Bujumbura, le 6 janvier 2020 (Net Press) . Dans la matinée de ce dimanche 5 décembre de cette année, les habitants de la 6ème cellule du quartier Gikungu, de la zone Gihosha, située dans la commune urbaine de Ntahangwa en mairie de Bujumbura, ont découvert un cadavre.
La victime était morte étranglée puisque le cadavre présentait des traces d’une corde au niveau du cou. Les premiers témoignages indiquent qu’il aurait été tué vers 2 heures du matin par des personnes à bord d’un véhicule double cabine.
Un habitant de cette localité témoigne qu’il aurait vu, vers 2 heures du matin, des personnes à bord d’un véhicule car, sa parcelle non clôturée est située tout près du lieu du crime. Ils ont garé le véhicule et ont sorti un homme ligoté. Pendant un bon bout de temps, ils ont engagé une discussion avec la victime.
L’un des bourreaux a appelé au téléphone quelqu’un d’autres, certainement pour décider du sort de la victime. Après le coup de téléphone, l’homme ligoté a été descendu du véhicule et vite étranglé. Il a crié fort puis hurlé mais personne n’est venu pour le secourir, raconte un habitant de la localité, témoin du crime.
Interrogé sur les raisons de ce crime, le chef de cette circonscription administrative, Adélain Ndabanekere, a indiqué que les criminels n’ont pas été identifiés, surtout que l’endroit du drame n’était pas accessible faute de route aménagée, mais que les enquêtes vont commencer et pourront renseigner sur les auteurs et les mobiles de cet assassinat. Ch.N.
Burundi – Sécurité
Même un curé d’une paroisse trainé dans la boue par la jeunesse du parti Cndd-Fdd
Rutana, le 6 janvier 2020 (Net Press) . L’abbé Jean-Marie Nduwamungu, curé de la paroisse Rutana, a été agressé ce dimanche matin, 5 janvier, vers 8 heures, par des Imbonerakure au chef-lieu de la province Rutana.
La scène s’est passée au quartier dit Birongozi du chef-lieu de la province quand les jeunes Imbonerakure en train de faire du sport ont aperçu le curé de la paroisse à bord de son véhicule. Ils lui ont barré route et ont alors commencé à lui lancer invectives, le traitant d’imbécile.
La population de cette province demande aux responsables du parti Cndd-Fdd de rappeler à l’ordre la jeunesse Imbonerakure car, elle vient de franchir le Rubicon. D’habitude, les hommes de l’Eglise sont de nature respectés puisqu’ils représentent le Tout-Puissant sur terre et quiconque les défie s’expose au courroux de Dieu.
Des chrétiens de ce diocèse n’ont pas caché leur colère face à cette attitude de la jeunesse du Cndd-Fdd qui venait d’insulter leur prédicateur de la foi.
Ils estiment que cet incident serait lié à l’homélie de la fête de la Nativité quand le curé a exhorté tous les chrétiens à partager ce qu’ils avaient préparé pour festoyer après la messe de Noël avec les pauvres, sans ignorer ceux qu’ils traitent d’Imbéciles (les plus démunis) sans précision aucune.
Les mêmes chrétiens n’en reviennent pas de ce comportement irresponsable des Imbonerakure car, ils ne comprennent pas comment ces jeunes se sont sentis visés par le qualificatif d’imbécile alors que l’homme de Dieu ne les avaient pas cités nommément. N.R.
Burundi - Sécurité
Un rapatrié arrêté et relâché en province de Kirundo
Kirundo, le 6 janvier 2020 (Net Press) . Il s’appelle Egide Nduwimana, ce militant du parti conseil des patriotes (Cdp), fidèle a Anicet Niyonkuru, ancien secrétaire de la plateforme de l’opposition en exil Cnared. Nduwimana rentrait de l’exil du Rwanda, il a été arrêté ce jeudi 2 janvier par le service national des renseignements au centre-ville de Kirundo. Il a été relâché ce dimanche sous l’intervention musclée du représentant provincial de ce parti en province de Kirundo, en la personne d’Isaac Nahayos.
Selon des sources concordantes, Egide Nduwimana avait été arrêté par la police présidentielle de Kirundo pour des raisons d’enquête préliminaire. Après donc l’intervention d’Isaac Nahayo, ce militant a été relâché à la mi-journée de ce dimanche 5 janvier.
De son côté, le bureau central du parti Cdp affirme ne pas être au courant de l’arrestation de son militant, avant d’affirmer qu’Egide Nduwimana est pour le moment tranquille dans la ville de Bujumbura.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme indiquent qu’au moins 2 membres de l’opposition du parti CNL sont détenus à la suite des propos critiques envers les Imbonerakure du parti au pouvoir. Un autre membre de ce parti a été enlevé par des agents de la police, ses proches n’ont aucune nouvelle.
Pour le mois de décembre 2019, les mêmes activistes des droits de l’homme évoquent 12 cas d’assassinats, 4 cas d’enlèvement, 35 cas d’arrestations arbitraires et de détentions illégales, ainsi que 17 cas d’atteintes à l’intégrité physique dont 14 cas de torture. D.N.
Burundi - Economie
Du spéculation des produit Brarudi , est sous le silence de Gitega !
Bujumbura, le 6 janvier 2020 (Net Press) . Les produits de la Brarudi sont rares et cela, presque dans tous les coins du pays, ce qui occasionne des spéculations qui basculent sous le silence de l’administration locale et du ministère du commerce, de l’industrie et du tourisme.
Nous sommes dans la capitale économique du pays, la rédaction a tendu un micro-baladeur aux consommateurs des produits Brarudi qui affirment que ces derniers sont devenus rare, ce qui occasionne une hausse de leurs prix. Ces consommateurs sont étonnés de voir que le ministère du commerce reste silencieux face à cette flambée des prix qui prend une allure nationale
Selon ces consommateurs, le prix de l’Amstel Blonde passe de 1800 à 2000 voire 2200, une bouteille de Fanta qui s’achetait a 700 Fbu par bouteille grimpe à 1000 Fbu, tandis qu’une bouteille de Primus grimpe de 1500 à 1700 Fbu et toujours sous le silence de l’administration locale et du ministère du commerce et de l’industrie.
Au centre-ville de Gitega, ces produits de l’unique industrie de brassage du Burundi sont devenus rares et les quelques boissons de la Brarudi trouvées dans des différents bistrots de Gitega ont été revus à la hausse. Une bouteille de Primus passe de 1500 à 1700 et l’Amstel Blonde grimpe de 1800 à 2500 Fbu, ce qui inquiète les amoureux de la sainte mousse de la capitale politique du Burundi.
Une large majorité des commerçants détaillants des boissons de la Brarudi affirment que ces produits sont devenus rares et que pour s’en procurer, ils sont obligés de parcourir une grande distance , d’où ces derniers haussent les prix pour récupérer les frais du transport.
De leur côté, les consommateurs des boissons de la Brarudi se demandent pourquoi cette industrie de Brassage ne sort pas de son silence pour donner la lumière sur cette pénurie qui prend une allure inquiétante. Ils ne comprennent pas non plus pourquoi le ministère du commerce ne prend pas des mesures draconiennes pour décourager la hausse des prix de ces boissons de la Brarudi.
Ces consommateurs demandent à la Brarudi et au ministère de tutelle de mener des discussions centrées sur cette flambée pour le retour des prix officiels dans un contexte de pauvreté extrême pour les citoyens moyens de ce pays. J.M.
Burundi – Inondations
Des familles dorment à la belle étoile
Cibitoke, le 6 janvier 2020 (Net Press) . Depuis une semaine, plus 300 personnes ont fui leurs ménages suite aux fortes pluies qui ont provoqué des éboulements des montagnes.
Ces personnes infortunées ont trouvé refuge dans un établissement scolaire de Kibati en zone Masango de la commune Bukinanyana, où elles mènent une vie misérable qui nécessite une aide d’urgence.
Un élu collinaire lance un cri d’alarme pour que les services d’hygiène interviennent car il craint que les maladies des mains sales n’érigent domicile à cet endroit sans eau ni latrines. Les éboulements ont enseveli et bouché les latrines existantes à cet établissement, ne laissant qu’une seule, aujourd’hui utilisée par plus 300 personnes.
Ces sinistrés ont aussi besoin de vivres car leurs champs ont été détruits par ces pluies. L’administrateur communal de Bukinanyana, Bosco Hategekimana, affirme que la situation est trop délicate. Pour le moment, il a transmis le rapport aux échelons supérieurs et attend toujours la réaction.
Pour lui, le deuxième trimestre commence aujourd’hui le 6 janvier alors que les salles de classe sont occupées par ces déplacés. Les enfants ne vont pas étudier si les autorités administratives au niveau de la province ne trouvent pas un autre endroit pour abriter ces personnes.
Rappelons que la province de Cibitoke fait face aux fortes pluies depuis le mois de décembre 2019 qui avaient obligé plus de 500 personnes à fuir leurs ménages dans la localité de Nyempundu dans la zone Nyamaboko, en commune Mugina, après avoir fait 27 morts et 9 disparus. Ch.N.
Burundi – Aménagement
Réhabilitation de la route Kibumbu – Gitega
Mwaro, le 6 janvier 2020 (Net Press) . Le tronçon de la route Mwaro – Gitega, long de 24 km, est en train d’être bitumé par la société chinoise dénommée human construction engeneering group.
D’après nos sources sur place, les populations dont leurs propriétés foncières seront détruites par des travaux de réhabilitation de cette route ne seront pas dédommagées. En effet, selon, Gédéon Nzeyimana, chef de la colline Kibiri, l’entreprise chinoise qui a gagné le marché a fait intervenir les forces de l’ordre qui ont chassé les populations avant de détruire leurs champs de cultures sans être indemnisées.
Plusieurs témoignages affirment que cette société chinoise n’a pas voulu contacter les propriétaires fonciers pour discuter de leur indemnisation. C’est le cas de Nicodème Ndikumana de la colline Kibiri de la commune et province de Gitega, mais aussi de Stany Ndimurwanko et de Jacqueline Habonimana qui s’inquiètent de leur situation car, leurs maisons et leurs champs de cultures ont été détruits. Ils n’ont pas d’abri, moins encore de nourriture pour les enfants.
Ce chef de colline demande aux autorités habilitées de remédier à cette situation et de donner une suite favorable aux désidératas des propriétaires fonciers lésés.
Mais il faut savoir que la société chinoise exécute les travaux tels que prévu dans le cahier d’appel d’offres. Les études de faisabilité et d’indemnisation des populations dont les travaux de réhabilitation de la route endommagent leurs terrains et cultures incombent à l’Etat.D.N.
Revue annuelle de la presse. Avril 2019
Burundi - Politique
Les dossiers de ventes illégales des biens toujours imputables au président de l’Uprona
Bujumbura, le 1er avril 2019 (Net Press) . Les frondeurs de l’Uprona reconnu par le gouvernement viennent de saisir par correspondance tous les notaires du pays pour leur interdire de notifier des documents de vente des biens de cette formation politique. Ils dénoncent une vente illégale des biens et des malversations qui seraient pratiquées par les dirigeants de ce parti.
Ils citent nommément Abel Gashatsi, président du parti, Etienne Simbarakiye, vice-président, Olivier Nkurunziza, secrétaire général et Gaston Sindimwo, président du comité d’orientation de ce parti et premier vice-président de la République. Les frondeurs affirment sans tergiversation que les biens du parti ont été mis sur le marché.
Une telle correspondance vise donc à lutter contre la spoliation des biens du parti que le directoire s’apprête à vendre illégalement, précisent ces frondeurs qui informent également avoir contacté le procureur de la République à ce propos. Ils semblent insurgés par le fait qu’ils ont été limogés de leurs postes pour avoir dénoncé de telles magouilles.
Mais cette réaction des frondeurs ne cause pas d’insomnie à la direction de l’Uprona qui les traite de frustrés suite au rajeunissement du parti. Ils voulaient se positionner en tête de liste pour les élections de 2020, ce qu’ils n’ont pas obtenu, d’où la décision de déstabiliser le parti qui se porte à merveille.
Burundi - Sport
La fédération de football du Burundi sanctionnée
Le Caire, le 2 avril 2019 (Net Press) . A travers une correspondance de la confédération africaine de football, Caf, du 31 mars 2019, il est reproché à la fédération de football du Burundi de n’avoir pas respecté les règlements de la Caf lors du match de la 6ème journée des éliminatoires de la CAN Total, Egypt 2019.
Il s’agit de la diffusion illicite par la RTNB (Burundi) sur satellite et en clair à travers la plateforme Startimes, le signal de CANAL + INTL, le match Burundi vs. Gabon, sans l’approbation de la CAF. Par conséquent, la sanction imposée par le comité de discipline de la CAF pour la violation en question est une amende de $10,000 USD.
Burundi - Education
Les trois filles récemment libérées chassées définitivement de l’école
Kirundo, le 3 avril 2019 (Net Press) . Les trois filles, Bélyse, Eliane et Micheline, qui avaient été accusées de gribouiller la photo du président de la République et qui avaient fait la prison pour femmes dans la province de Ngozi, ont été définitivement chassées de leur école fondamentale de Kamuri, sur décision de la direction.
Outre que ces filles ont été renvoyées à l’école qu’elles fréquentaient, elles n’ont plus le droit d’étudier au Burundi. Les défenseurs des droits de l’homme, ceux-là même qui avaient crié pour que ces enfants soient relâchées, trouvent qu’il s’agit d’une violation grave des droits de ces enfants car leur place est à l’école.
Le phénomène de gribouillage refont par ailleurs surface dans la province de Bururi. En effet, deux élèves de l’école fondamentale de Rutovu sont accusés par le directeur de cette école, Alexis Ngendakumana, de gribouillage de la photo du chef de l’Etat Pierre. Ils ont été interpellés ce mardi 2 avril puis emprisonnés au cachot de la police de Rutovu.
Des sources sur place font savoir que des mobiles à caractère politique pourraient être derrière l’emprisonnement de ces deux élèves car selon nos sources, ces derniers seraient membres du parti congrès national pour la liberté (Cnl). Leurs familles ainsi que leurs camarades de classe demandent leur libération sans conditions.
Burundi - Société
"Sept Burundais sur dix vivent dans la pauvreté", dixit Parcem
Bujumbura, le 4 avril 2019 (Net Press) . L’Ong locale Parcem, via son président, Faustin Ndikumana, a organisé ce matin un point de presse à son siège sis à Bujumbura. Fort des études menées par l’institut des statistiques et des études économiques du Burundi, Isteebu, Parcem a indiqué combien la situation est grave dans notre pays, où 7 personnes sur 10 vivent dans la pauvreté indescriptible avec moins d’un dollar américain par jour.
Selon toujours le conférencier, de 2006 à 2014, la pauvreté a été réduite de 67% à 64% mais à partir de 2015, les chiffres ont de nouveau gonflé. Et cette situation frappe de plein fouet 10 provinces sur les 18 qui composent notre pays. Il trouve que le remède à ce problème devrait provenir de la conjugaison des efforts de tout le monde.
Burundi - Politique
Un membre du Cnl en détention depuis deux semaines
Makamba, le 5 avril 2019 (Net Press) . Il s’appelle Steve Bishaza, il a été interpellé en date du 22 mars par un brigadier du commissariat communal de police à Nyanza-Lac. Il a été interpellé alors qu’il était dans un bar où il travaille comme vendeur de viande grillée, des hommes qu’on appelle communément dans ce pays "vétérinaires".
Les membres de la formation politique d’Agathon Rwasa parlent de chasse à l’homme de tout membre de l’opposition. Selon des sources concordantes, des réunions auraient été tenues pour demander aux administratifs de ne pas autoriser une quelconque rencontre des partis de l’opposition. Cet homme a été transféré au cachot du parquet de Makamba en date du 28 mars dernier.
Burundi - Politique
Un membre du Cnl en détention depuis deux semaines
Makamba, le 5 avril 2019 (Net Press) . Il s’appelle Steve Bishaza, il a été interpellé en date du 22 mars par un brigadier du commissariat communal de police à Nyanza-Lac. Il a été interpellé alors qu’il était dans un bar où il travaille comme vendeur de viande grillée, des hommes qu’on appelle communément dans ce pays "vétérinaires".
Les membres de la formation politique d’Agathon Rwasa parlent de chasse à l’homme de tout membre de l’opposition. Selon des sources concordantes, des réunions auraient été tenues pour demander aux administratifs de ne pas autoriser une quelconque rencontre des partis de l’opposition. Cet homme a été transféré au cachot du parquet de Makamba en date du 28 mars dernier.
Burundi - Sécurité
Attaque armée contre une position policière à Gihanga
Bubanza, le 8 avril 2019 (Net Press) . Dans la soirée de ce 6 avril, vers 23 heures, une position policière dans le village V de la commune de Gihanga a été la cible d’une attaque armée, perpétrée par des hommes qui seraient venus de la réserve naturelle de la Rukoko mais qui n’ont pas été identifiés.
L’administrateur de cette commune, Léopold Ndayisaba, a tenté de minimiser l’impact de cette attaque sur les ondes de la radio nationale, déclarant qu’il n’y a pas de dégât à déplorer, mais des informations sur place indiquent que six policiers auraient été grièvement blessés, raison pour laquelle le commissaire provincial de police les a transférés vers Bujumbura pour des soins intensifs.
En outre, les assaillants ont volé des vivres pour ces policiers ainsi que leurs tenues. L’administrateur parle de bandits armés qui sont auteurs de cette attaque. Il semble que les forces de l’ordre ont poursuivi les agresseurs, mais l’administrateur demande à la population de signaler toute présence suspecte.
Burundi - Sport
Etat vs Etat, qui gagnera le pari ?
Bujumbura, le 9 avril 2019 (Net Press) . Le bras de fer est engagé entre la fédération de football du Burundi et la radio et télévision nationales du Burundi. Le nœud du problème est que les deux parties se rejettent la responsabilité dans le paiement de l’amende infligée par la fédération africaine de football, Caf.
Au cours d’une conférence de presse de ce 8 avril, le président de la Ffb, Révérien Ndikuriyo, n’y est pas allé par quatre chemins. C’est la télévision nationale qui doit payer pour l’erreur commise suite à la diffusion du match opposant le Burundi au Gabon le 23 mars dernier sans autorisation de cette instance africaine de football.
Le président du sénat était on ne peut plus clair, le Ffb ne va pas payer pour la faute des autres. L’erreur a été commise par la télévision nationale et elle doit assumer. Elle a violé la loi sans l’aval de la Ffb, a déclaré le président de la Ffb. Dans ces accusations, Révérien Ndikuriyo a affirmé avoir interdit la diffusion du match mais qu’il n’a pas été écouté, une raison de plus de ne pas payer pour eux.
A la Rtnb, la lecture est tout autre. Ne voulant pas visiblement engager un bras de fer avec un homme qui est de loin le plus puissant, les responsables de la radio et télévision nationales ont indiqué que c’est un organe public au service du public burundais. Il revient donc aux organes étatiques de gérer cette question et non à la Rtnb. Qui paiera ?
Burundi - Justice
Comparution des ex-Fab dans le dossier d’assassinat de Melchior Ndadaye
Gitega, le 10 avril 2019 (Net Press). Quatre hauts officiers de l’armée burundaise en retraite et ex-Fab, les colonels Laurent Niyonkuru, Anicet Nahigombeye, Gabriel Gunungu ainsi que le général Célestin Ndayisaba alias Kibadashi, ont comparu hier devant la chambre de conseil de la cour suprême en itinérance dans la province de Gitega, au Centre du pays.
Rappelons que ces officiers supérieurs sont poursuivis pour attentat contre le président Ndadaye, attentat contre l’autorité de l’Etat et massacre, dévastation et pillage. La décision sanctionnant cette troisième comparution est attendue dans 48 heures, donc ce 11 avril 2019. La cour suprême avait confirmé leur détention préventive lors des deux précédentes séances.
L’on se souviendra également que ces officiers supérieurs avaient été arrêtés en date du 24 novembre 2018, un samedi très tôt le matin, sur ordre du procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi, alors qu’ils étaient pratiquement à leurs domiciles. Quelques jours plus tard, un autre suspect, François Ngeze, avait lui aussi comparu sur sa chaise roulante, mais il avait regagné son domicile.