Bujumbura, le 14 février 2019 (Net Press) . Il était vers 20 heures de ce 13 février 2019 lorsque deux personnes, l’une armée d’un fusil de type Kalachnikov, ont attaqué l’un des bistrots appelé communément "Le carrefour des sages" (chez Maronkero) situé au quartier III de la zone Ngagara, commune urbaine de Ntahangwa, en mairie de Bujumbura au nord de la capitale.
Selon des témoignages, ils ont subtilisé 8 téléphones portables et de l’argent aux clients qui se désaltéraient. L’un des bandits connu sous le nom d’Ezéchiel Maribicuro, originaire de la commune Isale dans Bujumbura rural, a été tué au quartier Kavumu, zone Kamenge lorsqu’il essayait de se dissimuler.
Des multiples témoignages indiquent que ces bandits armés d’un fusil type Kalachnikov ont fait irruption dans ce bistrot et ont ordonné aux clients de se mettre à genoux et dans la promptitude de l’épervier, tous les clients ont été dépourvus de l’argent dont le montant n’est pas encore connu ainsi que 8 téléphones portables.
Et dans la même foulée, l’une des victimes de ce vol a eu l’audace de poursuivre ces bandits à bord de son véhicule et a emprunté le quartier VII de la zone Ngagara jusqu’au quartier Kavumu en zone Kamenge à la traque de ces bandits. Ces derniers, voyant qu’ils étaient entre le marteau et l’enclume, ont tiré sur lui, ce qui a alerté les membres de la ligue des jeunes du parti Cndd-Fdd (Imbonerakure) ainsi que quelques éléments de la police qui étaient dans les environs.
Un policier qui avait vu cette scène a vite poursuivi ces malfaiteurs, dont l’un est parvenu à s’échapper tandis que l’autre, déjà susmentionné, a succombé aux tirs d’un des agents de transmission d’un officier supérieur de l’armée burundaise plus connu sous le sobriquet de Goliath
Et des polémiques autour d’un corps sans vie !
Attroupés autour de ce corps fraîchement abattu à la cinquième avenue du quartier Kavumu, des curieux de cette contrée administrative racontent un scénario improbable qui, selon eux, dépasse l’entendements humain. Ils ont évoqué des appels en cascades envers le cadavre gisant dans le sang frais l’on pouvait entendre des interpellations comme quoi : « mon frère où es-tu ? Est-ce qu’on peut se rencontrer pour partager le butin ? " Un humoriste qui était sur place s’est déguisé en secrétaire de celui qui venait de succomber à ses blessures : « il n’est plus, il est dans le royaume de Satan, tu peux l’y rejoindre "
Et toujours des polémiques autour de l’évènement !
Nombreux témoignages qui étaient sur place font savoir que le fusil que détenait la victime appartenait à un élément de la police nationale et une armada des policiers, qui ont vite envahi le lieu, ont voulu cacher le numéro de cette arme, ce qui faisait penser que ces hommes en uniforme voulaient cacher l’identité du policier détenteur de ce fusil qui l’aurait prêté à ce malheureux bandit rapportent nos sources
Burundi - Justice
Libération des personnes accusées d’effacer les écrits sur un monument du Cndd-Fdd
Rumonge, le 14 février 2019 (Net Press) . Dans ses dépêches antérieures, la rédaction avait fait état d’une incarcération de 5 personnes originaires de la colline de Busaga, zone de Murago, dans la commune de Burambi en province de Rumonge, accusées d’avoir effacé des écrits se trouvant sur un monument du Cndd-Fdd.
La rédaction avait également mentionné que ces hommes avaient été arrêtés en date du 10 janvier 2019 et que l’Opj instructeur de leur dossier n’avait pas trouvé d’infractions à leur charge et que l’affaire avait été récupérée par le responsable du Snr dans cette entité provinciale.
Leurs familles avaient toujours clamé leur innocence, évoquant qu’ils ont été arrêtés pour des raisons politiques d’autant plus qu’ils se réclamaient de l’Uprona, une formation politique de l’opposition. Nous apprenons que tous ces cinq personnes ont été libérées ce 13 février 2019 et qu’elles ont été remises à leurs familles respectives par le gouverneur de province.
Burundi - Politique
Agathon Rwasa a désormais sa formation politique
Bujumbura, le 14 février 2019 (Net Press) . Nous apprenons pour l’instant que le premier vice-président de l’assemblée nationale, Agathon Rwasa, vient de voir sa formation politique agréée ce 14 février 2019 par ordonnance ministérielle n° 530/237, ce qui pourrait lui permettre de travailler au grand jour. Ce parti politique s’appelle congrès national pour la liberté, Cnl en sigle avec comme devise l’équité, la concorde et la prospérité.
Nous apprenons également qu’il y a eu remise et reprise du nouveau palais présidentiel situé à Gasenyi, sur les hauteurs qui surplombent la ville de Bujumbura. Le palais a été réceptionné par le ministre des relations extérieures et de la coopération internationale de la part de l’ambassadeur de Chine au Burundi.
L’on saura que cet immeuble a été construit pendant deux ans et demi par le gouvernement chinois mais lors des réceptions, le ministre Ezéchiel Nibigira n’a pas voulu dévoiler le coût de la bâtisse à notre consœur de la radio Isanganiro. Etait également présent le deuxième vice-président de la République, Joseph Butore.
Burundi - Médias
Pascal Butoyi, un journaliste de la Rtnb arrêté !
Bujumbura, le 14 février 2019 (Net Press) . Pascal Butoyi, un journaliste-présentateur du journal télévisé en kirundi à la Radiotélévision Nationale du Burundi (Rtnb ), a été arrêté dans l’après-midi de ce mercredi 13 février et selon plusieurs témoignages, il a été inquiété pour avoir filmé les policiers qui étaient à la traque des vendeurs ambulants.
Pascal Butoyi, ce journaliste de la Rtnb qui prend d’ailleurs de l’expérience dans le métier, a été interpellé dans des conditions déplorables, rapportent des multiples témoignages, fut malmené avant d’être transporté manu militari au cachot du commissariat municipal de la police, avant d’être relâché plus tard sous l’intervention du rédacteur en chef de ce medium, Aloys Haziyo
Le porte-parole au ministère de la sécurité publique et la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, a fait savoir que le journaliste Pascal Butoyi était en mission non recommandée par son organe de presse. Les professionnels des médias déplorent le comportement de ces hommes en uniforme et les invitent à interroger la loi régissant la presse du 14 septembre 2018.
En effet, en son article 45, il est stipulé que le journaliste exerce son métier en toute indépendance et en toute responsabilité sur l’ensemble du territoire national du Burundi. Dans l’exercice de son activité, il a le libre accès aux services d’information et peut enquêter et commenter librement sur un fait de la vie publique.
De son côté, l’article 46 de cette même loi fait savoir que le journaliste a droit, sur toute l’étendue du territoire national, à la sécurité de sa personne et de son matériel de travail en dehors des espaces et des objectifs légalement protégés. Il ne saurait lui être refusé le droit de filmer des évènements, de publier et de commenter des informations à caractère public.
Les mêmes professionnels s’inscrivent en faux contre cet attaché de presse au ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, détenteur d’un master en journalisme de surcroît, qui, dans sa sortie médiatique, ose dire que le journaliste Pascal Butoyi était en mission non recommandée par son organe de presse !
Burundi - Culture
Les amoureux célèbrent la fête de Saint Valentin
Bujumbura, le 14 février 2019 (Net Press) . Le 14 février de chaque année, les amoureux célèbrent cette fête, y compris au Burundi. Généralement, les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.
L’origine de cette fête n’est pas certaine mais elle aurait été attestée au XIVè siècle dans la Grande Bretagne où le jour de la Saint-Valentin était considéré comme une fête car l’on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour pour s’apparier. Pour d’autres, on doit la fête des amoureux à Claude II, empereur romain qui fit annuler toutes les fiançailles de l’empire pour éviter que ses soldats soient tentés de rester avec leurs fiancées plutôt que de partir à la guerre.
Furieux, un prêtre catholique nommé Valentin décida de marier en secret les amoureux. Valentin sera décapité le 14 février 207. Après la chute de l’empire romain, il fut canonisé en 1496, en l’honneur de son sacrifice pour l’amour et devint officiellement le saint-patron des amoureux. La fête, autrefois païenne, devint religieuses et le 14 février devint la Saint-Valentin.