Kayanza, le 24 octobre 2018 (Net Press) . Dans l’après-midi d’hier, un bus de transport de la compagnie Memento qui descendait sur Bujumbura, est entré en collision avec une jeep Land Cruiser. D’après des informations en provenance du lieu de l’accident, la jeep, qui était dans un virage, a emprunté le chemin du sens inverse et avant de le contourner, il a rencontré ce bus de transport qui n’a pas eu le temps de freiner et d’éviter la catastrophe.
Selon toujours des informations sur place, il y a eu plusieurs blessés, dont le chauffeur grièvement. Les témoins de l’accident arrivent à dire même que ses jambes coincées dans les pédales du véhicules auraient été coupées, une information que ne confirment ni n’infirment les sources policières de la place.
Dans la province de Gitega, au Centre du pays, un motard du nom de Védaste Ntezicimpa, 31 ans, a été tué dans la nuit de ce 23 octobre 2018 et les criminels lui ont par la suite arraché les organes génitaux. Son corps sans vie a été retrouvé tout près de la tombe de feu Mgr. Joachim Ruhuna, dans la localité de Mushasha en province de Gitega. L’on nous apprend que les enquêtes sont déjà en cours pour identifier les malfaiteurs.
Par ailleurs, nous apprenons aussi que l’un des responsables de la Sojepae, (solidarité de la jeunesse chrétienne pour la paix et l’enfance), David Ninganza, est sous les verrous depuis 21 octobre 2018 dans la province de Muramvya. Il serait poursuivi pour avoir pris des photos du cortège présidentiel dans cette province.
Cette association confirme cette détention et informe que David Ninganza, qui n’a pas pris ces photos dans le cadre de ses activités, est sous interrogatoire. Des sources indépendantes précisent cependant que ce n’est pas lui qui prenait ces images en réalité, raison pour laquelle l’on s’attend à sa libération d’un moment à l’autre.
Burundi - Politique
Le cinquième round des négociations s’ouvre sans le gouvernement
Arusha, le 24 octobre 2018 (Net Press) . Les travaux du 5ème round du dialogue inter burundais externe, supposé être le dernier, n’avaient pas encore démarré à la mi-journée de ce 24 octobre. Le facilitateur était toujours en consultations, selon des informations qui nous parviennent d’Arusha, au Nord du pays. L’on note l’absence remarquable du gouvernement - qui avait pourtant assuré de sa présence au dialogue -, du parti Cndd-Fdd ainsi que des partis alliés.
Officiellement, selon le porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye, c’est pour des raisons de deuil que le gouvernement n’a pas fait de déplacement d’Arusha car en octobre, le Burundi commémore ses héros de l’indépendance et de la démocratie. Par ailleurs, certaines de ses demandes n’ont pas été satisfaites, notamment le fait de disposer à l’avance de la liste des participants car il y a des gens avec qui le gouvernement ne peut pas négocier, selon toujours le gouvernement. L’on fait allusion ici aux opposants contre qui le gouvernement a émis des mandats d’arrêts.
Pour rappel, la facilitation n’a pas invité ceux qui sont poursuivis par la justice burundaise comme le Dr. Jean Minani, président du Cnared qui est représenté par son secrétaire général, Anicet Niyonkuru. Des opposants intérieurs ont été également invités et ont fait le déplacement. C’est le cas d’Agathon Rwasa, du Parena, du Mrc, de l’Uprona non reconnu par Bujumbura, etc.
Signalons que ces partis de l’opposition radicale s’étaient déjà rencontrés au mois de septembre à Entebbe en Ouganda et avaient signé leur feuille de route, diamétralement opposée avec celle de Kayanza. Leur intention était de la présenter lors du 5ème round pour discussion avec la partie gouvernementale.
De son côté, Bujumbura, en plus de la liste des participants qu’il exigeait, voulait également que soit étudiée uniquement la feuille de route de Kayanza pour les élections de 2020. La médiation voulait à son tour une feuille de route convenue entre la communauté est-africaine, l’Union africaine et l’Onu. Avec des positions du genre, il était pratiquement impossible de trouver un point d’intersection entre les trois parties.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que le parti de l’Aigle organise une croisade de prières pour rendre grâce à Dieu. Cette activité aura lieu ce 25 octobre 2018 dans tout le pays. Dans la capitale, la prière aura lieu à la permanence nationale du parti Cndd-Fdd sise dans la zone de Ngagara au moment où à l’intérieur du pays, les prières se dérouleront dans toutes les permanences provinciales et communales que compte cette formation politique dans notre pays.
Burundi - Politique
Des Burundais ne cessent de s’exprimer sur le dialogue d’Arusha
Texas, le 24 octobre 2018 ( Net Press) . Du haut des Etats-Unis où il se trouve depuis plus d’une décennie, l’ancien vice-président de la République, Alphonse Marie Kadege, a pris l’option de conseiller ceux qui participeront à ce dialogue. Mais l’on a l’impression qu’il ne savait pas encore que le gouvernement allait s’absenter à ce rendez-vous quand il a écrit sa correspondance.
A travers un document de 4 pages, il a prodigué des conseils, Alphonse Marie Kadege s’adresse plus spécialement aux politiciens qui sont souvent à l’origine des problèmes qui frappent les populations en conséquence. Il leur demande d’éviter des rivalités liées à l’égoïsme pour penser population, dignité, progrès pour tous ceux qui vivent dans ce pays.
Il rappelle que suite aux intérêts des seuls politiciens, le Burundi est parmi les pays les plus pauvres du monde, qu’il occupe la première place dans des comportements bannis sous d’autres cieux comme la corrutpion, que le monde entier se moque de nous à cause de nos folies meurtrières alors que le Burundi était un beau pays, etc.
L’ancien vice-président en appelle au sursaut des politiciens, spécialement ceux qui vont à Arusha, pour que de la salle de dialogue, les Burundais sortent avec une solution durable pour l’intérêt du pays et de sa progéniture.
Burundi - Génocide
Frédéric Nzeyimana dans le collimateur de ses victimes
Québec, le 24 octobre 2018 (Net Press) . Un homme, fut-il exceptionnel à l’image de Frédéric Nzeyimana, peut-il s’arroger le droit de désigner ceux qui ont commis le génocide dans leur pays en lieu et place de l’Onu ? Cet homme vient de citer nommément des personnes, qui ne sont pas des messieurs tout le monde, comme ayant exécuté un génocide dans leur propre pays.
Ainsi, Alphonse Marie Kadege, Popon Mudugu, le Mushingantahe Zénon Nicayenzi et Déo Niyonzima, viennent de réagir à de telles accusations par une mise en demeure de Frédéric Nzeyimana, connu comme représentant du collectif de 1972. Selon des informations concordantes, ces mises en demeure ne sont pas les dernières, cela devient embêtant pour l’auteur de ces accusations. Les mêmes sources d’informations indiquent qu’à ce rythme, il lui manque de plus en plus d’arguments à vendre aux autorités canadiennes, ce qui risque de le desservir le moment venu.