Kirundo, le 10 juillet 2018 (Net Press). Un homme connu sous le nom d’Emmanuel Rwasa a été tué dans la province de Kirundo dans la soirée de ce 9 juillet 2018 vers 19 heures. Selon des informations en provenance de cette région, le crime a été commis sur la colline Rwisuri de la commune et l’’argent qu’il détenait et dont on ne connaît pas, le montant a été volé. Un propriétaire d’un bistrot a été blessé par ce groupe de malfaiteurs qui seraient au nombre de trois.
Au Nord Ouest du pays, dans la province de Bubanza, plus précisément dans la commune de Rugazi, un élève a violenté son enseignant au moyen d’une pierre. Il avançait que c’est cet éducateur serait à la base de son échec au cours de cette année scolaire. Des informations dignes de foi indiquent que la police serait à la recherche de cet élève dans la province de Muramvya où il est originaire.
Par ailleurs, au moins 12 personnes ont été tuées, dont 6 cadavres retrouvés. Une autre personne a été torturée et 6 autres arrêtées arbitrairement au moment où une autre a été victime de violations basées sur le genre rien que la semaine passée. Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti au pouvoir Cndd-Fdd, des policiers, des agents du Snr et des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Les mêmes informations relèvent des cas de tuerie, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime du président Pierre Nkurunziza. Des contributions forcées et des actes d’intimidations sont aussi signalés.
Burundi - Eac - Politique
Vers un marché commun de l’Eac ?
Bujumbura, le 10 juillet 2018 (Net Press) . Du 10 au 14 juillet 2018, le Burundi accueillera le 28ème conseil des ministres de l’Eac, selon les révélations de la ministre chargée de l’intégration à la communauté de l’Afrique de l’Est, Isabelle Ndahayo. Selon cette dernière, les ministres de l’Eac auront à se pencher sur l’état d’intégration à la communauté depuis l’année 2000 jusqu’en 2017.
Ces ministres devraient également analyser le rapport d’activités de la communauté de l’Afrique de l’Est de juillet 2017 à mars 2018 ainsi que l’étude de l’état d’avancement de la mise en place du marché commun de cette communauté. Cela a été évoqué par la même ministre lors de la conférence de presse tenue hier afin de rendre compte des réalisations de son ministère les six derniers mois.
Burundi - Education
Un enseignant en retraite se plaint...
Bujumbura, le 10 juillet 2018 (Net Press) . Il s’agit d’un enseignant en retraite qui fait savoir que depuis 2010, beaucoup d’entre eux ont contribué pour voir l’avènement d’une micro finance encore en activité mais en vain. Il s’est fait qu’il y a eu en contre partie, une promesse de rembourser une partie des cotisations mensuelles sur leurs salaires après un certain nombre d’années.
Il reconnaît que certains enseignants ont bénéficié des parcelles pour bâtir leurs maisons non loin des écoles où ils prestaient. Mais un nombre de loin supérieur de ces fonctionnaires sont partis en retraite sans avoir perçu leurs pécules pourtant logiquement dus. Au moment où l’on retenait cet argent, notre interlocuteur fait savoir que les agents du ministère de la jeunesse, des sports et de la culture étaient également associés à ceux du ministère de l’éduction.
Pour lui, un autre aspect de l’ignorance est le fait du domaine de la valeur monétaire. Il estime que ces ristournes devraient être constituées sur base du taux de dévaluation en rapport avec les années passées. Par ailleurs, il se pose la question de savoir la valeur actuelle des sommes retenues en épargne autour des années 1962, conclut-il.
Burundi - Usa - Politique - Justice
"Etats-Unis : Donald Trump nomme le conservateur Brett Kavanaugh à la Cour suprême", dixit Rfi
Washington, le 10 juillet 2018 (Net Press) . Donald Trump a annoncé, lundi 9 juillet, la nomination du magistrat Brett Kavanaugh à la Cour suprême des Etats-Unis. Le président des Etats-Unis ancre ainsi dans le conservatisme l’institution qui tranche les grands débats de la société américaine.
« J’ai l’honneur et le privilège d’annoncer que je nomme à la Cour suprême des Etats-Unis Brett Kavanaugh », un juge « aux références impeccables », a déclaré Donald Trump au terme d’un suspense savamment orchestré par la Maison Blanche.
Juge à la cour d’appel de Washington depuis une décennie, Brett Kavanaugh a aussi été conseiller juridique de l’ancien président républicain George W. Bush. Il s’est dit « profondément honoré » d’avoir été choisi pour devenir le neuvième juge de la haute cour.
« Un juge doit être indépendant et doit interpréter la loi, et non pas faire la loi. Et un juge doit interpréter la Constitution telle qu’elle est écrite. », a-t-il assuré lors d’une courte allocution, en présence de M. Trump et devant ses parents, à qui il a rendu hommage.
Kavanaugh succède à Anthony Kennedy
Le juge Kavanaugh a commencé sa carrière dans la magistrature comme assistant d’Anthony Kennedy qui, fin juin, a créé la surprise en annonçant qu’il prenait sa retraite de la Cour suprême. Brett Kavanaugh en a d’ailleurs profité pour rendre hommage à son prédécesseur. « Il y a trente ans, le président Reagan a nommé Anthony Kennedy à la Cour suprême. Le juge Kennedy a consacré sa carrière à défendre la liberté. Je suis profondément honoré d’être nominé pour occuper son siège. »
Près de trois décennies séparent les deux hommes et, s’il est confirmé par un vote du Sénat, Brett Kavanaugh deviendra à 53 ans l’un des plus jeunes sages de l’institution qui veille à la constitutionnalité des lois aux Etats-Unis.
Diplômé de la prestigieuse université Yale, il a notamment rassuré les républicains en se déclarant opposé à la loi Obamacare sur la couverture maladie universelle.
Récemment, il s’est aussi prononcé contre l’avortement d’une migrante et pour l’assouplissement des règles antipollution de l’industrie automobile, rappelle notre correspondant aux Etats-Unis, Eric de Salve. Donald Trump le qualifie de « juriste brillant, aux écrits clairs et ciselés. Un des esprits ludiques les plus fins et les plus aiguisés de notre époque », un avis que ne partage pas du tout les élus démocrates très remontés contre cette nomination.
Brett Kavanaugh s’est fait connaître dans les années 1990 lors de deux scandales de l’ère Bill Clinton.
Une Cour ancrée à droite
L’arrivée du nouveau magistrat ne change pas l’équilibre arithmétique à la Cour suprême, il y a toujours cinq juges républicains sur neuf. Mais cette nomination à vie fait encore glisser la Cour à droite car Brett Kavanaugh remplace un juge conservateur modéré qui votait parfois dans le même sens que les libéraux. Or les démocrates craignent que son remplacement soit beaucoup plus intransigeant.
« Il y a sans doute des changements de jurisprudence à prévoir mais il faut noter qu’ils ont déjà commencé depuis une dizaine d’années, tient à préciser le chercheur Corentin Sellin. Cette Cour suprême, même si elle a pu faire preuve de libéralisme sur les questions sociétales, sur beaucoup d’autres questions - le financement des campagnes électorales, le droit à porter des armes à feu - a déjà glissé vers une interprétation plus conservatrice et plus textuelle de la Constitution. »
Pour l’opposition, la principale inquiétude concerne un possible retour en arrière en matière de droit à l’avortement.
La confirmation de Brett Kavanaugh par le Sénat s’annonce donc houleuse. Chuck Schumer, le leader des sénateurs démocrates, appelle à faire un barrage contre sa nomination. La sénatrice de la Californie dit aussi craindre le pire : Kamala Harris le qualifie d’« idéologue conservateur et de menaces directes pour les droits de millions d’américains ».