Gitega, le 24 juillet 2018 (Net Press) . Une vielle dame répondant au nom de Cassilde Ntirampeba, âgée de 80 ans, a été ligotée puis brûlée vive dans la nuit de ce dimanche sur la colline Kimanama, dans la zone de Mubuga de la commune et province de Gitega, au Centre du pays, par des éléments non encore identifiés.
D’après des sources sur place, la vieille dame qui a été brulée dans sa maisonnette était accusée de sorcellerie par son entourage. Des sources policières indiquent que des enquêtes sont en cours pour élucider le vrai mobile de ce meurtre.
Par ailleurs, des allégations de violations et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées la semaine dernière et au moins 5 personnes ont été tuées, dont 4 cadavres retrouvés. Selon les mêmes informations, 4 autres personnes ont été enlevées tandis que 7 ont été torturées en plus de 12 arrestations arbitraires. Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti au pouvoir Cndd-Fdd, des policiers, des agents du Snr et des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Burundi - Médias
Le journaliste du journal Imboneza News arrêté par la police
Bujumbura, le 24 juillet 2018 (Net Press) . Il s’appelle Ferdinand Harushimana et travaille pour le journal Imboneza News. Il a été arrêté dans l’après-midi de ce lundi 23 juillet 2018 alors qu’il prenait des photos lors d’une rafle effectuée par la police à l’endroit des vendeurs de téléphones portables tout près d’un endroit communément appelé Bata. La même pratique concernait également des échangeurs de monnaie.
Notre confrère a été relâché après trois quart d’heure d’interrogatoire et selon des informations dignes de foi ; la police a effacé toutes les photos prises avant de le libérer. Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’un heurt survient entre les journalistes et les policiers. Une journaliste du groupe de presse Iwacu, Clarisse Shaka, avait déjà connu une mésaventure similaire lors du vote référendaire dans la zone Kanyosha, avait été sommée d’effacer toutes les photos prises lors de son reportage.
Un spécialiste de la communication contacté par la rédaction a indiqué qu’un tel comportement doit exister entre la police et la presse. Il estime que normalement, là où il y a une information, - il donne l’exemple d’un accident mortel -, il y a les journalistes et les policiers. Dans son entendement, les policiers et les journalistes font exactement le même travail de recherche d’information, avec cette différence que les premiers rendent compte à leurs supérieurs hiérarchiques au moment où les journalistes rendent compte à la population.
Quand l’information dérange alors les autorités, elles passent par les mêmes policiers pour empêcher les journalistes d’en faire écho au public. C’est ce qui est arrivé à notre confrère Ferdinand qui a pris des photos des policiers arrêtant des personnes pour leur soutirer de l’argent, en témoigne que le reçu n’existe pas dans ce genre d’amende policière.
Burundi - Sécurité
Des tirs nourris à l’arme automatique entendus à Bubanza.
Bubanza, le 24 juillet 2018 (Net Press) . Des tirs nourris à l’arme automatique ont été entendus dans la nuit de ce dimanche 22 juillet 2018. C’était des échanges de tirs entre les militaires burundais et les éléments que la police qualifie de « voleurs » à la position militaire de Buringa, en commune Gihanga, province de Bubanza. Ils ont occasionné une peur-panique de la population de cette entité.
Le commissaire provincial de la police de Bubanza, Damien Nizigiyimana, confirme cette information et ajoute que les voleurs à main armée ont attaqué la position militaire de Buringa. L’on ne signale pas de dégâts des deux côtés car les assaillants se sont repliés vers la réserve naturelle de Rukoko.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Le Rwanda dans le collimateur du conseil national de la sécurité
Bujumbura, le 24 juillet 2018 (Net Press) . Dans un communiqué rendu public ce dimanche 22 juillet, le président du conseil national de la sécurité, le général Silas Ntigurirwa, a fait savoir que Bujumbura est choqué par les message inadéquat du Rwanda surtout lors de l’attaque de Nyaruguru au sud de ce pays.
Le président dudit conseil a déclaré que le pays de Paul Kagame ne respecte pas les normes internationales humanitaires en refoulant sans manière les ressortissants burundais vivant sur le sol rwandais et souvent, en les dépouillant de leurs biens.
Et dans la même foulée, le général Silas Ntigurirwa, à travers ce communiqué a indiqué que le Burundi devrait veiller que les eaux pures ne soient pas souillées, parlant du lac Tanganyika qui regorge des biodiversités uniques au monde. Pour cela, il a donné un ultimatum de 3 mois au ministère en charge de l’environnement dans ses attributions de nettoyer les centres d’épuration des eaux usées situé à Buterere et qui se déversent dans le lac Tanganyika. Il a également ciblé les constructions anarchiques érigées dans les parages de ce centre, souhaitant qu’ils soient eux aussi démolies endéans la période de trois mois.