquent le décès d’un homme après avoir subi des actes de tortures dans les cachots de la police à Cankuzo durant un mois. La police a nié sa responsabilité et tenté de noyer les circonstances de son décès en publiant une attestation médicale justifiant d’un décès suite à une maladie.
Par ailleurs, au moins cinq personnes ont été arrêtées dans différentes localités, dont certaines par des membres de la milice imbonerakure. Parmi elles, figurent des militants du parti d’opposition Fnl d’Agathon Rwasa. Les mêmes milieux s’inquiètent également de la libération de certains criminels avérés qui ont bénéficié de la grâce présidentielle alors qu’ils ont été condamnés pour des actes de torture, infraction grave et impardonnable selon la loi et le décret n 100/003 du 18/01/2018 portant mesure de grâce.
Burundi - Politique
L’Olucome saisit le facilitateur dans le conflit burundais
Bujumbura, le 26 mars 2018 (Net Press) . L’Olucome, à travers une correspondance adressée au facilitateur dans le conflit burundais, Benjamin William Mkapa, l’informe que le président Nkurunziza vient de sortir un décret du 18 mars 2018 portant convocation des électeurs pour le référendum constitutionnel prochain.
Il s’étonne de voir que le gouvernement du Burundi fait la sourde oreille face à la misère qui ronge les citoyens et à l’appel du facilitateur lui demandant de suspendre le processus d’amendement de la constitution. Pour cet observatoire, le gouvernement cherche par tous les moyens de s’éterniser au pouvoir tout en mettant de côté les préoccupations de la population.
Il décrit la misère des fonctionnaires burundais qui ne parviennent plus à joindre les deux bouts du mois car les salaires sont maigres, le taux de chômage qui atteint 65%, le taux de croissance économique qui est de - 1,3% , des biens et services dont les prix ont augmenté suite à une inflation de 14,6% alors que le revenu par habitant est de 300 dollars américains , donc moins d’un dollar par jour.
Suite à cette situation on ne peut plus critique, l’Olucome demande au facilitateur de faire un autre appel au président du Burundi en vue d’annuler ce décret du 18 mars 2018 pour attendre que les conclusions des pourparlers externes se prononcent sur l’amendement de la constitution.
L’observatoire demande en outre au facilitateur d’organiser dans l’urgence un 5ème round des pourparlers externes pour aboutir à des solutions durables à la crise actuelle et aux cycles de violences antérieures. Il demande enfin aux diverses institutions concernées par la crise burundaise de faire pression pour qu’il y ait un accord additionnel à travers le dialogue inter burundais piloté par l’Eac.
Burundi - Confessions Religieuses
Le pape souhaite à sa manière une bonne et heureuse semaine sainte de Carême aux citadins
Vatican, le 26 mars 2018 (Net Press) . Le Saint Père vient de nommer, ce 24 mars 2018, un nouvel archevêque de Bujumbura, en la personne de Mgr. Gervais Banshimiyubusa. Il vient de remplacer le premier archevêque de cet archidiocèse, Mgr. Evariste Ngoyagoye, 77 ans, qui s’en va pour des raisons de retraite.
Mgr. Gervais Banshimiyubusa était jusqu’à ce jour évêque du diocèse de Ngozi et a été pendant longtemps président de la conférence épiscopale du Burundi, avec comme vice-président Mgr. Evariste Ngoyagoye.
Il n’était pas très connu par les chrétiens de la ville de Bujumbura mais il est néanmoins connu, surtout ceux qui l’ont côtoyé sur le banc de l’école, pour son calme et pour ses positions nettes, sans ambigüité et objectives. La rédaction fournira les détails sur ce nouvel archevêque dans ses publications ultérieures. La semaine sainte a débuté ce dimanche 25 mars 2018.
Burundi - Suisse - Coopération
Le président de l’assemblée national demande la levée des sanctions contre le Burundi
Genève, le 26 mars 2018 (Net Press) . Au cours de la 138ème réunion des parlementaires qui se tient actuellement à Genève en Suisse, le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, a demandé à ce que la communauté internationale aide pour que les sanctions prises contre le Burundi soient levées. Pour cette personne, le Burundi a recouvré la paix et la sécurité, d’où ces dernières n’ont plus raison d’être.
Il est revenu sur la situation des réfugiés de notre pays qui sont poursuivis par la justice burundaise. Il reconnaît qu’il s’agit d’un droit le fait d’accorder un asile à des nécessiteux mais, d’après lui, dès qu’une personne est recherchée par la justice de son pays, ce droit d’asile ne peut plus être brandi.
Va-t-il convaincre ? C’est la grande question car les personnes auxquelles Pascal Nyabenda s’adresse sont très informées sur la situation qui prévaut Burundi, surtout en ce qui concerne l’indépendance de la justice et la situation des droits de l’homme. En tout cas sur ces volets, l’image du Burundi est peu reluisante sur la scène internationale, même avec des informations erronées, comme aile le dire Bujumbura.
Burundi - Afrique du sud – Politique
L’ex président Sud-Africain Jacob Zouma dans le collimateur de la justice dès avril
Pretoria, le 26 mars 2018 (Net Press) . L’ex-président Jacob Zuma pourrait être présenté devant la justice dès le mois d’avril pour répondre des chefs d’accusation de corruption, fraude et blanchiment d’argent dans une affaire de vente d’armes, ont rapporté dimanche plusieurs médias sud-africains.
Selon News 24, l’ex président a affirmé que la première audience du procès de Jacob Zuma devrait avoir lieu le 6 avril devant un tribunal de Durban (nord-est). L’ancien patron du Congrès national africain (Anc) est visé par des accusations de corruption, fraude et blanchiment d’argent dans une ancienne affaire de vente d’armes.
Le dossier à charge à l’encontre de Jacob Zuma a été renvoyé le 16 mars devant un tribunal, accusé d’avoir touché des pots-de-vin du groupe français d’électronique Thales, en marge d’un contrat d’armement géant de près de 4 milliards d’euros conclu en 1999. Thales, qui a remporté une partie de ce contrat pour l’équipement de navires militaires, est également poursuivi dans cette affaire.
Mis en cause depuis des mois dans une longue liste de scandales, Jacob Zuma, 75 ans, a démissionné le mois dernier de son mandat de président sous la pression de son parti, le Congrès national africain (Anc, au pouvoir). Son successeur, Cyril Ramaphosa a été élu le 15 février.