Bubanza, le 30 janvier 2019 (Net Press) . Des tirs nourris ont été entendus ce 29 janvier sur la transversale 9 de la commune Gihanga, province de Bubanza au Nord-Ouest, dans la direction Bujumbura - Cibitoke. Selon des informations en provenance de cette contrée, il s’agissait des policiers qui poursuivaient deux vendeurs de chanvre.
Selon les mêmes sources, un des vendeurs a quitté précipitamment la voiture pour fuir dans la réserve naturelle de la Rukoko. Ne pouvant pas l’appréhender, les policiers ont été obligés de tirer sur lui même s’ils ne sont pas sûrs de l’avoir atteint, mais ils ont pu capturer celui qui est resté sur place. Ceux qui vaquaient à leurs activités quotidiennes dans la réserve naturelle de la Rukoko sont rentrés aussitôt.
Dans la capitale Bujumbura, un camion de type Fuso a dérapé ce matin à l’entrée de l’hôpital de Bujumbura et a bousculé une voiture de type Rav 4 et une moto. L’on déplore la mort immédiate du motard, Sylvestre Baransananiye, au moment où 4 autres personnes ont été grièvement blessées. Elles subissent des soins à cet hôpital même. Les trois engins ont été déclassés.
Burundi - Rd Congo - Sécurité
Les rebelles burundais dans le collimateur d’un député congolais !
Uvira, le 30 janvier 2019 (Net Press) . Le député Ruberangabo Sebineza, élu dans la circonscription du territoire d’Uvira au Sud Kivu (Rdc), dans un communiqué de presse rendu public, accuse les rebelles burundais dits Red-Tabara, présents dans la localité de Kiryama, d’avoir attaqué les populations civiles du village de Murambi, dimanche soir le 27 janvier 2019.
Des sources sur place indiquent que le mouvement armé Red-Tabara indexe les jeunes de l’ethnie Banyamulenge de collaborer avec l’armée burundaise pour traquer ces rebelles et font savoir que le groupe rebelle et les Congolais banyamulenge se sont rentrés dedans, faisant 8 morts et beaucoup de blessés parmi les civils ainsi que le pillage systématique des vaches, des chèvres et des moutons. Les civils rescapés lors de cette attaque de grande envergure ont pris le large dans la forêt de Rushogwe surplombant le village de Bibangwa.
A travers ce communiqué, le député Ruberangabo Sebineza dénonce cette attaque contre de paisibles citoyens par une milice étrangère sur le territoire congolais et demande l’intervention de Kinshasa pour sécuriser la population et chasser immédiatement ces forces négatives étrangères.
Des informations livrées par la Monusco et diffusées par la radio Okapi indiquent que les affrontements s’observent entre les rebelles de Red-Tabara et les Imbonerakure proches du pouvoir de Bujumbura. Les 8 personnes tuées dans ces hostilités proviennent des deux côtés qui ont par ailleurs pillé les populations civiles dont une partie a fui les affrontements.
Ce mouvement rebelle Red-Tabara a démenti ces informations qui ont également été diffusées sur la Voix de l’Amérique. Pour lui, il n’y a jamais eu de combats entre lui et les Banyamulenge, tout comme il n’y a jamais eu de tueries ni de pillages faits par les résistants de Red-Tabara contre de paisibles citoyens congolais.
Un point commun de tous les communiqués émanant des Congolais est que les populations de ces localités demandent que des rebelles burundais et rwandais basés sur leur territoire quittent le pays, une requête faite à l’endroit de Kinshasa où se trouve le gouvernement central de la République démocratique du Congo.
Burundi - Politique
Les leaders des partis politiques en exil alertent les présidents de l’Eac
Bruxelles, le 30 janvier 2019 (Net Press) . A la veille du 20ème sommet qui se tient en Tanzanie le 1er février 2019, 8 partis politiques de l’opposition dont les leaders sont basés à l’étranger, ont lancé un appel au président de l’Ouganda, Yoweri Kaguta Museveni, en tant que président de l’Eac et médiateur principal dans le conflit burundais, pour demander qu’une action urgente soit menée afin d’éviter une guerre civile au Burundi.
Ces partis déplorent le fait que le pouvoir de Bujumbura boycotte les efforts de la communauté de l’Afrique de l’Est tout en focalisant son attention sur les élections de 2020. Pour ces politiciens, l’organisation de ces élections, dans le contexte actuel, n’est pas possible car nul ne peut jouer de la politique à l’exception du parti de l’Aigle au pouvoir.
Sur place en Tanzanie, un journal local avait fourni l’information comme quoi la requête du Burundi a été acceptée, celle de l’analyse de la crise qui prévaut entre le Burundi et le Rwanda. Nous apprenons qu’il y a eu démenti de la part du bureau de la facilitation et que le calendrier n’a pas été modifié.
Burundi-Politique
Et l’approche du rendez-vous électoral qui coule qui fait couler beaucoup d’encre et de salive !
Bujumbura, le 30 janvier 2019 (Net Press) . Sur son compte tweeter Sn News, le journaliste Serges Nibizi, cet ancien professionnel de la Radio publique Africaine (Rpa), a signalé la probable candidature de la première dame, Denise Bucumi Nkurunziza, pour succéder au président Pierre Nkurunziza, ce qui crée des polémiques au sein du parti au pouvoir. Il a fait savoir qu’ entretemps, l’opposant historique Agathon Rwasa a déjà annoncé sa candidature au rendez –vous présidentiel de 2020.
Selon cette information relayée également par les journaux en ligne Ubm News et www.bwiza.com, la candidature du secrétaire général du parti de l’Aigle, le général Evariste Ndayishimiye, n’est pas à écarter et divise également les détenteurs du Secret (Abagumyabanga) .
Pour rappel, l’on saura qu’en 2015, le président burundais, Pierre Nkurunziza, a décidé de briguer un troisième mandat à la présidence de la République, ce qui était contraire à l’article 96 de la constitution du Burundi, promulguée en mars 2005. Sa candidature avait été néanmoins validée par une décision de la cour constitutionnelle que l’opposition avait qualifié de controversée, provoquant une scission du parti, des heurts et des protestations de l’opposition.
Revue annuelle de la presse, novembre 2018
1er novembre 2018
L’administratrice de Busoni échappe de justesse à un attentat. Marie Claudine Hashazinka, administratrice de la commune Busoni de la province de Kirundo, a échappé bel à une attaque armée dans la nuit de ce 30 octobre 2018 sur la colline Kamirampfizi, dans la commune dont elle a la charge au quotidien. Selon des informations en provenance de cette entité administrative, cette dame rentrait de Kirundo vers 21 h15 quand, soudain, sa voiture est tombée dans un piège d’hommes armés. Des tirs nourris ont été entendus pendant au moins 15 minutes mais Marie Claudine Hashazinka est sortie saine et sauve de cette attaque. Un policier qui est son agent de transmission a été blessé au cours de cette attaque. Pour le moment, les enquêtes ont déjà commencé et quand bien même cette personnalité ne veut pas dévoiler des choses, il semblerait qu’il y a un Imbonerakure qu’elle voue une haine cordiale et qui voudrait en finir avec elle. Cependant, du côté de la police, l’on ne veut rien dire du fait que les enquêtes sont toujours en cours. Quant à cet Imbonerakure, le police préfère dire qu’il s’agit d’un simple soupçon.
3 novembre 2018
David Ninganza n’est plus locataire du cachot communal de Muramvya. Arrêté le 20 octobre 2018 en compagnie de Diane Ndekatubane et leur chauffeur, David Ninganza a été conduit avec ses compagnons d’infortune, à la maison de détention communale de Muramvya où ils ont passé plus de 15 jours. David Ninganza est le porte – parole de l’Association Solidarité de la Jeunesse Chrétienne pour la Paix et l’Enfance, SOJEPAE en sigle. Avec ses Co détenus, ils ont changé de logis vers la prison centrale de Muramvya où, espérons-le, possède des conditions moins mauvais par rapport au cachot communal. Rappelons qu’ils ont été arrêtés par la police présidentielle arguant qu’ils prenaient des photos du cortège du président de la République Pierre Nkurunziza. Ce que la même police présidentielle qualifie d’attenter à la vie du chef de l’Etat. Mais l’opinion de Bujumbura pense que David Ninganza est victime de son franc-parler et de n’avoir pas la langue dans sa poche surtout lorsqu’il s’agit des questions brulantes en rapport avec la violation des droits de l’enfant. Rappelons que les violations des droits de l’enfant sont au menu du jour au Burundi depuis que le commerce des personnes défraie les chroniques. Ils sont vendus et soumis aux travaux durs et à l’exploitation sexuelle loin des yeux des leurs surtout dans les pays arabes. L’association SOJEPAE exige leur libération comme tous les membres de la société civile qui souffrent de leur absence surtout quand il s’agit de défendre les droits humains au Burundi.
5 novembre 2018
Le ministère de la santé publique suspend temporairement les activités des associations des tradi-praticiens. Dans une ordonnance adressée au ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, le ministre de la santé et de la lutte contre le sida, suspend temporellement les activités des associations des tradi-praticiens dans l’optique de règlementer ce secteur émaillé de beaucoup d’irrégularités. Le ministre de la santé publique affirme qu’il y a des tradi-praticiens qui se cachent derrière ce métier pour escroquer les sujets malades et ajoute que les attestations délivrées par le ministère de l’intérieur ne confèrent pas automatiquement l’art de guérir Selon lui, le partenariat entre un guérisseur et le ministère ayant la santé dans ses attributions devrait s’imposer pour parer aux charlatans qui spolient les malades et ajoute que son ministère est en train d’élaborer des textes réglementaires régissant ce métier pour corriger ce manquement séculaire.
6 novembre 2018
Quand le gouverneur de Makamba s’immisce dans les affaires de la justice, selon les témoins sur place. Nombreux témoignages disent que le gouverneur de la province de Makamba, Gad Niyukuri, s’immisce dans les affaires de la justice et indiquent qu’il a arrêté et interrogé ce lundi matin, un enseignant du nom d’Eric Niyubahwe du lycée communal de Mabanda pour avoir engrossée son élève - fille du même lycée que lui. Il a été conduit manu militari au commissariat provincial de la police de Makamba subir le reste de l’interrogatoire. Tout a commencé ce lundi matin, lorsque cet enseignant, a été convoqué par le gouverneur de la province de Makamba, Gad Niyukuri, pour l’interroger sur le cas d’une grossesse d’une jeune fille qui a mis au monde au mois de juillet 2018 dont il accuse le crime. L’enseignant a nié tout naturellement les faits. D’après nos sources, Le gouverneur aurait intimidé cet enseignant pour qu’il avoue le crime, et après cet interrogatoire qui a duré 10 minutes, l’enseignant a été admis au cachot du commissariat provincial de la police de Makamba. Ses collègues enseignants clament haut et fort que les mobiles politiques seraient derrière cette arrestation car cet enseignant était parmi les membres du parti au pouvoir Cndd-Fdd comme le gouverneur mais était un opposant farouche à toute initiative de cette autorité de Makamba et ajoutent que cette affaire devrait être entendu devant la justice et non au cabinet du gouverneur.
7 novembre 2018
La population somalienne accuse les militaires burundais de l’Amisom. Selon le journal the défense post, quatre militaires burundais en mission de maintien de la paix en somalie (Amisom) auraient tiré ce mardi dans la capitale somalienne sur quatre citoyens somaliens, soupçonnés de planifier une attaque à main armée contre le contingent burundais et que par preuve une bombe artisanale a été découverte, non loin du lieu du forfait. Selon ce journal, la population de cette entité a effectué une marche-manifestation, brulant des pneus en réclamant la lumière sur cet assassinat qu’elle qualifie de « assassinat de la population paisible ». Pour le moment le contingent burundais accrédité en somalie se réserve de tout commentaire mais précise que l’entourage du camp des militaires burundais de l’Amisom est en danger.
8 novembre 2018
Le ministre de l’intérieur refuse la demande des Fnl - Amizero y’Abarundi. Au moment où nous mettons sous presse, par une source proche du ministère de l’intérieur, la rédaction vient d’apprendre que le ministre ayant en charge l’agrément des partis politiques vient rejeter le dossier introduit par l’honorable Rwasa Agathon, relatif à l’agrément de son parti, Fnl – Amizero y’Abarundi. Ce refus vient de conforter son « frère-ennemi », Jacques Bigirimana, car il restera du moins jusqu’en 2020, aux commandes du parti Fnl reconnu par le ministre de tutelle par conséquent continuer à partager le gâteau national avec le partir au pouvoir. Et comme la nouvelle constitution interdit les coalitions des Indépendants et ne permet pas au candidat de se faire élire quand il ne totalise pas deux ans dans une formation politique, peut – on craindre que le politicien Agathon Rwasa se résigne et laisser le libre-cours au parti Cndd – Fdd durant la campagne de 2020 ! Wait and see.
9 novembre 2018
Réouverture incertaine des radios BBC et Voix d’Amérique. Malgré la fin des délais de suspension des radios Bbc et la Voix d’Amérique, ces dernières attendent avec impatience la réouverture de ces stations fermées par le conseil national de la communication (Cnc ) le 07/05/2018. Pour rappel, la radio Bbc est accusée par le Cnc d’atteinte à la réputation du chef de l’Etat par un invité dans ses émissions, tandis que la radio Voix d’Amérique est accusée d’avoir diffusée une information tendancieuse, et d’avoir engagé un journaliste poursuivi par la justice burundaise.
10 novembre 2018
La compagnie Kenya Airways suspend provisoirement la vente de tickets. En date du 9 novembre, la compagnie d’aviation kenyane, Kenya Airways, a fait savoir que depuis ce 11 novembre, elle suspend de vendre des tickets pour ceux qui se rendent à Bujumbura ou à Nairobi pour des raisons purement administratives. Il y avait eu un accord entre les gouvernements du Burundi et du Kenya sur le changement du type d’avions allant et venant de Bujumbura. La compagnie indique qu’elle est surprise et déçue de voir que jusqu’à présent, elle n’a pas encore eu de réponse du ministère burundais ayant le transport dans ses attributions. Elle annonce cependant que pour ceux qui avaient déjà acheté des tickets, le transport se poursuivra. Elle remercie tous ceux qui continuent à la soutenir tout en présentant ses excuses pour le désagrément que cette suspension, même provisoire, va causer à ses clients.