Bujumbura, le 18 octobre 2019 (Net Press) . Au fur et à mesure que les Burundais s’approchent des élections de 2020, l’appareil répressif du Cndd-Fdd ne laisse aucun temps de répit aux partis politiques de l’opposition.
Comme le congrès national de la liberté, Cnl, est le seul challenger du parti au pouvoir en termes d’effectif de membres, il subit au quotidien les pires formes de harcèlement qui cachent mal une intolérance politique abominable.
A travers tout le pays, les sources d’information nous rabâchent des cas de démolition des permanences communales, zonales et collinaires, d’arrestation, d’emprisonnement, de torture et d’assassinat des militants du Cnl.
L’exemple en vue est celui qui s’est passé hier sur la colline Mutara, dans la province de Kirundo. M. Essau Mvuyekure, âgé de plus de 50 ans, a été attaqué par un groupe de membres de la ligue des jeunes du parti Cndd-Fdd, Imbonerakure. Il a été déchiqueté à l’aide d’une machette par un groupe des Imbonerakure dirigé par Gérard Minani, connu sous le sobriquet de Sempa. N’eut été l’intervention de la population locale, il aurait trouvé la mort sur le champ. Il a été directement admis dans une structure de soins où il est sous traitement intensif car il a reçu des coups de machette au niveau du bras droit et du dos.
Mais le présumé bourreau nie les faits et assure qu’il s’agit plutôt d’un montage visant à ternir son image et celle de la ligue des jeunes du parti au pouvoir sans contester qu’il connait la victime tout en se montrant compatissant à la situation critique dans laquelle se trouve Essau Mvuyekure.
Toujours dans cette même province de Kirundo, plus précisément sur la colline Butahana, au chef-lieu de la commune Gitobe, la permanence du parti Cnl a été détruite hier par des personnes non encore identifiées.
Selon des informations en provenance de Gitobe, cette permanence a été détruite au-delà de 2 heures du matin par des gens qui entonnaient et chantaient des chansons hostiles au parti Cnl. Ces malfaiteurs sont repartis sans être inquiétés même si la position des agents de sécurité se trouve à moins de 800 m du site de cette permanence.
Cette recrudescence de l’intolérance politique refait surface après la mise en garde du secrétaire général du Cndd-Fdd à l’endroit de quiconque contreviendrait à la loi en matière de sécurité.
Face à cette situation, l’appareil administratif et le parti au pouvoir ne devraient pas continuer à jouer aux abonnés absents pour que leur challenger souffre et prenne le mal en patience afin que les irréductibles membres du Cnl soient poussés à prendre le large. Voila le jeu aux prolongations qu’impose le Cndd-Fdd à son adversaire politique pour que lors des élections, le Cnl soit vidé de ses membres sous le coup de la terreur. N.R.
Burundi - Sécurité
Quand la rivière de la Rusizi devient le cimetière de tous les temps !
Cibitoke, le 18 octobre 2019 (Net Press) . Quelques éléments de la circonscription de la rivière Rusizi déplorent que ces eaux sont devenues le cimetière de tous les temps, où des corps sans vie sont découverts régulièrement flottant. Des sources proches des pêcheurs indiquent que quatre corps ligotés ont été aperçus dans l’après-midi de ce jeudi 17 octobre au bord de la rivière Rusizi.
Cette source témoigne qu’il était vers 14 heures de ce jeudi 17 octobre lorsque les pêcheurs ont découvert quatre cadavres, tous des hommes, ligotés dans la rivière de la Rusizi en bas de la colline Nyamitanga, en commune Buganda, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
Des Sources proches d’un jeune de la ligue des jeunes du parti aux affaires qui était sur place lorsque les curieux de cet évènement étaient sommés de quitter les lieux, raconte que ces quatre corps n’ont pas été identifiés et qu’ils ont été enterrés manu militari sous les injonctions de l’administration de base et l’administration militaire campée dans les parages.
Et des informations concordantes font savoir qu’en moins d’un mois, 9 corps ont été repêchés sur cette rivière, y compris ceux de quatre militaires qui faisaient partie d’un groupe qui allait traquer les groupes armés dans les hauts plateaux du Sud Kivu (RDC).
Des riverains disent vivre dans la peur-panique. Ils demandent une enquête indépendante pour connaître les victimes et les bourreaux. L’administration communale n’a pas confirmé la découverte de ces cadavres et recommande d’attendre des enquêtes de la police judiciaire. D.N.
Burundi - Justice
Un enseignant de la commune Buhiga condamné dans un procès de flagrance
Karusi, le 18 octobre 2019 (Net Press) . Dans ses dépêches de ce 16 octobre, la rédaction avait fait mention de l’arrestation d’un enseignant dans la commune de Buhiga, province de Karusi, au Centre-est du pays, du nom d’Etienne Ndayizeye, qui est en même temps le responsable du parti d’opposition Cnl, pour des raisons de détention illégale des armes à feu.
Dans un procès de flagrance tenu dans la nuit d’hier, l’affaire a été mise en délibéré pendant 30 minutes et aux environs de 22 heures, le jugement est tombé. Cet enseignant "cnlois" doit purger une peine de 5 ans de prison ferme et payer une amende de 200.000 francs burundais.
Sa défense parle d’un procès bâclé car, d’une part, au terme d’une fouille-perquisition qui a été opérée dans sa maison, rien n’y a été trouvé, l’arme, les chargeurs et la tenue militaire ont été découverts par un policier qui était resté en dehors de la maison du suspect, dans un trou. En d’autres termes, Etienne Ndayizeye est allé dormir et a été réveillé par la police qui avait encerclé sa maison vers 3 heures du matin.
En outre, avance-t-il, sa parcelle n’est pas clôturée, d’où il soupçonne quelqu’un d’autres qui aurait amené ces effets militaires chez lui à son insu. Son avocat estime qu’il s’agit d’une injustice notoire et qu’il devrait interjeter appel sans tarder. Les membres de sa formation politique parlent d’arrestation pour ses convictions différentes de celles du parti au pouvoir. J.M.
Burundi - Economie - Justice
Libération du patron du bureau de change "Peace Exchange"
Bujumbura, le 18 octobre 2019 (Net Press) . C’est hier que Jackson Simbananiye, dit Kirahwata, propriétaire d’un bureau de change "Peace Exchange", a été libéré après plus de trois semaines de détention à la prison centrale de Mpimba, dans le quartier Infirmerie A. Il était en compagnie de son fils et de son agent dans cette prison.
Il vous souviendra que Jackson Simbananiye a été arrêté le 26 septembre dernier et le lendemain, une vague d’autres échangeurs avaient été arrêtés pour le même motif, à savoir la mise en application de la nouvelle réglementation sur l’échange de monnaie en fonction du taux de la banque centrale du Burundi.
Après son interpellation, une bagatelle somme d’argents de sa maison de change avait été remise à la banque de la République du Burundi. La rédaction avait indiqué en date du 27 septembre que cet échangeur avait retrouvé la liberté, ce qui était incorrect car il n’en est sorti qu’en ce 17 octobre. Ch.N.
Burundi – Commerce
Le produit Skol désormais introuvable sur le marché burundais
Bujumbura, le 18 octobre 2019 (Net Press). La bière Skol, brassée au Rwanda et appréciée par les consommateurs de mousse au Burundi, reste introuvable sur le marché burundais, ce qui suscite beaucoup d’interrogations dans l’opinion burundaise sur cette rareté subite.
Selon les consommateurs de cette boisson, ce produit qui inondait le marché économique burundais était devenu une source de fierté et de partage dans des soirées bien arrosées et surtout les weekends. Une bonne opinion pense que cela fait suite aux mauvaises relations diplomatiques entre Kigali et Gitega et que ce produit aurait été interdit de pénétrer le marché burundais.
Selon nos sources, cette décision aurait été inspirée par l’administrateur de la commune Bwambarangwe, en province de Kirundo, frontalière avec le Rwanda. Ce dernier avait pris l’initiative d’en empêcher la commercialisation dans le passé récent.
Nombreux témoins affirment que même si le Burundi n’est pas en bons termes avec l’Union Européenne, des boissons en provenance des capitales occidentales, comme le Heineken et des liqueurs de toutes sortes affluent sur le marché économique burundais. Ils demandent que cette boisson Skol, puisse de nouveau être vendue aisément au Burundi
Pour s’enquérir de cette situation, la rédaction a contacté la porte-parole du ministère du commerce et de l’industrie, Gloriose Ntibarutaye. Celle-ci a affirmé qu’elle va s’exprimer sur cette question au début de la prochaine. N.R.
Burundi - Belgique - Culture
Les artistes commémorent le 59ème anniversaire de Jean-Claude Van Damne
Bruxelles, le 18 octobre 2019 (Net Press). Jean-Claude Van Damme, surnommé "The Muscles from Brussels" ; (Les muscles de Bruxelles), né Jean-Claude Van Varenberg le 18 octobre 1960 à Berchem-Sainte-Agathe, en Belgique, est un acteur, réalisateur, producteur de cinéma et pratiquant d’arts martiaux belge.
Après avoir appris intensivement les arts martiaux dès l’âge de dix ans, Van Damme connaît le succès national en Belgique comme lutteur d’arts martiaux et bodybuilder, remportant le titre de « Mr. Belgium » en bodybuilding.
En 1982, il émigre aux États-Unis afin de poursuivre une carrière au cinéma et connaît le succès avec Bloodsport (1988) qui, pour un budget d’un million et demi de dollars, en rapporte soixante-cinq dans le monde. Il atteint des sommets au box-office, notamment avec Universal Soldier (1992) et Timecop (1994), qui rapporteront à eux deux plus de deux cent millions de dollars de recettes et feront de lui l’une des plus grandes stars du cinéma d’action des années 1990.
Cet acteur très célèbre dans les milieux des jeunes admirateurs des arts martiaux et des films fête aujourd’hui ses 59 ans d’existence. Pour certains, moins jeunes, ont été surpris d’apprendre qu’il n’a que cet âge car ils ont entendu parler de lui depuis très longtemps. D.N.