Bujumbura, le 7 octobre 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance de Carama, commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura, des militaires ont encerclé hier matin la localité de Gahahe. Les nouvelles de cette localité rapportaient que ces militaires empêchaient les gens de circuler librement, sans plus de détails.
Par ailleurs, les activistes des droits de l’homme indiquent qu’au moins 6 personnes ont été assassinées au cours de la semaine passée, dont deux dans la ville de Bujumbura. L’une des victimes, un haut cadre du ministère des sports et de la culture, était porté disparue depuis 5 jours. Son corps a été découvert enterré dans le jardin de sa propriété.
Les corps des 4 autres victimes ont été repêchés dans la rivière Rusizi. Ils évoquent également 5 cas d’arrestations arbitraires dont quatre jeunes hommes de la commune Mugamba au cours de la même période. Des Imbonerakure ont également tabassé des personnes lors d’une démonstration de force de ces membres du parti au pouvoir. N.R.
Burundi - Politique
Pierre Nkurunziza en face à face avec Paul Kagame à Bukavu en Rdc
Bukavu, le 7 octobre 2019 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi, le président Pierre Nkurunziza est attendu demain 8 octobre à Bukavu, à l’Est de la République démocratique du Congo. Officiellement, il participera à l’inauguration et démonstration de la station de recherche IITA Kalambo.
Les plus hautes personnalités attendues sont, en plus de Pierre Nkurunziza, Joseph Kabila Kabange, président honoraire de la République démocratique du Congo, Olusegun Obasanjo, président honoraire du Nigéria, Paul Kagame président du Rwanda, Uhuru Kenyatta, président du Kenya et bien entendu Félix - Antoine Tshisekedi Tshilombo de la République démocratique du Congo.
Certains analystes estiment qu’il s’agirait plutôt d’un début de médiation entre le Burundi et le Rwanda d’autant plus que certaines informations indiquent à leur tour que le président Uhuru Kenyatta du Kenya est attendu à Bujumbura, toujours en date du 8 octobre et qu’il serait porteur d’un message du président de l’initiative sous régionale sur le Burundi, l’Ougandais Yoweri Museveni.
Cette rencontre aura lieu au lendemain des manifestations dans tout le pays organisées par la société civile proche du pouvoir dont l’objectif était de dénoncer vivement la prolongation du mandat de la commission Doudou Diène. Les manifestations ciblaient principalement l’Union européenne et la République du Rwanda.
Cela se fait également au lendemain de la rentrée du président du conseil des patriotes, Anicet Niyonkuru, ancien porte-parole du Cnared Giriteka. D’aucuns estiment qu’il est sorti par la petite porte, raison pour laquelle il n’a pas voulu faire de commentaires devant les journalistes qui l’attendaient de pied ferme à l’aéroport.
En compagnie de Mames Bansubiyeko, lui aussi membre du Cnared, qui avait fui le pays en 1993, ils ont été accueillis par Jacques Bigirimana, président du Fnl proche du parti au pouvoir. Anicet Niyonkuru est le premier parmi plusieurs membres de cette coalition qui veulent rentrer au pays. Les membres du Cfor, qui se sont retirés du Cnared, ne comprennent pas cette réaction. Ch.N.
Burundi - Politique
Cinq membres de l’opposition arrêtés pour tenue d’une une réunion illégale
Rumonge, le 7 octobre 2019 (Net Press) . Cinq personnes membres du parti Cnl, dont quatre enseignants à l’école fondamentale de Karonda, commune et province de Rumonge, Sud-ouest du pays, ont été arrêtés et détenus dans le cachot de police dans cette entité depuis dimanche 6 octobre vers 20 heures. Ils sont accusés de tenir une réunion illégale, comme le confirme le responsable de l’idéologie du parti conseil national pour la liberté au sud du pays, Jumaine Kayumbu.
Ce dernier affirme que ces cinq militants ont été arrêtés par la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, de concert avec quelques éléments de la police ce vendredi et embarqués manu militari vers le cachot du commissariat communal de la police de Karonda. La nouvelle de leur incarcération a été connue ce dimanche vers 20 heures.
Jumaine Kayumbu rejette en bloc toutes ces accusations qu’il juge infondées et selon lui, constitue une manœuvre dilatoire pour empêcher l’ouverture de la nouvelle permanence du Cnl dans cette localité. J.M.
Burundi - Politique
Impossible jusqu’à présent d’accorder les violons au Cndd-Fdd
Ngozi, le 7 octobre 2019 (Net Press) . Des sources d’information concordantes indiquent que les membres influents du parti Cndd-Fdd se sont rencontrés dans la province de Ngozi pour désigner un candidat qui devra remplacer l’actuel chef de l’Etat aux élections de l’année prochaine.
Les mêmes sources indiquent que durant 3 jours, la réunion a été caractérisée par des discussions houleuses si bien qu’aucun consensus n’a été dégagé, chacun tentant de tirer la ficelle de son côté. Cette difficulté se fait sentir au moment où les échéances électorales avancent à grand pas dans notre pays. L’on ne devrait pas perdre de vue que l’on est à moins de 8 mois des élections.
Burundi - Sécurité
Corruption dans le domaine de la santé, jusqu’au centre de santé de Mayuyu
Bujumbura, le 7 octobre 2019 (Net Press) . La rédaction de l’agence Net Press a été alertée ce matin par certains habitants et personnel dudit centre qui ont requis l’anonymat, informant que le centre de santé de Mayuyu, en commune Mugongo-Manga, en province de Bujumbura, reste le théâtre des malversations et de la corruption.
Le titulaire du centre de santé, en la personne d’Astère Kaboneka, est pointé du doigt dans le traitement inhumain des patients et des garde-malades à ce centre de santé. Selon nos sources, ce titulaire est accusé de confondre les maigres trésoreries de ce centre avec celles de sa famille pour l’utilisation à des fins privées. Il est également accusée de la vente des biens de ce centre de santé, les portes, les matelas, sans consulter ses subalternes.
Cet administratif est dans le collimateur de ses employés pour avoir acheté les matériels bureautiques, en l’occurrence deux ordinateurs d’occasion dont le prix oscille autour d’une somme de 1.500.000 de nos francs et ce, sans reçu.
Astère Kaboneka est accusé, selon toujours nos interlocuteurs, de fermer les yeux face à la fuite d’une somme de 320.000 francs détournés par le 1er gestionnaire depuis 2007sans liquidation jusqu’aujourd’hui. Le personne le soupçonne d’avoir détourné dans les caisses de ce centre une somme de 150.000 Fbu jusqu’à présent introuvables dans le caisse de ce centre de santé.
Plus grave, selon le personnel, il ne se gêne pas de divulguer le secret professionnel dans les bistrots de cette contrée administrative, ce qui est formellement interdit pour des gens qui ont prêté le serment d’Hippocrate. .
Certains habitants de cette localité l’accusent aussi de traitement inhumain des patients venus se faire soigner dans ce centre de santé et citent que ce responsable a tabassé une fille qui était au chevet d’une patiente sur le point d’accouchement. Son impopularité, selon toujours les voisins du centre, a atteint son point culminant si bien que les patients des environs de ce centre de santé de Mayuyu préfèrent aller se faire soigner dans d’autres centres de santé.
La rédaction a essayé de contacter à maintes reprises le directeur provincial de santé, Joël Nibigira, à ce sujet. Il a répondu que si ce comportement était avéré , le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida , à travers le nouveau ministre, a entamé une campagne dénommée " Subizaho ou restitues les biens des structures de santé " et avait promis qu’il allait faire une visite pour mener une enquête sur les manquements de cet administratif.
Burundi - Rwanda - Sécurité
" Attaque meurtrière dans un parc national du nord", dixit Rfi
Gisenyi, le 7 octobre 2019 (Net Press) . Une attaque meurtrière a été menée dans la nuit de vendredi à samedi au nord du Rwanda, dans une région proche des frontières congolaises et ougandaises.
L’attaque s’est déroulée dans la nuit de vendredi à samedi dans le district de Musanze, un parc national connu des touristes pour ses volcans et ses gorilles. Par le passé, ce parc a été le théâtre d’attaques menées par les rebelles hutus rwandais des Fdlr venus de République démocratique du Congo.
Ce week-end, c’est la police rwandaise qui communique. Elle parle d’attaques à l’arme blanche. Le bilan : 14 civils tués. Les forces de sécurité auraient neutralisé 19 assaillants et en auraient arrêté 5 autres. « L’un d’entre eux a avoué faire partie des Fdlr », explique une source proche des autorités rwandaises.
D’autres sources sécuritaires affirment que l’attaque a été menée par des membres du FDLR Rud, une dissidence de ce groupe rebelle rwandais basé en RDC. À leurs côtés, d’autres groupes armés rebelles, dont le RNC du général Kayumba, ancien chef d’état-major du Rwanda. Selon ces mêmes sources, ce sont les positions de l’armée rwandaises qui étaient visées, plus que des civils, et cette attaque aurait été menée avec des armes à feu.
Plusieurs chancelleries, dont l’ambassade de France depuis début août, ont déconseillé de se rendre dans le Parc national des Volcans, en raison des risques d’incidents. De son côté l’armée congolaise affirme qu’une enquête est ouverte pour connaitre l’origine de cette attaque et savoir d’où viennent les assaillants.