Bujumbura, le 9 janvier 2018 (Net Press) . La police de Bujumbura a arrêté dans la nuit de mardi à mercredi, vers minuit, 6 hommes suspectés de voler des véhicules. Ils ont été appréhendés dans la zone Nyakabiga, quartier Nyakabiga I, 8ème avenue, à bord d’un véhicule de type TI dont l’immatriculation est F 3998 A.
Selon des sources policières, il y avait dans cette voiture 35 boules de chanvre. Ce groupe est présidé par un certain Kévin Nikwibitanga, habitant Nyakabiga I, 6ème avenue qui, selon les mêmes sources policières, est cité dans d’autres dossiers de vols de véhicules. Ils sont pour le moment au cachot de la police dans cette même zone de Nyakabiga et la police confectionne leurs dossiers à présenter à la justice.
L’on apprend également qu’un magistrat prénommé Hermenegilde du tribunal de grande instance de Ntahangwa a été assassiné hier. Cette tuerie a eu lieu dans la zone Kanyosha dans la soirée ce 8 janvier alors qu’il rentrait chez lui. L’on ne connaît pas pour le moment les mobiles de son assassinat.
Dans la province de Cibitoke, un sexagénaire, Nephtali Mpawenimana, a été retrouvé mort dans la nuit de ce mardi 8 janvier dans un champs de manioc, sur la colline Mukoma de la commune Mabayi en province de Cibitoke. Des sources policières indiquent que la victime portait plusieurs blessures sur tout le corps et ajoutent que des enquêtes sont en cours pour élucider les mobiles de ce crime.
Burundi - Justice
Condamnation à perpétuité des présumés assassins d’un commerçant
Makamba, le 9 janvier 2018 (Net Press) . Le tribunal de grande instance de Makamba a siégé dans l’après-midi de ce 8 janvier 2019 pour juger ceux qui sont accusés d’assassinat d’un commerçant, Emile Ntahiraja, âgé de 34 ans, qui a été fusillé sur la colline Gifumbe, commune Kibago, dans la province de Makamba au Sud du pays, en date du 3 janvier 2019.
Cinq hommes ont comparu lors de cette audience. Il s’agit d’Eric Havyarimana, 32 ans, de Lévis Nduwimana, 30 ans, de Jean Marie Niyoncuti, 29 ans, de Bonaventure Kabura, 28 ans et d’Egide Nduwumukama, 35 ans. Ils ont été reconnus coupables d’assassinat du commerçant et ils ont été condamnés à perpétuité.
Quant à Evariste Katihabwa, 39 ans, également cité dans ce dossier, il a été tout simplement acquitté. De son côté, Pascal Nsengiyaremye, 43 ans, a été condamné à 6 mois de prison ou au paiement d’une amende de 100.000 Fbu pour faux témoignages lors des enquêtes du parquet visant justement ce meurtre.
Signalons enfin qu’en matière de dédommagement, le tribunal n’a pas du tout été tendre envers les coupables car chacun devra payer 10.000.000 de francs burundais, ce qui devra totaliser 50 millions de nos francs. Précisons que le quart de ces frais de dédommagement sera affecté au trésor public et le reste à la famille éprouvée.
Burundi - Justice
Emprisonnement d’un magistrat pour s’être assis sur le fauteuil du chef de l’Etat
Rumonge, le 9 janvier 2018 (Net Press) . Un magistrat de la cour d’appel de Bujumbura, Egide Nahayo, est coffré depuis plus de trois semaines dans les geôles de Mpimba. En date du 10 décembre 2018, le président de la République a dirigé une réunion du conseil supérieur de la magistrature dans la province de Bubanza.
Après la réunion, ce magistrat a occupé la table du président et s’est assis sur le fauteuil présidentiel avant de se prendre des photos. Ces dernières ont été envoyées sur les réseaux sociaux, ce qui lui aurait causé des ennuis. Mais d’autres informations font état de la poursuite de ce magistrat car il aurait divulgué le contenu de la réunion alors qu’il s’agit d’un secret de service.
Burundi - Politique
Le parti Rdb quitte la plateforme Cnared
Bujumbura, le 9 janvier 2019 (Net Press) . Nous apprenons que le parti Rassemblement des démocrates burundais, Rdb, de Jérémie Minani, a décidé de quitter la plateforme politique de l’opposition radicale dont la plupart des formations politiques se trouvent en Belgique. Ce parti a préféré se retirer car le Cnared n’a pas atteint les objectifs qu’il s’était fixé, notamment l’existence des réfugiés et des prisonniers politiques.
Une menace sérieuse du Cnared vient du fait qu’il y a dédoublement des partis politiques membres de la plateforme pour que les nouveaux partis collaborent avec le pouvoir de Bujumbura, poursuit le Rdb. Le journal du parti Cndd-Fdd au pouvoir, Intumwa, indique qu’il y aurait d’autres partis politiques qui s’apprêtent à quitter le Cnared.
La rédaction a contacté une source proche du Cnared qui a confirmé les faits. Elle a indiqué que le problème majeur est le manque de leadership du président du Cnared, le Dr. Jean Minani. C’est un homme qui se donne des mandats alors qu’il ne consulte pas les autres partis politiques pour fixer les objectifs du Cnared.
Notre source a précisé que par ailleurs, le Dr. Jean Minani négocie ses propres intérêts au détriment de ceux du Cnared, raison pour laquelle l’on ne serait pas étonné au Cnared si l’on apprenait que le Dr. Jean Minani collabore avec le pouvoir de Bujumbura.
Burundi - Humanitaire
Rcn Justice et Démocratie ferme sa mission au Burundi
Bujumbura, le 9 janvier 2019 (Net Press) . En date du 5 janvier 2019, l’Ong internationale Rcn justice et démocratie a écrit une correspondance au ministre des relations extérieures et des relations internationales pour l’informer qu’après 18 ans d’activité au service du secteur de la justice burundaise, elle a décidé de fermer sa mission au Burundi à partir du 2 janvier.
Ne s’estimant pas habilité à fournir des statistiques ethniques et n’en disposant pas les capacités, le Rcn justice et démocratie a proposé de collaborer avec l’OBEM afin d’améliorer l’accès à l’emploi de tous les groupes sous représentés au Burundi. Malgré cet engagement, écrit le Rcn justice et démocratie, s’est tout de même vu refuser son réenregistrement par le ministère ayant l’intérieur dans ses attributions.
Il remercie les autorités, la population burundaise, les organisations internationales, les partenaires nationaux, les missions diplomatiques et consulaires, les agences des Nations unies pour les actions réalisées et les résultats atteints ensembles durant plus de 18 ans de collaboration au service du secteur de la justice au Burundi. Il soutient le Burundi dans ses efforts de recherche d’une société de justice et de pratiques démocratiques et espère pouvoir un jour ré-ouvrir sa représentation.
Burundi - Education
Chassés de leurs classes pour non contributions aux élections de 2020
Bujumbura, le 9 janvier 2019 (Net Press) . Il était vers 8 heures de ce mercredi lorsque le conseil de discipline du lycée urbain de Ngagara (connu sous le sobriquet de Mungala) a fait irruption dans toutes les classes de cet établissement scalaire pour obliger à tout élève de brandir le reçu représentant les frais de payement aux contributions des élections de 2020. Plusieurs d’entre eux ont été sommés de rentrer et d’y retourner avec cette contribution, ce que dénoncent les parents et les élèves.
Des parents et élèves contactés par la rédaction s’inscrivent en faux contre ce comportement, avant d’indiquer que le milieu scolaire devrait être apolitique et déplorent que la direction de cette école outrepasse les injonctions du ministre de l’intérieur et de la formation patriotique qui, dans plusieurs sorties médiatiques, ne cesse de dire que le financement des élections de 2020 n’est pas obligatoire.
Revue annuelle de la presse, mai 2018
1er mai 2018
Le gouvernement contre la radio BBC. Le gouvernement du Burundi, via son porte-parole, Philippe Nzobonriba, demande au conseil national de la communication de suivre de près les activités de la radio BBc qui ne respecte plus le code d’éthique et de déontologie. Il en veut pour preuve que l’un de ses journalistes, François Masser, a tendu le micro à une personne sous mandat d’arrêt international qui livré un message de haine et de renversement les institutions. Le porte-parole du gouvernement a rappelé le rôle des médias dans la diffusion de la haine dans cette région et que le Burundi a failli tomber dans ce piège en 2015. Malgré cela, il assure que le gouvernement fera tout pour garantir la liberté de la presse à l’intérieur comme à l’étranger mais qu’il prendra toutes les mesures nécessaires contre les médias de la haine.
2 mai 2018
Le clergé burundais estime qu’il est trop tôt pour changer la constitution. Pour l’’église catholique du Burundi, il n’était pas encore temps de retoucher la constitution du Burundi du fait que certains hommes politiques et membres de la société civile de ce pays sont en exil alors qu’ils avaient des choses à dire sur cette révision. La même église trouve par ailleurs que ceux qui vont s’exprimer le 17 mai 2018 ont une peur-panique de montrer leur position. A travers un communiqué rendu public aujourd’hui à l’occasion du début de la campagne référendaire, l’église catholique pense que ce travail est fait au moment où le processus démocratique n’est pas au bon fixe depuis 2015 dans notre pays. Mgr. Gervais Banshimiyubusa, nouvel archevêque nommé de Bujumbura et administrateur du diocèse de Ngozi, a fait part de ces inquiétudes de son église. Expliquant l’origine de cette peur, Mgr. Banshimiyubusa a indiqué qu’il y a un discours et un comportement de certains hommes qui profitent de leur rang social pour restreindre les libertés fondamentales des populations. Il se demande ensuite si la retouche de la constitution s’est conformée à l’unité des Burundais, si l’article 299 de l’actuelle constitution a été prise en compte car il stipule que la révision de la constitution doit respecter l’unité des Burundais et qu’elle ne doit pas être contraire à la réconciliation des Burundais. Comme l’a dit Mgr. Banshimiyubusa, le moment n’est pas propice pour le changement de la constitution comme l’église l’avait par ailleurs indiqué dans ses multiples déclarations. La déclaration a été signée par Mgr. Joachim Ntahondereye, évêque de Muyinga et président de la conférence des évêques du Burundi, Mgr. Evariste Ngoyagoye, Archevêque de m’archidiocèse de Bujumbura et vice-président de la conférence des évêques du Burundi, Mgr. Simon Ntamwana, Archevêque de l’archidiocèse de Gitega, Mgr. Venant Bacinoni, évêque de Bururi, Mgr. Bonaventure Nahimana, évêque de Rutana, Mgr. Blaise Ntezimana, évêque de Ruyigi et Mgr. Georges Bizimana, évêque de Bubanza.
3 mai 2018
Le président Nkurunziza met en garde ceux qui perturberont le référendum prochain..
Dans la localité de Nkokora, en commune Bugendana, de la province de Gitega, le président Nkurunziza élève la voix : « j’insiste et je signe, tout Burundais ou étranger qui constituera une entrave au prochain referendum de la constitution sera en désaccord avec Dieu Tout Puissant, et nous savons qu’il y a des gens têtus, une ligne rouge de démarcation est tracée à l’avance ". Le président Nkurunziza ajoute : « Moi-même je veux voter oui et que chacun suive les directives qu’il a reçues « et souligne « si quelqu’un s’exprime en non, laissez-le tranquille, et je recommande au parti au pouvoir de ne pas inquiéter ceux qui vont exprimer non « Et des sources sur place indiquent que cette campagne a vu la participation des missions diplomatiques accréditées au Burundi, en l’occurrence les ambassadeurs de la République Démocratique du Congo, de l’Afrique du Sud, de l’Egypte, le consul du Mali, de Roumanie et du Nigeria .
4 mai 2018
Deux prévenus accusés de lancement de grenade condamnés à perpétuité. Le tribunal de grande instance de Kayanza a condamné à perpétuité deux hommes accusés de lancer une grenade qui a fait deux morts et plusieurs blessés. Ils sont accusés de l’avoir largué sur la colline de Kivoga, dans la commune de Gahombo en province de Kayanza. Jusqu’à présent, l’on ne connaît pas encore le mobile de ce meurtre mais les enquêtes sont en cours d’après des informations concordantes parvenues à la rédaction. De leur côté, les milieux des droits de l’homme indiquent qu’au moins 48 personnes ont été tuées dont 24 cadavres retrouvés, 13 personnes enlevées puis portées disparues, 37 torturées, 328 arrêtées arbitrairement le mois d’avril 2018.
5 mai 2018
Des militants de la coalition Amizero y’Abarundi continuent d’être arrêtés. Selon des informations en provenance des proches de la coalition "Amizero y’Abarundi", dirigée par Agathon Rwasa, au moins six personnes, des membres sympathisants de cette coalition, ont été arrêtés dans la province de Rutana, au Sud-Est du pays, depuis le début de la campagne, le 1er mai dernier. Mais ce qui est perceptible sur terrain, c’est que le Fnl d’Agathon Rwasa, loin de s’inquiéter de ses manifestants maltraités, encourage plutôt ses militants à venir nombreux dans des meetings. Les leaders de ce mouvement appellent leurs militants à ne pas céder à la provocation mais de poursuivre la campagne du non à la retouche de la constitution.
7 mai 2018
De l’intronisation à l’œuvre ... Le nouvel Archevêque de Bujumbura, Mgr. Gervais Banshimiyubusa, n’a pas de temps à perdre. Aussitôt les cérémonies d’intronisation du 5 mai terminées, il a décidé en toute discrétion de célébrer sa première messe à la fois dominicale et citadine en tant qu’Archevêque de Bujumbura, à la Paroisse Saint Michel. Très pragmatique, il a expliqué aux fidèles qu’il ne sera pas question d’annoncer ses visites aux différentes paroisses pour au moins deux raisons. D’une part, quand il fait une telle annonce, il y a le protocole qui s’en mêle et qui rend les cérémonies trop lourdes alors que l’intention du prélat est de voir les chrétiens, ses fidèles. En outre, a-t-il fait savoir, en cas d’annonces, il y a des non chrétiens, des curieux, qui se rendent à l’église pour voir à quoi ressemble le nouvel Archevêque, ce qui est contraire à la mission assignée au sacerdoce. Les chrétiens de la Paroisse Saint Michel étaient agréablement surpris de voir que la toute première visite du nouvel Archevêque leur était destinée. Pour ceux qui sont spécialisés dans l’histoire de l’église catholique du Burundi, il semble que cette paroisse, construite en 1931, était la plus grande paroisse de la capitale Bujumbura, raison pour laquelle il y a une rue qui lui est attribuée, "Rue de la Mission", la mission étant un terme-ancêtre de la paroisse. Elle a été détrônée dans cette position par la création de la Cathédrale Regina Mundi construite quelques 27 ans plus tard, en 1958, raison pour laquelle les cérémonies d’accueil s’y sont déroulées. Mais sinon, l’on se souviendra que le premier évêque de Bujumbura, Mgr. Michel Ntuyahaga, résidait à la Paroisse Saint Michel. L’on sait également que le prince Louis Rwagasore, avait assisté à la messe du matin à la Paroisse Saint Michel avant d’être assassiné le même jour, le vendredi 13 octobre 1961. C’est probablement dans cette logique que Mgr. Gervais Banshimiyubusa a préféré démarrer sa mission apostolique de la capitale Bujumbura dans cette Paroisse des plus anciennes dans l’archidiocèse de Bujumbura, après Buhonga (1902) et Bukeye (1927).
8 mai 2018
La femme du journaliste Antoine Kaburahe échappe à un attentant en Belgique. Des sources concordantes en provenance du royaume de Belgique indiquent que la femme du journaliste, directeur du groupe de presse Iwacu, Antoine Kaburahe, en exil en Belgique depuis quelques temps, a échappé de justesse à un attentant ce lundi 7 mai 2018. Selon nos sources, une femme d’origine rwandaise l’a poignardée ce lundi au niveau du cœur. Les mêmes informations précisent que la vie de la victime n’est pas en danger. Antoine Kaburahe qui se trouvait en tournée en Suède en compagnie du président de l’Aprodh, Pierre Claver Mbonimpa, a dû écourter sa visite. L’on ne connaît pas pour le moment les mobiles de ce crime mais l’on apprend que la police belge a entamé des enquêtes préliminaires.
9 mai 2018
La coalition Amizero y’Abarundi fâchée... Selon une correspondance de cette coalition à l’adresse de la commission électorale nationale indépendante, Ceni, certains membres des forces de l’ordre et de l’administration constituent une entrave au bon déroulement de la campagne. Le président de cette coalition, Agathon Rwasa, premier vice-président de l’assemblée nationale, en veut pour preuve qu’un groupe de gens qui prétendent être des membres de la coalition, se réunissent au vu et au su de tout le monde sans aucune réaction. L’on saura qu’il y a peu, des hommes et des femmes avaient déclaré s’être réunis et d’avoir décidé de voter oui au référendum du 17 mai, après consultation bien entendu de leurs fidèles et ce, malheureusement selon Amizero y’Abarundi, alors que ce groupe est inconnu de la coalition. Ce groupe de gens était dirigé par un certain Révérien Niyimpa qui était, jadis, selon Agathon Rwasa, le porte-parole du Fnl pro-Cndd-Fdd piloté par Jacques Bigirimana. Agathon Rwasa rappelle que sa coalition est la seule qui s’est fait inscrire auprès de la Ceni pour avoir l’autorisation de mener sa campagne d’approbation ou de désapprobation de la retouche de la constitution en toute légalité. Il demande à la Ceni de suivre de près tous ceux qui veulent perturber les activités de la coalition dans la logique du respect de la loi et de la tranquillité.
10 mai 2018
Des invectives "diplomatiques" autour d’une cérémonie ! L’union Européenne a fêté la journée de l’Europe ce 9 mai 2018 et souffle la 40ème bougie de coopération avec le Burundi depuis 1978. L’ambassadeur de l’Union européenne accrédité au Burundi a invité Bujumbura à sauvegarder les accords d’Arusha, un message qui a fait mal au dos le représentant du ministère des relations extérieures. L’ambassadeur Wolfram Vetter a brossé l’histoire de la naissance de l’Union européenne où, en 1950, Robert Schuman, ministre des affaires étrangères français, a servi de base pour la constitution de la première communauté économique européenne du charbon et de l’acier et que personne ne pouvait penser que cette communauté allait servir de base à l’Union européenne.L’ambassadeur Wolfram Vetter a indiqué que l’Union européenne s’est transformée en acteur politique œuvrant pour la paix et la stabilité au monde par le biais d’une diplomatie active. Il a regretté le retrait américain de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran et a ajouté que le monde de 2018 ne ressemble pas à celui de 1978. Il a invité le gouvernement burundais à sauvegarder les accords d’Arusha signé en 2000 qui ont mis fin aux différentes crises qui ont endeuillé le Burundi depuis son indépendance. De son coté, le secrétaire permanent au ministère de relations extérieures et de la coopération internationale a indiqué que l’Europe est construite sur les ruines de guerre et pouvait transmettre un message de réconciliation des peuples couplé par le strict respect de la réconciliation de ses nations et inspire un exemple de dialogue et civilisation. Il a regretté la décision prise unilatéralement par les instances de l’Union Européenne de garder le même format de coopération en conformité avec l’article 96 de l’accord de Cotonou et suite l’amélioration des conditions sécuritaires et à travers la commission nationale de dialogue interne, le Burundi va conduire un referendum libre et transparent qui ne remet pas en cause les accords d’Arusha. Il aura pour objectif la sauvegarde de l’intégrité du pays et a invite l’Union européenne à revoir le gel économique imposé depuis mars 2016.