New York, le 22 juin 2019 (Net Press) . Dans son récent rapport qui date du 6 juin dernier, un groupe d’experts de l’Onu sur le pays de Félix Tshisekedi ont fait savoir au conseil de sécurité qu’il y a la présence des éléments de l’armée, des rebelles burundais et des jeunes Imbonerakure affiliés au parti de l’Aigle.
Avec l’arrivée du nouveau président au pouvoir en janvier dernier, plusieurs groupes armés ont tenté de déposer les armes à condition qu’il y ait mise en place des structures adéquates, selon toujours ce rapport. Malgré cela, les groupes armés locaux et étrangers présents sur le territoire congolais sont restés la source principale d’insécurité.
Les forces de l’ordre manifestent leurs inquiétudes quant à la protection des civils s’il n’y a pas de solution politique durable à la situation qui prévaut actuellement. Les mêmes forces armées congolaises trouvent qu’il est plus qu’urgent de trouver une solution d’autant plus que les groupes armés locaux et étrangers collaborent, ce qui complique davantage la situation.
Le rapport indique ensuite que les forces du Red-Tabara ont collaboré avec les groupes armés locaux dans la plaine de la Rusizi au moment où deux incursions de l’armée burundaise, Fdn, accompagnée de jeunes Imbonerakure, la jeunesse affiliée au parti Cndd-Fdd, ont été lancées dans cette même partie du Sud-Kivu. Deux groupes armés locaux ont appuyé la Fdn et les Imbonerakure, renchérit ce rapport.
La rédaction a essayé de contacter le porte-parole de l’armée burundaise mais sans succès. Elle a également cherché à entrer en contact avec les Fardc à Uvira et à Bukavu pour avoir plus de précisions. Curieusement, les personnes contactées ont affirmé sans détours ne pas être au courant de ce rapport. J.M.
Burundi - Environnement
Une mesure plus suivie par l’administration
Gitega, le 22 juin 2019 (Net Press) . Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement, Déo Guide Rurema, a récemment pris une mesure de déraciner les eucalyptus plantés à moins de 50 mètres d’une rivière. Cette mesure a été dictée par la naissance de la conscience prise après des études qui ont montré que les points d’eau sont en voie d’épuisement au Burundi si les autorités ne pensent pas au plus vite à leur protection.
Parmi les facteurs du tarissement des sources d’eau dans notre pays, figurent des essences végétales, grands consommateurs d’eau car leurs racines pivotantes peuvent aller puiser la matière nutritive à plus de 20 mètres de profondeur, donc dans la nappe phréatique. Parmi ces arbres, vient en tête l’eucalyptus, une espèce en voie de disparition dans les pays à vocation agricole d’Afrique et d’Asie.
Pour le ministre Rurema, la population dont contribuer à éradiquer cette essence qui suce beaucoup d’eau souterraine dont les cultures ont énormément besoin tout au long de leur croissance. Par conséquent, les administratifs à la base ont alors mobilisé les agriculteurs pour mettre en exécution cette mesure.
Dans toutes les provinces du pays, les gens sont à l’œuvre et dans des endroits où l’enthousiasme n’est pas de mise, les administrations organisent des travaux communautaires à cette fin. C’est le cas notamment du gouverneur de Gitega qui avait fait son déplacement en commune de Bugendana ce jeudi 20 juin 2019 où il a été joint par l’administrateur de cette entité, aux côtés de la population, afin de procéder ensemble au déracinement de cette essence le long des rivières qui sillonnent cette localité. D.N.
Burundi - Politique
International Crisis Group pour l’espace politique burundais avant les élections
Addis Abeba, le 22 juin 2019 (Net Press) . Dans un document de 46 pages de cette Ong internationale, le constat est que le dialogue burundais piloté par la communauté de l’Afrique de l’Est a été un échec. Pour elle, l’intérêt pour la crise burundaise a progressivement diminué et la violence a baissé d’intensité et par conséquent, est devenue moins visible.
Le médiateur a montré peu d’intérêt à cette crise au moment où le facilitateur s’est retrouvé sans soutien. Donc les pourparlers ne pouvaient pas aboutir à un compromis. Selon toujours International crisis group, Pierre Nkurunziza a réussi à résister aux différentes formes de pression externes sur le Burundi.
Au moment où le pays se prépare pour les élections de 2020, cette association trouve que le risque de violences est élevé, y compris de potentiels affrontements entre forces de sécurité et groupes d’opposition armés. Cependant, cette Ong reconnaît qu’il est possible d’éviter les violences et de rendre le scrutin suffisamment équitable.
C’est l’amélioration du climat politique par des mesures du président Nkurunziza, l’implication de la région qui doit user de son influence sur le président Nkurunziza pour qu’il prenne ces mesures. La troisième condition est que l’Union africaine relance sa délégation de haut niveau au Burundi et si nécessaire, en revoir sa composition. Enfin, le l’Eac, l’Ua et l’Onu devraient faire un effort concerté pour que le président ne puisse pas tourner vers l’institution la plus conciliante et qu’il est crucial que ces institutions évitent que la crise disparaisse de l’ordre du jour international.
Un "Cnddfddiste" pur sang que la rédaction a contacté et qui a requis l’anonymat a indiqué que les déclarations de l’international crisis group n’engagent pas le Burundi qui, comme on ne cesse de le rappeler, est un pays souverain qui doit orienter lui même la politique à suivre pour le bien des Burundais d’abord, pour ceux qui y vivent ensuite. Ch.N.
Burundi - Rwanda - Génocide
Le Burundi répond au Rwanda via le porte-parole du gouvernement
Muyinga, le 22 juin 2019 (Net Press). Lors de l’émission publique des porte-paroles des différentes institutions, Gitega a riposté contre Kigali sur une éventuelle extradition des présumés génocidaires burundais qui ont trempé dans cette tragédie qui s’est passée chez le voisin du Nord en 1994.
Le secrétaire général du gouvernement et porte-parole, Prosper Ntahorwamiye, a fait savoir qu’il est impensable que le pouvoir de Kigali ramène ce dossier 25 ans plus tard alors que le tribunal pénal international pour le Rwanda ne s’active plus sur cette affaire. Par ailleurs, a-t-il poursuivi, Gitega n’est pas au courant qu’il existe des Burundais qui ont trempé dans le génocide dans ce pays.
Pour Prosper Ntahorwamiye, est-ce que c’est actuellement que le Rwanda se rappelle qu’il y a des Burundais qui ont commis les actes de génocide dans ce pays ? Cela est une manœuvre dilatoire pour dissimuler l’intention du Rwanda de déstabiliser le Burundi d’autant plus qu’il a toujours été demandé à ce pays d’extrader ceux qui sont poursuivis pour tentative de putsch de 2015 sans aucune volonté de sa part. N.R.
Burundi - Culture
Des productions culturelles de la diaspora burundaise à l’étranger
Bruxelles, le 22 juin 2019 (Net Press) . Les Burundais éparpillés dans les pays européens se montrent plus nostalgiques à leur culture et veulent en faire une promotion. Sur les traces de nos frères et sœurs rwandais qui ne ratent plus une occasion pour valoriser leur culture à travers le monde, les Burundais vivant à l’étranger commencent à sentir le besoin de conserver les mœurs et la langue nationales.
C’est dans cette logique qu’ils organisent le 22 juin et le 6 juillet 2019 des journées burundaises respectivement en Hollande et en Belgique. Pour aujourd’hui, la diaspora burundaise a organisé en Hollande une journée culturelle et sportive bien meublée en activités diverses. Cette organisation a débuté à 14 heures par un tournoi de basketball qui prendra fin à 18 heures. Il est prévu que 4 équipes vont s’affronter à savoir Intwari en provenance de la France, l’Amicale de Liège en Belgique, l’équipe d’Anvers en Belgique et l’équipe Ubuntu de la Hollande. De 18 heures à 19 heures, il y aura une exposition de livres et des autres objets d’art.
Au cours du déroulement de ces matchs, les organisateurs ont prévu une petite restauration composée de brochettes à la burundaise, des beignets et des sandwichs pour calmer la faim et bien causer entre compatriotes. Cette journée sera clôturée en beauté par une soirée dansante où des morceaux de la musique burundaise et étrangère ont été triés pour amuser les participants dans l’objectif de conciliation des deux cultures burundaise et étrangère afin de garder toujours l’esprit braqué sur notre chère nation.
Comme si cette diaspora restait sur sa soif, elle projette une soirée culturelle en date du 6 juillet 2019 à Liège en Belgique, rue Roi Albert 115, 402 Ougrée. Elle va commencer par l’exposition de livres et d’autres objets d’art au cours de laquelle l’on prévoit une petite restauration et un débit de boissons.
A 16 heures, les organisateurs préconisent une conférence - débat sur le thème "Pour une diaspora solidaire, dynamique et responsable" où l’entrée exige une somme de 5 euros pour tout participant de plus de 18 ans. De 21 heures à l’aube, il y aura une soirée dansante pour se régaler de la musique variée burundo-européenne. D.N.