Bubanza, le 1er mai 2019 (Net Press) . Une personne âgée d’une soixantaine d’années, du nom de Gordien Mushuguru, a été égorgée dans la petite matinée de ce 30 avril 2019 par des criminels dont l’identité n’a pas encore été déclinée. L’on apprend qu’il était un vendeur de fruits.
Des sources proches de Bubanza, la dépouille mortelle de la victime a été retrouvée tout près de son domicile. Les voisins indiquent qu’il vivait en harmonie avec son entourage et qu’il pourrait avoir été tué par des bandits. Par ailleurs, les populations de cette localité affirment que l’insécurité a augmenté d’un cran ces derniers jours.
De son côté, l’administration confirme les faits mais avance que les mobiles de ce crime ne sont pas encore connus. Elle affirme en outre que les enquêtes ont été entamées pour tirer au clair cette situation.
Dans la province de Kirundo au Nord du pays, un homme de 28 ans a décapité dans la nuit de ce mardi 30 avril sa femme âgée de 35 ans sur la colline Kinyovu de la commune Ntega, en province de Kirundo. D’après nos sources, les relations tumultueuses de ce couple seraient derrière ce crime. Le tribunal de grande instance, dans un procès de flagrance, a requis une peine de perpétuité contre ce présumé criminel.
Les activistes des droits de l’homme viennent de confectionner un condensé de la situation des droits de l’homme de ce mois d’avril qui vient de s’écouler. Ainsi, au cours de la période, des allégations de violations, des violations et atteintes aux droits de l’homme ont été enregistrées comme suit : au moins 39 personnes ont été tuées, 2 personnes autres ont été enlevées et/ou portées disparues. Ils évoquent également le cas de 34 tortures, de 64 personnes arrêtées arbitrairement et de 7 victimes de violences basées sur le genre.
Parmi les victimes enregistrées, figurent 8 femmes tuées, 4 mineurs tués, 3 femmes torturées, 3 femmes et 2 mineurs arrêtés. Des explosions de grenades et des actes d’intimidations ont été rapportés dans différents coins du pays au cours de cette période.
Burundi - Politique
Le Burundi se joint aux autres pour fêter la journée internationale du travail
Rumonge, le 1er mai 2019 (Net Press) . Les activités se sont déroulées dans la province de Rumonge au Sud Ouest du pays, où le chef de l’Etat s’était rendu. Dans un message à la nation hier, Pierre Nkurunziza semblait satisfait des Burundais qui font tout pour l’honneur de leur pays, mais il a également fustigé ceux qui ternissent son image, y compris les hommes d’affaires qui vendent leurs produits à l’étranger, mais qui ne rapatrient pas les devises.
D’autres fonctionnaires semblaient également satisfaits de la politique en cours d’ajustement des salaires car l’écart qui s’observait un peu avant diminue peu à peu. Cependant, d’autres trouvent que la journée internationale du travail ne veut rien dire au regard du taux de chômage élevé chez les jeunes et du faible pouvoir d’achat des populations.
Burundi - Politique
Le parti Cnl sort enfin de sa réserve
Bujumbura, le 1er mai 2019 (Net Press) . Le parti politique d’Agathon Rwasa est sorti enfin de sa réserve pour dénoncer l’oppression du parti de l’Aigle aux affaire visant ses militants. En effet, par la voix de son porte-parole Térence Manirambona, a appelé le Cndd-Fdd, la police et la justice à ne pas torpiller les activités de sa formation politique.
Le porte-parole a également pointé du doigt les provinces qui sont les plus menacées qui sont entre autres Bujumbura, Makamba, Rumonge, Muyinga, Kayanza et Ngozi. Ils sont déstabilisés par des Imbonerakure avec la complicité de la police et de l’administration. Il en a profité pour adresser ses condoléances aux victimes de Butihinda dans la province de Muyinga.
Pour lui, depuis l’agrément de ce parti, des intimidations, des emprisonnements sont observés, sur accusation de réunions illégales même quand les gens sont à deux ou à trois. Il a également demandé à la communauté internationale de suivre de près ce qui se passe dans notre pays à la veille des élections générales de 2020.
Burundi - Rdc - Sécurité
L’armée congolaise annonce la mort de quatre rebelles burundais
Uvira, le 1er mai 2019 (Net Press) . L’armée congolaise a annoncé la mort de quatre rebelles burundais tués lors des affrontements entre eux et les force armées de la République démocratique du Congo et six autres capturés dans la localité d’Uvira.
Selon nos sources, les six rebelles burundais de Red Tabara ont été emprisonnés ce mardi 30 avril dans le bureau de Sokola II de la ville d’Uvira dans le Sud-Kivu. Les informations en provenance du régiment 3304 opérant dans la localité de Luvunge indiquent que « quatre leaders du mouvement rebelle ont été tués dans la localité de Rubarika. Ces derniers venaient du Burundi pour nouer une coalition avec le mouvement RED-Tabara opérant dans la localité de Kidyama.
Selon l’armée congolaise, lors de ces affrontements, 22 fusils de type Kalachnikov, une arme d’équipe et un mortier utilisés par les rebelles burundais ont été saisis. Un haut gradé de l’armée congolaise, qui a requis l’anonymat, fait savoir que les rebelles interpellés jurent sur les toit de n’avoir pas participé dans la récente attaque qui a visé une position militaire dans la localité de Nyamitanga (commune de Buganda, province de Cibitoke ).
Des milieux de la société civile dans le territoire d’Uvira assurent que les rapports établis démontrent que des mouvements rebelles déstabilisent la plaine de la Rusizi, pillant et tuant les habitants de la région. Signalons que le régime de Félix Tshisekedi ne facilite pas la tâche aux rebelles qui sont à l’Est du Congo, une promesse qu’il avait tenue le jour de son investiture.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Un Burundais attrapés avec 14 paquet de cocaïne au Rwanda
Kigali, le 1er mai 2019 (Net Press) . Un Burundais travaillant pour une banque au Rwanda, dont l’identité n’a pas été déclinée par la presse rwandaise, a été arrêté par la police rwandaise pour possession de 14 paquets de cocaïne. Selon des informations en provenance de ce pays, il a été arrêté en date du 29 avril vers midi.
Selon toujours ces informations, il a été arrêté après avoir reçu ce produit en provenance du Burundi, comme le rapporte la porte-parole de la police dans la ville de Kigali, Marie Gorette Umutesi. Selon toujours cette dame, même celui qui les amenait du Burundi a été également appréhendé par la police rwandaise.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Kigali confirme l’arrestation de Callixte Nsabimana, visé par un mandat d’arrêt
Kigali, le 1er mai 2019 (Net Press) . Le ministre rwandais des affaires étrangères, le Dr. Richard Sezibera et le Rwanda Investigation Bureau (RIB) ont confirmé le 30 avril 2019 l’arrestation de Callixte Nsabimana, qui se fait appeler Callixte "Sankara", deuxième vice-président du mouvement rwandais pour le changement démocratique (MRCD), groupe rebelle en exil et porte-parole de sa branche armée, les Forces nationales de libération (FNL), qui affirmait mener des attaques dans le sud du Rwanda.
Le ministre Richard Sezibera, lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, sans donner plus de précisions sur l’arrestation de Callixte Nsavyimana, fait savoir que ce dernier collaborait avec certains Etats.
Signalons que depuis trois semaines, le président rwandais, Paul Kagame, avait décidé de s’occuper de la sécurité au sud de son pays et voici que le résultat est là. Pour certains, ce porte-parole a été arrêté dans les Iles Comores au moment où les autres indiquent qu’il a été arrêté sur terrain au Rwanda même.