Muyinga, le 18 mai 2018 (Net Press) . Trois militants mandataires de la coalition Amizero y,abarundi ont été arrêtés au bureau de vote de l’école fondamentale de Ruhombo en commune Butihinda, en province de Muyinga, au Nord du pays.
Quatre personnes ont été arrêtées au centre de vote Muramvya III et une autre au centre de vote du Lycée de Muramvya. Selon les témoins, ils sont accusés d’avoir déchiré les bulletins de vote
Et dans la même foulée, deux membres de la coalition Amizero y’Abarundi ont été arrêtés à Makamba par l’administrateur de cette commune et sont incarcérés au commissariat de la police.
En province Rumonge, 72 mandataires de la coalition Amizero y’Abarundi ont été privés de superviser les opérations de vote du referendum constitutionnel. Selon des sources sur place, en commune Muhuta, deux militants, un mandataire et un membre de la coalition Amizero y’Abarundi n’ont pas été autorisés à prendre part aux opérations par le président du bureau,
Et selon des sources de Cankuzo, Gérard Njejimana, membre de la coalition Amizero y’Abarundi, a été arrêté dans la matinée de ce vendredi sur la colline Bumba, commune Gisagara, par quelques éléments de la police nationale qui le taxaient « de mandataire irrégulier "
Des sources sur place indiquent qu’il a été libéré pour éviter une réaction des militants de cette coalition qui étaient enragés de colère.
Burundi - Politique
Le Burundi participe au vote référendaire de la constitution
Bujumbura, le 18 mai 2018 (Net Press) . Dans notre édition d’hier, nous faisions état de la mobilisation des populations des zones de Kinindo et de Rohero vers les bureaux de vote dans l’avant-midi. La rédaction avait informé que ses envoyés spéciaux n’étaient pas encore revenus, d’où l’on a décidé de fournir ces informations en différé.
Ainsi, après les campagnes de sensibilisation de voter pour « non » ou pour " oui " menées par les différentes formations politiques, en l’occurrence le parti présidentiel (Cndd-Fdd) et ses acolytes et les différents partis de l’opposition qui n’ont pas fui le pays (La coalition Amizero y’Abarundi, le parti Sahwanya Frodebu), le coup d’envoi était fixé ce 17 mai 2018.
Quatre millions d’électeurs ont participé au vote référendaire de la constitution qui va permettre au président Nkurunziza de rester au pouvoir jusqu’en 2034. Selon des sources officielles, 70 articles de la constitution du 5 mars 2005 pourraient être modifiés.
Hier, une armada de journalistes restés au pays ont envahi les collines et les communes du pays pour la synergie des medias pour la couvertures médiatique. Les bureaux de vote ont été ouverts ce matin du 17 mai vers 5 hoo où, selon les ondes de la radio nationale, la population s’en presse pour aller voter afin de retourner vaquer à leurs activités quotidiennes. A Bujumbura, dans la matinée de ce jeudi, le centre-ville était presque vide d’hommes, les magasins étaient fermés
Selon des résultats provisoires livrés par la Ceni ce 18 mai 2018, le oui a gagné un peu partout dans le pays, ce qui n’est pas du tout une surprise, d’après les opinions de plusieurs personnes qui ont suivi de près ces élections et interrogés par nos journalistes-reporters dans plusieurs zones de la capitale.
La soirée de ce mercredi 16 mai, au campus Mutanga, à l’université du Burundi, régnait une psychose de peur car une imposante équipe de policiers sillonnaient dans tous les coins du campus, des membres de la ligue des jeunes Imbonerakure faisaient des rondes nocturnes juste à l’entrée du campus et avec consigne de ne pas entrer au-delà de 21 hoo.
Les citadins se sont levés très tôt le matin pour aller s’exprimer en « non » ou en « oui « et une imposante équipe de forces de l’ordre en cortège, au bord des camionnettes pickup à vitres teintées, faisaient des navettes au centre-ville et dans les quartiers.
Une retouche vivement protestée par l’opposition en exil !
L’opposition et la société civile critiquent la tenue de ce referendum dont l’objectif est d’enterrer définitivement les accords d’Arusha de 2000 qui avaient pourtant mis fin à la guerre civile qu’avait connu le pays depuis son indépendance. L’on saura que Bujumbura avait essayé en 2014 de retoucher la constitution via la chambre basse du parlement, un projet qui a été vite rejeté. En 2015, le président Nkurunziza accédait à son troisième mandat qui a été vivement contesté lors des manifestations qui ont emporté plus de 1200 morts et plus ou moins 400.000 qui ont fui le Burundi vers les pays limitrophes et en Europe.
Burundi - Humanitaire
Le staff de l’ambassade des Etats Unis au Burundi au chevet des victimes d’inondation
Bujumbura, le 18 mai 2018 (Net Press) . Accompagné par le chargé d’affaires publiques, Christopher Smith, le personnel burundais et étranger de l’ambassade des Etats Unis au Burundi, ont remis un aide composée par des habits et des chaussures ce mardi 15 mars à la Croix Rouge Burundi pour assister aux victimes d’inondation de la ville de Bujumbura et aussi en zone Gatumba, commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural.
Le Chargé d’affaires publiques, Christophe Smith, dit que les victimes des différentes inondations sont les voisins du personnel de l’ambassade et qu’il est impératif que le staff puisse être au chevet de ces victimes.
De son côté, le porte –parole de la Croix Rouge burundaise, Alexis Manirakiza, remercie vivement l’initiative du personnel de l’ambassade et appelle les autres secteurs de la vie nationale à leur emboiter le pas, avant d’affirmer que ce geste philanthropique va aider 10.000 sur trente mille ménages victimes des inondations et qui ont besoin d’aide d’urgence.
Burundi - Administration
Une grogne à l’université du Burundi !
Bujumbura, le 18 mai 2018 (Net Press) . Selon des informations concordantes, les assistants et le personnel d’appui à l’université du Burundi viennent de passer presque deux mois sans percevoir leurs salaires.
Selon le témoin qui a requis l’anonymat, le motif de ce non-paiement de salaire reste inconnu et ces derniers ont du mal à faire vivre leur familles respectives.
Burundi - Justice
Le processus référendaire punit les "irréductibles"
Karusi, le 18 mai 2018 (Net Press) . Selon des informations en provenance de cette province, le tribunal de grande instance de cette entité administrative a condamné à trois mois de prison un homme, Salvator Nyandwi, accusé d’avoir déchiré sa carte électorale devant les votants et en plein vote.
Selon des sources d’informations concordantes, c’est la quatrième personne qui est condamnée pour la même infraction. Avant lui, il y avait deux personnes, Prosper Nshimirimana et Jean Claude Ntimpirangeza, qui ont été condamnées à deux ans de prisons dans la province de Ruyigi pour avoir déchiré elles aussi leurs cartes de vote.
Un dernier, Lambert Harerimana, a été condamné à trois mois de prison par le tribunal de grande instance de Mukaza, en mairie de Bujumbura. Il est accusé d’avoir tenté de voter deux fois au référendum de mai 2018.
Burundi - Confessions Religieuses
Les musulmans démarrent leur mois de ramadhan
Bujumbura, le 18 mai 2018 (Net Press) . Ce 17 mai 2018, les musulmans du Burundi se sont joint aux autres du monde entier pour entamer leur mois de jeûne ou ramadhan. Les chefs de cette religion avaient demandé, le 16 mai 2018, aux musulmans, de rendre encore plus fort l’amour à l’occasion de ce mois de ramadhan.
Durant ce mois, les musulmans sont caractérisés par de bonnes actions et mangent une fois par jour, au coucher du soleil et arrêtent de boire et vont jusqu’à observer également l’abstinence sexuelle pour les couples mariés.
A la lecture du Coran musulman, l’on sent que cette religion est aux antipodes de l’Eglise catholique romaine quant à leur vision. En effet, si l’Eglise Catholique estime que Jésus Christ est né en Israël, d’où une vénération hors norme de la part des catholiques, le Coran estime que ce pays a été maudit par Allah, leur Dieu. Ce pourrait expliquer les heurts qui arrivent souvent entre chrétiens et musulmans dans certains pays.
Enfin, l’on constatera que chaque fois que les musulmans observent ce mois de jeûne, les produits vivriers deviennent chers sur le marché, y compris les boissons locales. La rédaction s’est toujours posée cette question mais jusqu’à présent, aucun musulman n’a tenté une réponse.
Burundi - Education
Le lycée Sainte-Thérése de Gitega souffle ses 5o bougies
Gitega, le 18 mai 2018 (Net Press) . C’est l’hebdomadaire "La Voix de l’Enseignant" qui l’annonce et précise qu’à la cinquantième année d’existence, le lycée Sainte-Thérése de Mushasha dresse le bilan positif en matière d’Education et de formation. Ses anciens élèves gardent un comportement digne et responsable, lit-on dans les discours de circonstance. Ils prospèrent dans leur vie active. Le représentant du gouvernement, qui est la ministre de l’éducation, elle aussi apprécie positivement l’apport de l’Eglise Catholique dans l’Education et le développement du pays.
Mais tout n’est pas que rose dans ce ministère de l’éducation car les textes régissant le prêt –bourse suscitent des interrogations. Certaines dispositions des textes fixant les conditions de prêt –bourse aux étudiants des 3 cycles de l’université recèlent des articles qui sont limitatifs et qui sèment des inquiétudes pour les étudiants.
Par ailleurs, l’équivalence des diplômes universitaires crée des frustrations, trouve la Voix de l’Enseignant. En effet, les licenciés de l’ancien système s’insurgent contre la décision du gouvernement de donner à leur diplôme la même valeur administrative que celui de baccalauréat, en violation de l’ordonnance ministérielle No 610/1909 du 28 Novembre 2012 qui donnent aux détenteurs des anciens diplômes de licence ou d’ingéniorat le grade de master 1.
Les diplômés professionnels d’enseignement secondaire du cycle inférieur des humanités à l’Institut de Pédagogie Appliquée et de l’Ecole Normale Supérieure, quant à eux, réclament que leur soit accordée l’équivalence de Baccalauréat du nouveau système BMD. De leur part, les lauréats du nouveau système réclament une loi garantissant la valeur de leurs diplômes.
Mais alors, "La Voix de l’Enseignant" se pose une question. Est-ce que les retards à l’école sont-ils punis ?? Les écoles ouvrent leurs portes à 7 heures 20 minutes ou 7 heures 30 minutes. Mais des fois, à 8 heures et même au-delà, les gens voient des élèves qui se rendent à l’école. Ceci s’observe beaucoup dans des écoles privées. A 11 heures, ce sont les mêmes élèves qui déambulent dans les rues de Bujumbura. On risque de conclure, des fois sans se tromper que la rigueur à la discipline laisse à désirer. Si on ne les éduque pas à respecter l’heure de travail, qu’est-ce qu’on leur donne. On sait que le temps, c’est de l’argent.