Kampala, le 15 novembre 2018 (Net Press) . Selon un site dénommé Virungapost, les services de sécurité du Burundi et de l’Ouganda commencent à travailler de pair pour la déstabilisation du Rwanda. Au moment où le voisinage est caractérisé par de bonnes relations, les gouvernements de ces deux pays affichent l’intention de déstabiliser leur voisin, ignorant que cet acte peut également se retourner contre eux, selon toujours le site Virungapost.
La même source d’information indique que le Burundi et l’Ouganda ont décidé de soutenir des groupes de malfaiteurs qui entameraient officiellement une lutte armée contre le Rwanda. Il est également dit que les deux pays travaillent de mèche avec Kayumba Nyamwasa et Paul Rusesabagina, tous à la tête des groupes opposés au régime de Kigali.
Le groupe Mrcd, piloté par Paul Rusesabagina et basé en Belgique, se dit pour le changement de la démocratie. Avant que ces informations ne soient portées à la connaissance de l’opinion, d’autres nouvelles avaient fait part de l’aide de l’Ouganda au mouvement Rnc de Kayumba Nyamwasa que le Rwanda considère comme un groupe terroriste, allusion faite à une arrestation d’un bus transportant des gens pour des entrainements militaires en République démocratique du Congo.
La rédaction a tenté d’entrer en contact avec les services concernés de l’Ouganda et du Burundi mais sans succès. Du côté du Rwanda, des sources en provenance de ce pays indiquent que cette information est connue, mais que le pays était en train de la suivre de près, sans plus de commentaires.
Burundi - Sécurité
Deux cadavres découverts dans le lac Rweru
Kirundo, le 15 novembre 2018 (Net Press) . Deux cadavres flottants sur le lac Rweru ont été aperçus à des dates différentes. Le premier a été découvert ce 13 novembre tandis que l’autre a été vu ce matin. Selon des informations policières, ces deux corps étaient en provenance du Rwanda, via la rivière Akagera.
Les mêmes informations précisent que les deux corps présentaient des signes de blessures sur leurs corps, ce qui amène la police à pencher vers l’hypothèse de l’assassinat des deux personnes, toutes de sexe mâle, avant d’être jetés dans la rivière Akagera. Cependant, l’administration locale, proche de l’endroit où se trouve le lac, n’a pas encore déclaré de pertes en vies humaines. Des informations indépendantes arguent que ces corps pourraient être des Rwandais ou alors des Burundais ayant fui le Burundi dans les années passées.
Burundi - Justice
Un jeune homme incarcéré pour viol d’une mineure
Makamba, le 15 novembre 2018 (Net Press) . Un jeune homme âgé de 22 ans et prénommé Bosco est au cachot de la commune et province de Makamba depuis bientôt une semaine. Il est poursuivi pour avoir violé une fille mineure âgée seulement de 12 ans. L’infraction s’est commise dans l’une des soirées au moment où la fille rentrait chez elle.
Les informations en provenance de cette entité confirment le fait et citent même les services d’un centre de santé tout proche. De son côté, la police indique qu’elle poursuit ses enquêtes et que par après, elle va confectionner le dossier de ce jeune homme pour qu’il soit présenté devant la justice.
Burundi - Parlement - Sport
Financement du parlement, une certaine opinion désapprouve
Bujumbura, le 15 novembre 2018 (Net Press) . Nous apprenons que l’association des banques et des établissements financiers, Abef en sigle, vient d’accorder un don au parlement burundais (assemblée nationale et sénat) de 23 millions de francs burundais, servant à abriter des compétitions entre les différents parlements de la communauté de l’Afrique de l’Est. Signalons que ces jeux se dérouleront au Burundi du 30 novembre au 11 décembre 2018 dans la capitale Bujumbura.
Une certaine opinion trouve que l’Abef ne devrait pas pratiquer une telle malversation. En effet, c’est le parlement burundais qui vote le budget annuel, qui revoit son budget en cours de l’année et qui, en toute logique, devrait prévoir ce qu’il va consommer tout au long de l’année, y compris des compétitions du genre.
La même opinion est d’autant plus sévère que l’argent de la banque ne lui appartient pas, mais qu’il est pour ses clients et que par conséquent, ces derniers devraient avoir un mot à dire. Enfin, l’opinion estime qu’au regard de la pauvreté qui frappe le pays, ces fonds pouvaient faire autre chose plutôt que d’être investis dans une affaire de loisirs des seuls parlementaires.
Burundi - Assurances
L’association des assureurs tient ses états-généraux
Ngozi, le 15 novembre 2018 (Net Press) . La commune de Mwumba en province de Ngozi abrite du 15 au 16 novembre 2018 les premiers états-généraux de l’association des assureurs du Burundi. C’est une occasion pour faire l’état des lieux de l’industrie d’assurance de ce pays, ses opportunités, ses forces et ses faiblesses, mais également des défis auxquels elle fait face.
Dans son discours de circonstance, Trinitas Girukwishaka, présidente de l’association des assureurs du Burundi, a affirmé que l’assurance au Burundi connaît un développement progressif mais largement insuffisant par rapport aux pays voisins, avec un faible taux de pénétration.
Elle a affirmé que ces assises de Mwumba visent à sensibiliser les pouvoirs publics, les assurés potentiels et ainsi que toute la population sur l’intérêt et le rôle des assurances dans le développement économique du pays. Elles visent également à partager les défis et les contraintes auxquels fait face l’industrie des assurances et les voies et moyens pour y remédier.
C’est également la promotion commune des atouts et des opportunités que présente pour chaque partenaire de l’industrie d’assurance au Burundi et la définition ensemble avec les partenaires du secteur privé des stratégies et des actions concrètes à mener pour doubler le chiffre d’affaires de l’industrie dans les cinq ans à venir.
Selon la présidente Girukwishaka, l’assurance automobile au Burundi occupe 45% du chiffre d’affaires du marché de l’assurance non vie au Burundi, ce qui signifie qu’elle est le poumon de l’industrie. Cependant, autant elle occupe presque la moitié du marché de l’assurance non vie, autant elle souffre de plusieurs maux.
Pour elle, la compétence limitée des tribunaux de résidence en matières d’affaires relatives aux accidents de la circulation routière constitue une menace, non seulement pour l’industrie d’assurance, mais également pour la justice car elle expose les magistrats desdits tribunaux à la corruption.
Concernant l’assurance vie, la problématique de gestion des fonds de pension continue à créer une incompréhension entre les banques et les entreprises d’assurance et peut même constituer un danger pour les épargnants. L’on saura que les cérémonies officielles d’ouverture ont été rehaussées par le deuxième vice-président de la République, Joseph Butore.
Burundi - Communication
Le Cnc organise une campagne de vulgarisation des textes le régissant au Burundi
Bujumbura, le 15 novembre 2018 (Net Press) . Le conseil national de la communication, Cnc, s’est déployé dans quatre provinces du pays pour vulgariser les textes le régissant ainsi que ceux de la presse au Burundi. L’équipe s’est divisée en 4 parties pour faire ce travail qui aura lieu aujourd’hui même.
Il y aura donc des activités en mairie de Bujumbura qui vont regrouper les provinces de Bubanza, de Rumonge, de Cibitoke, de Bujumbura mairie et de Bujumbura rural. Le deuxième groupe sera à Gitega et comprendra les provinces de Muramvya, de Gitega et de Karusi.
Le troisième groupe sera à Rutana où les provinces de Ruyigi, de Cankuzo et de Rutana sont concernées. Enfin, il y aura un quatrième groupe qui se réunira dans la province de Ngozi et qui verra la participation de Muyinga, de Ngozi, de Kayanza et de Kirundo.
Burundi - Usa - Migrations
"Mattis à la frontière mexicaine alors que les migrants commencent à arriver"
Sacramento, le 15 novembre 2018 (Net Press) . En visite sur la frontière mexicaine, le ministre américain de la Défense est venu soutenir mercredi l’envoi de milliers de soldats pour stopper les clandestins, et notamment la caravane des migrants partie d’Amérique centrale et qui commence à arriver.
L’arrivée de James Mattis à la frontière mexicaine coïncide avec celle des premiers migrants de la caravane régulièrement vilipendée par Donald Trump. Environ 350 de ces milliers de migrants partis d’Amérique centrale pour demander l’asile aux Etats-Unis sont arrivés à Tijuana, ville frontalière avec la Californie, après avoir cheminé à travers le Mexique pendant des semaines.
C’est pour contrer cette caravane qualifiée d’« invasion de criminels » que Donald Trump avait annoncé l’envoi de 15 000 soldats à la frontière mexicaine pour renforcer la police, soit autant qu’en Afghanistan. Une déclaration faite juste avant les élections de mi-mandat pour mobiliser son électorat conservateur, selon ses détracteurs.
Jim Mattis en soutien
En visite ce mercredi sur cette frontière dans la base militaire de Donna, au Texas, le ministre de la Défense américain a défendu cette mesure très contestée tant pour son coût que sa légalité. Ce recours à l’armée est « absolument légal », a déclaré James Mattis. « Il est très clair que soutenir la police à la frontière est nécessaire ». Ce déploiement massif est une recommandation, dit-il, du département de la Sécurité intérieure.
Le Pentagone a autorisé le déploiement de 5 900 soldats jusqu’à décembre, mais il pourrait être prolongé. Leur travail consiste actuellement à renforcer les barricades frontalières avec des barbelés et à patrouiller en hélicoptère.