Bujumbura, le 26 septembre 2019 (Net Press) . Elle s’appelle Yvette Iradukunda, 26 ans, elle est originaire de la commune de Mugongomanga, dans Bujumbura dit rural. C’est une serveuse dans l’un des bistrots de cette localité. Elle est aujourd’hui hospitalisée à Ijenda suite aux coups violents qu’elle a reçus de la part de l’administrateur de cette commune, Diomède Ndabahinyuye. Elle a été battue dans la nuit de dimanche à lundi 23 septembre par cette autorité pour des raisons non encore évoquées.
Selon des informations sur place, il semble que ce responsable s’est rendu au cabaret tenu par cette demoiselle au-delà de 21 heures alors que c’est le temps de fermer ses portes. L’administrateur est venu et a exigé qu’elle ouvre au moment où elle était déjà au lit, ce qu’elle a fait à contrecœur. Aussitôt les portes ouvertes, l’homme s’est mis à tabasser la jeune demoiselle.
Il semble que ce n’est pas la première fois qu’elle soit violentée par cet administratif. Il y a quelques temps, il avait voulu la faire entrer de force dans sa voiture, en pleine nuit, pour qu’ils aillent patrouiller ensemble, ce que la jeune femme a refusé net, préférant retourner dans sa chambre. Il semble également que cette personne était devenue la bête noire dans cette contrée car il buvait sans payer ses factures.
Le responsable de la buvette ne comprend pas comment cet administrateur peu se permettre de frapper une personne, en pleine nuit, qu’il trouve à son domicile. Si c’était une infraction commise, l’administratif a le droit d’imposer une amende et c’est le propriétaire qui la paye et non la fille. Lui et les parents de la fille entendent saisir la justice contre cette personne qui ose battre une fille de même âge que la sienne.
L’administrateur de la commune Mugongomanga, Diomède Ndabahinyuye, rejette toutes ces accusations et indique qu’elle ne comprend pas ce que cherche cette demoiselle. Les infirmiers qui traitent cette fille admettent qu’elle est sous le choc des coups violents reçus dans cette nuit-là. De son côté, la commission nationale indépendante des droits de l’homme est déjà sur place pour ses enquêtes. Ch.N.
Burundi - Diplomatie
Une lumière sur le refus d’adhésion du Burundi à la Sadec
Rumonge, le 26 septembre 2019 (Net Press) . Lors d’une émission publique tenue ce 24 septembre en province de Rumonge, la porte-parole du ministère des affaires étrangères a donné la lumière sur le refus d’adhésion du Burundi à la communauté de développement d’Afrique australe, une organisation qui vise à promouvoir le développement économique de l’Afrique australe et orientale.
Selon cette attachée de presse de la diplomatie burundaise, le pays n’a pas été refusé par la Sadec comme tel. Une délégation a été envoyée par cette communauté pour se rendre sur terrain afin de s’enquérir sur l’état des lieux sur l’entrée de ce nouveau visage au sein de cette communauté.
Selon nos sources, le ministère des affaires étrangères a cherché à convaincre ces envoyés de la Sadec que la paix et la sécurité règnent sur toute l’étendue du Burundi, que ce pays appuie dans des missions de maintien de la paix en Somalie et en République centrafricaine. Malgré cela, ces émissaires spéciaux de la Sadec ont douté de la solvabilité du Burundi par rapport aux cotisations
Gitega a toujours cherché à convaincre que le Burundi regorge des ressources minières qui contribueront à s’acquitter de ces cotisation au sein de cette communauté. Une autre délégation va atterrir incessamment sur Bujumbura pour s’enquérir de l’état d’avancement à l’adhésion du Burundi au sein de la Sadec. J.M.
Burundi - Justice
Rumonge : A qui profite le bras de fer parquet - Opj ?
Rumonge, le 26 septembre 2019 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches de ce 23 septembre, la rédaction avait fait part d’une surpopulation carcérale du cachot de la province de Rumonge (Sud-ouest du pays). Les causes de cette anomalie étaient entre autres l’immixtion des juges dans le traitement des dossiers par des officiers de police judiciaires.
Ce malentendu entre les deux parties a poussé le procureur de la République dans cette province, en date du 19 septembre 2019, d’interner Astère Nsengiyumva et Gordien Ntibaruhisha, deux policiers de la police judiciaire qui sont accusés de déni de justice. Mais ces derniers accusent à leur tour le procureur de s’immiscer dans le traitement des dossiers des détenus. Ce dernier se serait même arrogé le droit de retirer un dossier des mains d’un officier de police judicaire avant qu’il ne termine son instruction.
Les deux parties ne veulent rien révéler à la presse même si des informations filtrent comme quoi l’administration prévoit une réunion entre les responsables policiers et le parquet pour calmer le jeu et que la confiance soit retrouvée entre les deux institutions. Il semble également que les deux policiers sous les verrous vont bientôt retrouver leur liberté et regagner sans délais leurs services. D.N.
Burundi - Politique - Economie
Un patron de Bureau de change « Peace exchange « arrêté par la police !
Bujumbura, le 26 septembre 2019 (Net Press) . Il s’appelle Jackson Simbananiye connu sous le sobriquet de " Kirahwata " un patron du bureau de change " Peace Exchange " situé au centre-ville de Bujumbura dans les circonscription de l’immeuble abritant la société d’assurance du Burundi (Socabu),. Il a été arrêté hier à son bureau, accusé d’échange de monnaie en dehors des normes de la banque centrale du Burundi.
Selon le porte-parole au ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, cet hommes est accusé d’échanger de monnaie en dehors des normes de la banque centrale. Il a été surpris en flagrant délit en train d’échanger un dollar américain contre trois mille cent francs burundais (3,100 Fbu), au lieu de mille huit cent quarante-six franc burundais (1846 Fbu). Il a ajouté que dans la même foulée, la police a saisi dans la trésorerie de ce bureau de change cinq quatre mille cinq cent soixante-onze dollars américains, (54,571 dollars américains), cinq mille soixante euros, (5.060), deux cent quatre-vingt mille shillings tanzaniens, (280.000 shillings), mille quatre-vingt pounds, (1.080), cent un million, huit cent quatre-vingt six cinq cent francs burundais, (101.886.500 Fbu) et tout ce montant a été remis à la banque de la République du Burundi.
Et pour s’enquérir de cette situation, la rédaction a tendu un micro-baladeur aux changeurs de monnaie. Ils estiment que cette arrestation suivie de la confiscation d’une bagatelle d’argent de ce bureau de change par la banque centrale du Burundi à créé une peur-panique au sein des changeurs de monnaie qui ont échangé timidement et en toute clandestinité les monnaies. N.R.
Burundi - Société
Une personne interpellée par la police pour zoophilie...
Rumonge, le 26 septembre 2019 (Net Press) . Il s’appelle Bukuru, un jeune homme âgé de 21 ans et ressortissant de la commune Bugarama, en province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Il a été arrêté par la police ce lundi 23 septembre par la police qui l’accuse d’entretenir des relations de zoophilie avec une chèvre.
Selon des sources proches d’un praticien de droit, cette pratique qui s’appelle la zoophilie est une paraphilie dans laquelle un animal est l’objet du désir et constitue une pratique contre nature, ce qui est une atteinte aux bonnes mœurs et punissable devant le code répressif burundais D.N.
Burundi - France - Nécrologie
La France rend hommage à son ancien président Jacques Chirac décédé
Paris, le 26 septembre 2019 (Net Press) . L’ancien président français, Jacques Chirac, est décédé ce matin et toute la France lui rend hommage en ce moment même. Outre que l’assemblée nationale et le sénat ont observé une minute de silence à l’annonce de cette nouvelle, tous les milieux français réagissent à cette mort de leur ancien leader.
Jacques Chirac apparait comme un président un homme qui a le plus marqué la Vème République dans son pays. De conseiller municipal, il a été maire de Paris, député, ministre, chef du gouvernement et enfin président de la République. Il vient de s’éteindre à l’âge de 86 ans.
Il apparaît comme un président qui savait s’imposer par sa taille 1,90 m, plus petit que le général de Gaule, 1,96 m et plus grand que Georges Pompidou, 1,82 m, tous deux prédécesseurs à Jacques Chirac. Les autres sont plus petits à savoir Giscard d’Estaing, 1,89 m, François Mitterrand, 1,72 m, Nicolas Sarkozy, 1,68 m, François Hollande, 1,74 m et Emmanuel Macron, 1,77m.
Il apparaît également comme un grand homme politique français car à 28 ans déjà, il rejoint l’équipe de Georges Pompidou, nouveau premier ministre de Charles de Gaulle. Sa propension à agir sans s’embarrasser du formalisme administratif lui vaut rapidement le surnom de « bulldozer ». Il a trouvé sa voie, sa carrière politique est lancée. En 1967, il remporte sa première victoire électorale en devenant député de Corrèze, la terre de ses ancêtres. Depuis ce bastion provincial, il se lance, sabre au clair, à la conquête des plus hautes fonctions.
Son ascension est fulgurante. Secrétaire d’Etat puis ministre sous la présidence de Pompidou, il devient en 1974 Premier ministre de Valéry Giscard-d’Estaing. Mais le « bulldozer » n’entend pas rester dans l’ombre de ce président qu’il a aidé à être élu. Il quitte Matignon deux ans plus tard et crée le RPR, le Rassemblement pour la République. Maire de Paris depuis 1977, Jacques Chirac ne vise désormais plus qu’une chose : l’investiture suprême, la présidence de la République. Il tente sa chance une première fois en 1981, puis une deuxième en 1988 face à François Mitterrand dont il est le Premier ministre. Sans succès. « Les Français n’aiment pas mon mari », constate, amère, son épouse Bernadette.
La troisième tentative est la bonne. Fin 1994, la presse le donne pourtant loin derrière le chef du gouvernement Edouard Balladur, également issu du RPR. Jacques Chirac ne pardonnera jamais cette traîtrise à celui qui aura été un ami de trente ans. Mais pour l’heure, il se lance corps et âme dans cette campagne qu’on lui annonce perdue d’avance, surfant sur le thème de la « fracture sociale ». Ses longues années d’exercice politique l’ont en effet rendu pragmatique. Le « bulldozer » s’est mué en caméléon qui adapte ses convictions aux préoccupations de la société.
Un président immobile
La stratégie est gagnante : le 7 mai 1995, Jacques Chirac devient président de la République française. Mais à peine élu, il annonce un tour de vis budgétaire. Pour lutter contre les déficits et la dette de l’Etat, le gouvernement accélère les privatisations et s’attaque à la réforme des retraites et de la sécurité sociale. Des centaines de milliers de personnes descendent dans les rues. La cote de popularité de Jacques Chirac s’effondre dans les sondages avec celle de son Premier ministre, Alain Juppé. Le président joue alors son va-tout : il annonce la dissolution de l’Assemblée nationale le 21 avril 1997 dans l’espoir que les urnes lui redonnent l’avantage. Raté. La victoire du PS aux législatives le contraint à choisir Lionel Jospin comme Premier ministre. Ce dernier parvient à lui faire proposer la modification de la Constitution pour transformer le septennat en quinquennat. Le projet est soumis au référendum en septembre 2000 ; il obtient 73 % des suffrages.
En 2002, à 69 ans, Jacques Chirac est réélu face au chef du Front national Jean-Marie Le Pen. Ce second mandat, marqué notamment par l’embrasement des banlieues et le mouvement étudiant contre le CPE, est celui de l’immobilisme. Chirac le « bulldozer », Chirac le « flingueur », hérite d’un nouveau surnom : le « roi fainéant ». Dans son ouvrage Jacques Chirac, une histoire française, Simon Laplace voit dans cette inertie « l’obsession protectrice » d’un président désireux de préserver l’unité nationale. D’autres l’interprètent comme le résultat d’une politique davantage guidée par les enquêtes d’opinion que par une volonté de réformes.
Lorsque Jacques Chirac quitte l’Elysée en mai 2007, son bilan est terne. L’histoire retiendra cependant au moins deux choses de ses douze années passées à la tête de l’Etat. La première le 16 juillet 1995. Lors de la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv de 1942, il prononce un discours au cours duquel il reconnaît la responsabilité de l’Etat français dans les crimes commis contre les juifs de France sous l’Occupation. Nul autre ne l’avait fait avant lui. Ce discours est sa plus grande fierté, avouera-t-il quelques années plus tard. La deuxième en 2003, lorsqu’il refuse d’engager la France dans la guerre en Irak. Cette décision lui vaut un regain de popularité nationale et internationale.
La personnalité politique préférée des Français
Désormais retraité, Jacques Chirac devient la personnalité politique préférée des Français. Ses erreurs passées paraissent loin et la nostalgie bat son plein. Dans un pays ébranlé par les secousses de la crise économique, il semble incarner une époque révolue, celle de l’insouciance et du plein emploi. Car depuis toujours, il cultive une image de franchouillard au parler cru, amateur de femmes et de bonne chère. Pantalon jusqu’au torse et sourire engageant, il aime plus que tout aller au contact de la population, plongeant dans les bains de foule et multipliant les poignées de mains et les embrassades avec un plaisir évident. On découvre aussi derrière ce personnage gargantuesque un homme cultivé, amoureux de l’Asie et du sumo, passionné des arts premiers et des peuples oubliés. Une passion concrétisée par la création du musée du Quai Branly, rebaptisé depuis musée du Quai Branly-Jacques Chirac.
Mais très vite, privé de son immunité présidentielle, l’ancien chef de l’Etat est rattrapé par la justice qui enquête sur le financement occulte du RPR et les emplois fictifs à la mairie de Paris. Il est condamné dans cette affaire le 15 décembre 2011 à deux ans de prison avec sursis pour abus de confiance et détournement de fonds publics. Jacques Chirac décide de ne pas faire appel. Il explique ne plus avoir les forces nécessaires « pour mener le combat contre la vérité ».
Depuis, un accident vasculaire cérébral en 2005, sa santé n’a en effet cessé de se dégrader. Ses apparitions publiques sont devenues plus rares, ses traditionnelles visites au Salon de l’agriculture moins longues. Hospitalisé à plusieurs reprises, l’ancien président a été aussi fortement éprouvé par le décès de sa fille Laurence en avril 2016. Sa dernière participation à une cérémonie officielle remonte à novembre 2014. Diminué, la main sur l’épaule de son garde du corps, il était arrivé sous les applaudissements du public.