Rumonge, le 29 janvier 2019 (Net Press) . Dans les conditions normales, des ressortissants burundais se rendent en République démocratique du Congo, via le lac Tanganyika et à partir de la province de Rumonge, pour chercher de l’emploi comme ils aiment l’annoncer à qui veut les écouter.
Mais il y en a qui viennent de connaître une mésaventure dans ce géant voisin de l’Ouest. En effet, 54 Burundais, dont 50 ressortissants de Rumonge, viennent d’être refoulés de la Rdc. Arrêtés 48 heures plus tôt, soit dimanche 27 janvier, ils ont été transférés dans un cachot de la localité d’Uvira où ils ont été émasculés et torturés jusqu’à ce que mort s’ensuive.
C’est dans ce contexte que le gouverneur de la province de Rumonge, Juvénal Bigirimana, a décidé de suspendre de tels voyages. Par ailleurs, il estime que ce que cherchent ces Burundais en Rdc - pratique de l’agriculture - se trouve également au Burundi et leur conseille de rester et de pratiquer une culture moderne.
Précisons que ces Burundais ont été malmenés par des militaires de cette contrée, d’où certains analystes ont pensé déjà au discours d’investiture du nouveau président, Félix Tshisekedi, de réserver un traitement approprié à la situation de désordre politique et économique à l’Est de la République démocratique du Congo, allusion faite aux rébellions qui pullulent et aux pillages des minerais.
Dans la province de Gitega, un corps sans vie a été repêché dans la rivière Ruvyironza. Il s’agit d’un homme dont l’âge varie entre 25 et 30 ans qui a été retrouvé dans la soirée de ce dimanche 27 janvier dans la rivière Ruvyironza, tout près de la centrale hydroélectrique sur la colline et zone Gasunu, de la commune de Giheta.
Des sources administratives indiquent que l’identité de la victime n’est encore connue et privilégient la piste qu’il aurait été tué ailleurs avant d’être jeté dans la rivière Ruvyironza. Le chef de zone précise que le corps de la victime présentait des blessures et du sang dans les narines. Elle a été enterrée dans la matinée de ce lundi 28 janvier par les habitants et des éléments de la police de la protection civile.
Par ailleurs, au moins 6 personnes ont été tuées la semaine dernière, 5 autres enlevées au moment où une autre personne a été torturée, sans oublier six arrêtées arbitrairement. Parmi les victimes, figure 1 femme tuée. Des jeunes du parti au pouvoir, des éléments des forces de sécurité et des administratifs sont ciblés comme étant des auteurs de ces violations des droits humains. Il y a également des contributions forcées rapportées dans tout le pays pour la construction d’un autel d’alliance du parti Cndd-Fdd.
Burundi - Commerce
Le torchon brûle entre la Brarudi et le gouvernement du Burundi
Bujumbura, le 29 janvier 2019 (Net Press) . Ce n’était pas dans l’habitude des deux parties, raison pour laquelle cette démonstration de force du gouvernement apparaît comme un premier scoop médiatique de l’année 2019. En effet, à travers un communiqué de presse de la Brarudi, il est mentionné qu’à partir de ce 29 janvier 2019, cette société commerciale procède à l’augmentation des prix consommateurs recommandés de ses boissons sur quelques références.
Ainsi, la boisson dite Nyongera 72 cl, est passé de 1.000 à 1.100 Fbu et l’Amstel 65 cl de 1.800 à 1.900 Fbu. D’autres boissons qui ont vu une augmentation de 100 Fbu sont l’Amstel Bock 33 cl, 1.300 Fbu et l’Amstel Royale 50 cl, 2.200 Fbu. Les prix des autres boissons de cette entreprise commerciales n’ont pas changé.
Ce sont notamment les bières Primus 72 cl, Primus 50 cl, Amstel 50 cl, Viva Malt, Maltina, Coca-cola, Fanta, Sprite et Schweppes. Selon les premières réactions des Burundais de la capitale contactés par la rédaction, les habitants de la zone Bwiza et du Centre-ville avaient pris note de la décision, estimant que la décision de la Brarudi est toujours irrévocable.
Du berger à la bergère, la réaction du gouvernement ne s’est pas fait attendre. Jean Marie Niyokindi, ministre chargé du commerce, a fait savoir ce 29 janvier que son ministère rejette la mesure de la Brarudi de revoir à la hausse le prix de certains produits. En effet, selon lui, l’Etat n’a pas été concerté, raison pour laquelle le ministère entend suspendre cette mesure.
L’on saura cependant que la Brarudi, par pitié et pour préserver le pouvoir d’achat des consommateurs, avait décidé d’appliquer cette mesure sur un nombre limité de références. La rédaction a cherché à contacter le porte-parole de la Brarudi pour connaître les motifs qui ont poussé cette société à augmenter unilatéralement les prix de quelques boissons, mais en vain.
Burundi - Economie
Un message pour la promotion de la libre entreprise au Burundi !
Bujumbura, le 29 janvier 2019 (Net Press) . Le centre pour le développement et des entreprises dans la région des grand lacs (Cde) , ayant pour mission de réduire les barrières de la prospérité et d’opportunité au Burundi, lors du lancement officiel auprès des professionnels des medias, centrée sur sa campagne " Birashoboka ", a glissé un message pour la promotion de la libre entreprise dans la région des grands lacs.
Le Directeur exécutif du Cde Aimable Manirakiza, lors d’une conférence de presse tenue à cet effet, a affirmé que selon le rapport de doing Busness de la Banque Mondiale, chaque pays doit évaluer son cadre réglementaire de l’environnement favorable des affaires qui capte l’attention des investisseurs.
Il a ajouté qu’il y a des contraintes juridiques qui handicapent l’attraction des entrepreneurs burundais et étrangers. Il a cité la réduction des exigences en matière de création d’une entreprise, ce qui se heurte à des obstacles importants et parfois insurmontables pour le Burundi qui se classe au 164ème rang mondial où les climats d’affaires sont plus difficiles, selon les études de cette institution de Breton Wood.
Il a invité les professionnels des medias à influencer les bienfaits des agents de développement, « les entrepreneurs » et la promotion d’idées dans leurs émissions et articles visant à réduire les barrières du climat d’affaires au Burundi.
Selon le Directeur exécutif de ce centre, Aimable Manirakiza, plus un pays est pauvre, plus il a besoin d’accéder à des alternatives informelles et flexibles, et plus il a besoin d’opportunités pour faire preuve de créativité. Lorsque l’État met fin à cette situation, il enferme les pauvres dans la pauvreté. Il a invité les décideurs politiques de réduire cette barrière qui empêche le petit contribuable de supprimer les obstacles qui empêchent la libre entreprise au Burundi, considérant que ces derniers contribuent énormément à gonfler l’assiette fiscale du pays.
Aimable Manirakiza demande alors aux professionnels des medias d’éduquer plus de gens sur la nécessité de demander les meilleurs politiques économiques visant à réduire au minimum les coûts les plus critiques, permettant aux individus d’accéder à la liberté d’entreprendre au Burundi.
Burundi - Société - Humanitaire
Une initiative qui tend la mains aux enfants sans protection parental !
Bujumbura, le 29 janvier 2019 (Net Press) . Le ministère des droits de l’homme, de concert avec l’Ong International Rescue Commitee et sous le financement de l’Union européenne, a procédé ce matin au lancement officiel du projet " Umwana mu Muryango" qui vise la protection des enfants sans protection parentale, couvrant la période du 15 janvier 2019 au 14 janvier 2022.
Félix Ngendabanyikwa, le secrétaire permanant au ministère en charge des droits de l’homme dans ces attributions, a indiqué que ce projet contribuera à l’objectif global de protection des enfants sans protection parentale. Il a ajouté que les familles d’accueil seront renforcées socialement et économiquement pour assurer l’amélioration des soins parentaux et du bien-être de l’enfant afin de prévenir la séparation des enfants des personnes qui s’en occupent.
Félix Ngendabanyikwa cible les bénéficiaires directs, qui sont les enfants vivant en institution et centre résidentiels, les gestionnaires et agents des institutions, les familles d’accueil volontaires, des adultes et parents des enfants avant d’affirmer que ce projet sera mis en œuvre dans les provinces de Bujumbura rural, de Bujumbura Mairie, de Muyinga et de Gitega.
Revue annuelle de la presse, octobre 2018 (suite et fin)
22 octobre 2018
Le colonel Kadende de plus en plus inquiété a la prison centrale de Mpimba. Le colonel Kadende, cet officier de l’armée burundaise arrêté le 5 novembre 2015 pour détention illégale d’armes, a été sérieusement battu dans la nuit de vendredi 19 octobre par des jeunes à la solde du parti Cndd-Fdd se trouvant à l’intérieur de la prison centrale de Mpimba, avant d’être placé dans une cellule correctionnelle, rapportent plusieurs sources. Selon les témoins, le colonel Kadende reste toujours inquiet par la direction de cet établissement pénitentiaire car il est hautement surveillé par quatre codétenus proches du parti au pouvoir et se retrouve dans une cellule isolée. Nous apprenons qu’aucun membre de sa famille biologique ou ses amis n’est permis lui rendre visite. Sa famille plaide qu’il soit traité comme les autres prisonniers. Dans la même rubrique, une dizaine de refugiés burundais vivant au camp de Nduta en Tanzanie, détenus dans la prison centrale du district de Kibondo, dans la région de Kigoma ont été libérésce vendredi octobre. Ils étaient accusés de collaborer avec les groupes rebelles burundais, de semer du désordre dans ce camps, lâche une source sous couvert d’anonymat, cinq parmi eux qui n’avaient pas de statut de refugiés ont été extradés sur le Burundi, et craignent pour leur sécurité sur le territoire burundais, d’autant plus qu’ils sont accusés de collaborer avec les groupes rebelles burundais. L’on saura qu’une centaine de refugiés burundais croupissent dans des prisons de Kigoma ou dans des cachots de la police.
23 octobre 2018
Quatre présumés rebelles de Red Tabara tués lors des affrontements avec l’armée Congolaise. Quatre présumés rebelles burundais du mouvement Red Tabara ont été tués ce mardi et six autres arrêtés lors des affrontements avec les forces armées de la République du Congo, rapportent des sources concordantes. Ils ont été amenés manu militari dans les cachots de la police de Sokola 2, dans la ville d’Uvira, au Sud Kivu, selon des sources de l’armée congolaise. Quant au régiment militaire de la localité de Luvunge, il précise que « quatre leaders du mouvement rebelle ont été tués dans la localité de Rubarika. Ces derniers venaient du Burundi pour nouer une coalition avec le mouvement RED-Tabara opérant dans la localité de Kidyama ». Des sources militaires congolaises affirment avoir saisi 22 fusils de type Kalachnikov, une arme d’équipe et un mortier utilisés par les rebelles burundais. Selon leurs témoignages, ils n’ont pas participé dans la récente attaque qui a visé une position militaire dans la localité de Nyamitanga (commune de Buganda, province de Cibitoke, Nord-ouest du Burundi).
24 octobre 2018
Des Burundais ne cessent de s’exprimer sur le dialogue d’Arusha. Du haut des Etats-Unis où il se trouve depuis plus d’une décennie, l’ancien vice-président de la République, Alphonse Marie Kadege, a pris l’option de conseiller ceux qui participeront à ce dialogue. Mais l’on a l’impression qu’il ne savait pas encore que le gouvernement allait s’absenter à ce rendez-vous quand il a écrit sa correspondance. A travers un document de 4 pages, il a prodigué des conseils, Alphonse Marie Kadege s’adresse plus spécialement aux politiciens qui sont souvent à l’origine des problèmes qui frappent les populations en conséquence. Il leur demande d’éviter des rivalités liées à l’égoïsme pour penser population, dignité, progrès pour tous ceux qui vivent dans ce pays. Il rappelle que suite aux intérêts des seuls politiciens, le Burundi est parmi les pays les plus pauvres du monde, qu’il occupe la première place dans des comportements bannis sous d’autres cieux comme la corrutpion, que le monde entier se moque de nous à cause de nos folies meurtrières alors que le Burundi était un beau pays, etc. L’ancien vice-président en appelle au sursaut des politiciens, spécialement ceux qui vont à Arusha, pour que de la salle de dialogue, les Burundais sortent avec une solution durable pour l’intérêt du pays et de sa progéniture.
25 octobre 2018
Mutation de trois juges ayant acquitté leurs collègues du tribunal de résidence de Nyanza-Lac. Selon des sources proches de la cour d’appel de Bururi, trois juges, en l’occurrence Désiré Nkurunziza, Jean Pierre Nteturuye et un prénomme Claver, qui formaient le siège qui a acquitté trois juges du tribunal de résidence de Nyanza lac en date du 11 octobre 2018, ont été mutés depuis ce mercredi 24 octobre, une décision décriée par les hommes de droits des juridictions de Bururi. Des témoins indiquent que tout a commencé lorsque le parquet général près la cour d’appel de Bururi a accusé les trois juges du tribunal de résidence de Nyanza Lacs de faux et usage de faux documents. Il avait ajouté qu’en date du 11 octobre 2018, la cour d’appel de Bururi siégeant en matière répressive, avait décidé de les libérer, le siège ayant statué sur un non-lieu. Le parquet général près la cour d’appel de Bururi a aussitôt refusé d’exécuter la décision, le procureur s’étant empressé d’interjeter appel contre leur acquittement. Spynat Nsabiyaremye, Emmanuel et Silas Nibasumba, juges du tribunal de résidence de Nyanza-Lac, sont toujours incarcérés à la prison centrale de Bururi. Les collègues des trois juges parlent d’une mutation motivée faisant suite à cette affaire.
26 octobre 2018
L’Union Européenne renouvelle les sanctions jusqu’au 31 octobre 2019. Le 25 Octobre 2018, le Conseil a renouvelé jusqu’au 31 octobre 2019 les mesures restrictives prises à l’encontre du Burundi. Ces mesures consistent en une interdiction de pénétrer sur les territoires de l’Union européenne et en un gel des avoirs qui concernent quatre personnes dont les activités ont été considérées comme compromettant la démocratie ou faisant obstacle à la recherche d’une solution politique à la crise burundaise. Il s’agit notamment d’actes de violence, de répression ou d’incitation à la violence, ainsi que d’actes constituant des atteintes graves aux droits de l’homme. Le Conseil a estimé que l’absence de progrès en ce qui concerne les quatre personnes faisant l’objet de mesures restrictives justifiait la prolongation des sanctions. L’UE reste vivement préoccupée par la situation des droits humains au Burundi qui nuit à toute initiative de réconciliation, de paix et de justice. Elle relève en particulier, la persistance d’exécutions extrajudiciaires et d’arrestations arbitraires. Depuis le début de la crise au Burundi, l’UE a affirmé que seul un dialogue débouchant sur un consensus, dans le respect de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation de 2000 et de la Constitution du Burundi, permettra de trouver une solution politique durable dans l’intérêt de la sécurité et de la démocratie pour tous les Burundais. Les noms des personnes concernées et les motifs de leur inscription sur la liste figurent à l’annexe de la décision du 1er octobre 2015, qui a été publiée au Journal officiel. Les actes légaux de ce jour ont été adoptés par procédure écrite.
27 octobre 2018
Un écolier meurt suite aux coups de bâton de son maître. Il s’appelait Cédric Bigirimana, il fréquentait l’école fondamentale de Bihanga dans la province de Gitega, au centre du pays. Il a été mortellement tabassé par son maître, Matthieu Mbarushimana, qui l’accusait de bavarder en classe. C’était vendredi le 19 octobre dernier. Selon des informations en provenance de cette école, suite à ces coups violents, l’écolier a vu sa colonne vertébrale cassée et la mort s’en est suivie quelques jours plus tard, ce jeudi 25 octobre dans l’après-midi. L’enseignant se trouve entre les mains de la police dans cette localité. Quant aux parents du défunt, ils demandent une punition exemplaire à l’endroit de cet homme ainsi qu’un retrait de la qualité d’éducateur à Matthieu Mbarushimana.
29 octobre 2018
La compagnie Brussels Airlines suspend son vol sur Bujumbura. Les passagers de Brussels Airlines ont été sidérés de voir que l’avion n’allait pas se poser sur la piste de Bujumbura alors qu’ils s’apprêtaient à monter à bord à Bruxelles, la capitale belge. Selon des informations concordantes, même ceux qui étaient déjà en avion ont été priés de sortir de l’appareil volant, sans aucune explication. Selon une source indépendante, l’on aurait informé que l’avion ne peut pas se rendre à Bujumbura car la société chargée d’assistance technique au sol est en grève, une explication qui n’a pas du tout convaincu d’autant plus que ceux qui allaient en Ouganda sont restés dans l’avion alors que normalement, ils doivent transiter sur Bujumbura. Pour en savoir d’avantage, la rédaction a contacté la société Sobugea pour savoir si elle est en grève, mais en vain. Mais par questions posées ici et là, elle a fini par savoir qu’il n’y a pas grève pour le moment au sein de cette société qui, il y a quelques semaines, ne faisait pas bon ménage avec le patronat. La rédaction a en outre contacté la compagnie Brussels Airlines qui a confirmé la suspension du vol de ce dimanche. Selon des explications fournies, il n’y avait pas grève comme on dit, mais un appareil servant à décharger les bagages des passagers était en panne jusqu’assez tard, ce qui a poussé les autorités de la compagnie à décider que l’avion se dirige tout droit vers Kampala, sans passer par Bujumbura.
30 octobre 2018
Lourdes condamnations des présumés assassins d’un motard à Gitega. Dans la soirée de ce 23 octobre 2018, un motard du nom de Bède Ntezicimpa, vivant dans la province de Gitega, au centre du pays, a été tué par des gens soupçonnés être des membres du parti au pouvoir Imbonerakure. Le lendemain, la police a appréhendé Eloge Dushime, Elvis Arakaza, Pacifique Irakoze et Jean Marie Ndayishimiye, pressentis comme étant des assassins de ce motard dont le corps sans vie a été retrouvé dans le quartier de Mushasha, tout près du monument de feu Mgr. Joachim Ruhuna. Hier, le tribunal de grande instance de Gitega, qui siégeait en séance de flagrance, a reconnu coupables de meurtre d’un motard ces quatre prévenus qui étaient dans la prison de Gitega. Pour cela, ces hommes ont été condamnés à une peine de perpétuité au moment où un certain Eric Hakizimana, accusé de conserver la moto de la victime, a été puni d’une peine d’une année seulement.
31 octobre 2018
La Brb annule une décision qu’elle avait prisé deux ans auparavant. La banque de la République du Burundi vient d’annuler une décision interdisant aux associations d’ouvrir des bureaux de change. Dans un communiqué rendu public ce 29 octobre 2018, le gouverneur de la Brb, Jean Ciza, a annoncé que les opérateurs économiques qui le désirent sont désormais libres de créer leurs bureaux de change sur les frontières du Burundi. Cependant, poursuit le gouverneur Ciza, les mêmes opérateurs économiques qui ouvrent des guichets sur les frontières ne sont pas autorisés de déménager leurs travaux aux chefs-lieux des provinces ou alors en mairie de Bujumbura. Par ailleurs, cette activité doit respecter la loi en la matière, a prévenu le gouverneur de la banque centrale. Signalons pour terminer que cette décision d’interdiction de création des bureaux de change sur les frontières avait été prise en 2016.