Bujumbura, le 30 juin 2018 (Net Press) . Dans son édition d’hier, la rédaction faisait état de l’enlèvement du premier secrétaire de la Sobugea, Amissi Hakizimana, par des personnes à bord d’une voiture aux vitres fumées. Elle indiquait que la victime a été conduite vers une destination inconnue.
L’on a appris que les personnes en question seraient des agents du service national des renseignements et que M. Hakizimana serait détenu dans ses cachots tout près de la cathédrale Regina Mundi. Les mêmes informations précisent qu’il serait en train d’être interrogé sur les activités de son syndicat. Ce dernier, au regard de cette menace, vient de projeter une grève en date du 9 juillet 2018 si jusque-là il n’y a pas de solution entre les deux parties.
Burundi - Ua - Mauritanie - Corruption
L’Union africaine se penche sur la lutte contre la corruption
Nouakchott, le 30 juin 2018 (Net Press) . Le 31ème sommet des chefs d’Etat africain se déroulera du 1er au 2 juillet 2018 à Nouakchott en Mauritanie. Le thème central sera la lutte contre la corruption en Afrique. La question de l’évolution politico-sécuritaire du Burundi sera également à l’agenda de ce sommet comme le confirment les informations en provenance de ce pays.
Mais un peu avant ce sommet, des organisations de la société civile se sont réunies en date du 29 juin 2018 pour dénoncer l’usage abusif des moyens de l’Etat pour ce sommet alors qu’une famine frappe l’Est de ce pays. Elles ont décrié l’inflation des réunions de l’Union africaine et rappelé que des dirigeants africains ne tiennent jamais leurs engagements. Ils prennent pour exemple le fait que le gros des présidents africains se sont engagés à travers des sommets du genre, d’investir plus de moyens dans l’agriculture, un engagement qui n’a été tenu que par quelques chefs d’Etat, d’où un bilan mitigé de l’agriculture de la plupart des pays africains.
Burundi - Droits de l’Homme
Pour plus de respect des droits de l’homme, exige la Parcem
Bujumbura, le 30 juin 2018 (Net Press) . Cette Ong locale voudrait que les droits de l’homme soient respectés dans le pays, d’où elle a écrit à cinq ministères concernés par la question des droits de l’homme car leurs violations sont encore perceptibles au Burundi. A travers cette correspondance, la Parcem fait savoir qu’il faut éduquer les populations pour qu’elles connaissent leurs droits et leurs limites, sans oublier la lutte contre l’impunité. Tels sont les propos du président de la Parcem lors de la conférence de presse tenue ce vendredi 29 juin 2018.
Burundi - Education
Parution du journal hebdomadaire la voix de l’enseignant
Bujumbura, le 30 juin 2018 (Net Press) . D’emblée, le confrère estime qu’il y a une éducation discriminatoire à l’égard des filles. En effet, il regrette une mesure misogyne qui viole les droits des enfants quant à leur éducation. Une mesure contraire aux objectifs de développement durable, notamment le 4ème qui vise l’assurer de l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. Pourquoi une telle mesure ? Quelle est la plus-value de la mesure ? S’interroge le journal la voix de l’enseignant.
Par ailleurs, tous les cours doivent être liés à l’Entrepreneuriat. Les enseignants sont amenés à expliquer à leurs apprenants comment les différents cours sont liés à l’entrepreneuriat pour qu’ils aient l’envie de les suivre. C’est l’entrepreneuriat qui leur donnera une vie meilleure après leurs études en créant des projets générateurs de revenus. A cela s’oppose le manque de capitaux, un problème qui pourrait être résolu par le gouvernement en octroyant de micro crédits aux jeunes.
Il y a cependant un rite nocif et dangereux : « enterrer les examens », notent les enseignants. La consommation des boissons alcoolisées par les jeunes, surtout scolarisés comme produit désaltérant, ayant des effets antidépresseurs, les poussent à se saouler la gueule pour fêter la fin des examens. Ce rite connu sous le jargon d’ « enterrer les examens » se déroule dans les bistrons et le boites de nuit. Ces rencontres qui commencent dans une ambiance de convivialité se terminent, le plus souvent par des bagarres, des accidents et des aventures sexuelles. Les autorités administratives représentant l’État, les autorités scolaires et les parents sont au courant de ce qui se passe au cours de ces rencontres, mais n’agissent pas assez pour contrer cette pratique porteuse de tous les dangers pour les jeunes.
En bref , conclue la voix de l’enseignant, la journée de samedi est en passe d’être supprimée comme fériée pour augmenter le temps scolaire. Ceci a été dit par Chantal Bajinyura, directeur général des bureaux pédagogiques lors de sa tournée dans les provinces de Kirundo et de Ngozi pour expliquer le « plan transitoire de l’éducation, 2015-2030. » Ce serait une mesure politique.
Burundi - Confessions Religieuses
Le journal "Rusizira Amarembe", 78 ans déjà !
Bujumbura, le 30 juin 2018 (Net Press) . L’abbé Simon Ruragaragaza profite de la fête du 1er juillet 2018 pour évoquer la parution du 1er journal catholique "Rusizira Amarembe", prédécesseur de "Ndongozi", au mois de janvier 1940. A travers une brochure d’une dizaine de pages, il décrit les contenus des différents numéros de ce journal et estime qu’il allait jouer son rôle dans l’évangélisation et le développement de ce pays.
D’ores et déjà, l’éditorial désigne l’orientation et les destinataires du médium. Il décrit les Pères Blancs, dont Charles DESOIGNIE, premier supérieur de Mugera (1899) et négociateur du traité de Kiganda, le 6 juin 1903. Il décrit également le Père Henri BONNEAU, arrivé à Mugera en 1902 et associé à la rédaction du dictionnaire Français Kirundi du Père Van der Burgt en 1903.
Les autorités tant civiles qu’ecclésiastiques et le Murundi moyen, spécialement celui expatrié pour des raisons économiques tels les Barundi qui allaient en Ouganda et au Congo Belge pour travailler dans les mines ou les plantations de la canne à sucre ou encore le café, le journal devait servir de lien entre l’ouvrier et sa famille restée au lointain pays.
En 1942, il change de format et les auteurs jubilent et déclarent que l’enfant a grandi. D’autres contenus sont le traité de Kiganda du 6 juin 1903, la royauté ; transhumance des vaches et parmi les rédacteurs, l’on note Michel Ntuyahaga, ancien évêque du diocèse de Bujumbura. L’hymne national y est, des photos des chrétiens qui apprennent à lire, d’où l’introduction de la culture écrite après l’oralité, etc.
L’on notera que l’abbé Simon Ruragaragaza a bénéficié d’une formation en journalisme, d’où une sensibilité évidente pour ce métier. Cet homme octogénaire a encore toutes ses facultés et continuent à produire d’autres brochures et ceux qui le connaissent le qualifient d’homme infatigable.
Au passage, il faudra signaler que dans le cadre des anniversaires, l’agence d’information Net Press, sifflera ses 22 bougies ce dimanche 1er juillet 2018. Ce 1er juillet 1996, juste après le défilé militaire au stade du prince Louis Rwagasore, la première dépêche est sortie et la distribution s’est faite par fax, d’où les gens ne comprenaient pas comment ils avaient des messages de journaux sans aucune commande. Ils ont cherché l’origine de ces dépêches avant que les premiers abonnements ne soient pris.
Burundi - Rd Congo - Indépendance
La Rdc n’a pas fêté son 58ème anniversaire d’indépendance
Kinshasa, le 30 juin 2018 (Net Press) . Le 30 juin 1960, l’indépendance du Congo belge était proclamée en tant que république du Congo. Il avait comme président Joseph Kasavubu et son premier ministre s’appelait Patrice Lumumba. Comme tous les pays africains, le Congo a été caractérisé par des coups d’Etat et en 1965, le 24 novembre, l’on vit venir Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendo wa Zabanga.
Celui-ci sera chassé par une guerre civile et a été remplacé par Laurent Désiré Kabila en 1997. Ce dernier sera à son tour assassiné en 2001 et remplacé par son fils Joseph Kabila qui est toujours aux affaires dans ce pays.
Selon des informations qui reviennent dans tous les journaux de Kinshasa, c’est que ce 30 juin 2018, le pays n’a rien prévu pour les festivités marquant le 58ème anniversaire de son indépendance pour des raisons de manque de fonds. Pour le journal "Le Phare" proche de l’opposition, "58 ans après l’indépendance, les Congolais ont bâti un Congo plus pauvre qu’avant 1960".