Karuzi, le 31 août 2018 (Net Press) . Selon des sources d’informations en provenance de la province de Karuzi, au Centre-Est du pays, 12 personnes de la coalition Amizero y’Abarundi proches d’Agathon Rwasa, ont été battues par des personnes qui n’ont pas encore été identifiées. Cependant, une certaine opinion de la place soupçonne les jeunes de la ligue du parti au pouvoir, Imbonerakure, d’en être auteurs.
Le responsable de cette coalition sur la colline Bibara, dans la commune Mutumba, en province de Karuzi, confirme cette information et précise qu’ils ont été victimes de leurs convictions politiques. Ils auraient été battus pour leur campagne du non lors du référendum du mois de mai dernier.
L’administration locale indique qu’elle est au courant de ce problème et entend organiser des réunions à l’endroit des populations de la place afin de calmer le jeu. L’on signalera que ces personnes ont été battues dans des moments différents et la dernière fois date de ce 29 août 2018, d’où la psychose de la peur quasi permanente chez les sympathisants d’Agathon Rwasa dans cette circonscription administrative.
Burundi - Justice
Huit membres de la coalition ont été arrêtés sur la colline de Gicu
Ngozi, le 31 août 2018 (Net Press) . Des sources concordantes sur place indiquent que 8 membres de la coalition ont été arrêtés sur la colline de Gicu, dans la commune de Nyamurenza, en province septentrionale de Ngozi. Ils sont détenus au cachot de la commune Nyamurenza dans cette même province.
Selon un député d’Amizero y’Abarundi interrogé par la rédaction, des arrestations en cascade s’opèrent dans plusieurs coins du pays, notamment dans la commune voisine de Gashikanwa de la province de Ngozi, dans celle de Kanyosha dans Bujumbura rural ainsi que dans la province de Karusi.
Au Nord Ouest du pays, l’entreprise Rugofarm, propriété privée de l’ancien consul honoraire de la Roumanie au Burundi, Feu Stany Habonimana, située en commune Rugombo, dans la province de Cibitoke, a été inquiétée ce jeudi 30 août par l’administration de cette entité ainsi que par les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir (Imbonerakure).
Des sources sur place indiquent qu’au Complexe Agro Industriel de Rugombo (Rugofarm), l’administration, de concert avec les Imbonerakure, sont venus mettre en exécution l’arrêt rendu par la cour spéciale des terres et autres biens qui a retiré la propriété à l’entreprise. Ce qui a étonné la population de cette entité, c’est que ces derniers ont procédé à l’arrestation des quatre employés de cette entreprise avant de voler les palmiers déjà récoltés.
Burundi - Politique
Vers un rendez-vous qui déchante !
Bujumbura, le 31 août 2018 (Net Press) . Nombreux observateurs de la situation politique de notre pays clament que le rendez –vous de 2020 déchante, ne fût-ce qu’au regard de la mise en place des nouveaux membres de la commission électorale nationale indépendante sans le consensus de toute la classe politique burundaise. Tous les regards fixent celui qui était jusqu’à présent porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, qui a toujours défendu becs et ongles la politique de son patron et qui, sauf surprise de dernière minute, va toujours caresser dans le sens du poil de la bête.
La même source indique qu’il est impensable qu’un membre du gouvernement, qui parle au nom du pouvoir, puisse intégrer dans la commission dite " indépendante ". En outre, la majorité de ceux qui composent ladite commission se retrouvent dans la mouvance présidentielle, c’est-à-dire l’Uprona reconnu par le gouvernement, qui sont Annonciate Niyonkuru et Hyacinthe Niyonzima.
Le doute plane sur l’appartenance politique du ministre en charge de la communication dans ses attributions, Serges Ndayiragije. Officiellement membre du Fnl d’Agathon Rwasa, une opinion se demande pourquoi il a accepté de faire partie de l’équipe au moment où sa famille politique a décidé de boycotter cette approbation du projet de liste. Faut-il croire que la commission est beaucoup plus juteuse que le ministère ? Il revient au concerné de répondre à la question au cas où il en aurait le temps.
Burundi - Administration
Le président Pierre Nkurunziza tourne la page au sein de la Sobugea !
Bujumbura, le 31 août 2018 (Net Press) . Le président de la République, Pierre Nkurunziza, a limogé ce jeudi 30 août 2018 le général de brigade Télesphore Irambona à la tête de la société burundaise de gestion aéroportuaire (Sobugea) ainsi que certains de ces proches collaborateurs. Parmi eux, l’épouse du général Evariste Ndayishimiye, secrétaire général du parti au pouvoir, Cndd-Fdd. La mauvaise de gestion de cette société serait à l’origine de cette éviction.
Des sources sur place indiquent que la société était presqu’agonisante suite à la mauvaise gestion des cadres de direction qui ont été limogés. Des vols réguliers avaient été suspendus au moment où un autre avion avait été bloqué à l’aéroport international de Bujumbura suite à une défaillance de cette société. Pour ces raisons, le syndicat et le patronat avaient failli en venir aux mains, n’eût été l’intervention musclée de l’inspection générale du travail. Selon des informations recueillies chez les agents de cette société, son départ est perçue comme une fête au village pour le syndicat.
Burundi - Société
Une pratique plutôt ancestrale au cimetière de Mpanda
Bubanza, le 31 août 2018 (Net Press) . Des sources dignes de foi indiquent que 4 marmites traditionnelles contenant des aliments bien cuits, haricot, riz, ..., ont été trouvées ce matin sur 4 tombes dans le cimetière de Mpanda, dans la province de Bubanza, au Nord Ouest du pays. A côté de ces tombes, il y avait juste à côté une chèvre abattue qui était placée dans une fosse. L’administration sur place aurait ordonné l’enfouissement de tous ces produits.
L’on ne connaît ni les auteurs ni les intentions de ceux qui ont fait cela mais dans la société traditionnelle burundaise, de telles pratiques existaient. Des membres des familles apportaient à manger sur les tombes des leurs disparus et partaient, convaincus que ces dépouilles allaient se réveiller la nuit pour manger. Etait-ce l’intention de ceux qui ont placé ces aliments à cet endroit ? Impossible pour le moment de répondre à cette question.
Burundi - Education
Le journal la voix de l’enseignant fait son apparition hebdomadaire
Bujumbura, le 31 août 2018 (Net Press) . D’entrée de jeu, le journal informe sur des groupes au sein des élèves de Bubanza qui n’entachent pas la cohésion sociale. Les élèves de Bubanza font savoir que dans leurs écoles, il s’observe des groupes fondés sur le milieu d’origine et sur l’appartenance politique. Ces élèves nient que ces groupes ne portent pas atteinte à l’intégration sociale dans les écoles car, il n’y a eu jamais de conflit sur base de ces partitions. Ces jeunes dénoncent le favoritisme pratiqué par certains enseignants pour les élèves issus des familles favorisées, à qui ils donnent des cours du soir.
Par ailleurs, l’on tend vers la catégorisation des écoles privées en fonction de la qualité de l’enseignement dispensée. En vue de mettre en application l’ordonnance portant harmonisation des frais scolaires, les représentants des écoles privées ont été réunis dans toutes les communes du pays. Ils devraient présenter l’état des lieux de leurs établissements, ce qui permettra au ministère de tutelle de les classer suivant les catégories pour être bien contrôlées. Cette réforme a été différemment appréciée par les représentants des écoles.
Ceux des écoles disposant des infrastructures adéquates et des enseignants qualifiés estiment que cette classification leur permettra de s’améliorer pour figurer dans une meilleure catégorie nanties, tandis que les représentants légaux des écoles de basses conditions ont peur que leurs écoles soient déclassées par manque de moyens financiers.
En outre, tout n’est pas que rose dans l’enseignement car des enseignants du Lycée Notre Dame de Rohero se plaignent des vacances écourtées. Certains enseignants du Lycée Notre-Dame de Rohero ont été obligés de suspendre les vacances pour reprendre le travail de nouveaux bulletins. Une élève ayant réclamé pour avoir échoué, la direction s’est rendu compte que l’école a remis des bulletins autres que ceux distribués dans d’autres écoles.
Au Nord du pays, c’est début tardif de la correction de l’examen d’Etat à Ngozi. Plusieurs facteurs concourent au début tardif de la correction de l’examen d’Etat, notamment une pluie battante toute la matinée de ce lundi 27 août 2018, une méconnaissance des enseignants retenus pour l’activité jusqu’à 9 heures, un remplacement des correcteurs absents,…