Gitega, le 8 janvier 2020 (Net Press) . Ce mardi 7 janvier de cette année, la population de Gitega a découvert un cadavre d’un militaire en fonction du nom de Tharcisse Macumi dans un boisement de la colline Nyabututsi, située dans la partie rurale de la commune et province de Gitega, la capitale politique.
Selon le chef de la colline Nyabuitutsi, le cadavre présentait une petite blessure au niveau du cou, ce qui montre qu’il aurait été tué par des criminels.
Selon un membre de sa famille, il semblerait qu’il y avait ces derniers jours des gens qui suivaient pas à pas les mouvements de Tharcisse Macumi et tout son entourage en était au courant.
Quelques raisons qui auraient milité pour son assassinat ont été avancées. Il s’agit des mobiles politiques au moment où d’autres personnes indiquent qu’il aurait été assassiné par des bandits qui cherchaient à lui dépouiller de son argent.
En effet, le caporal Tharcisse Macumi, tireur d’élite et ex-Fab, serait de retour de la mission pour le maintien de la paix en Somalie. Il paraitrait qu’il venait d’empocher une grosse somme d’argent en guise d’indemnités pour sa mission et ses ravisseurs en étaient informés.
Il aurait perdu la vie au cours d’une lutte acharnée contre ses criminels en supériorité numérique et à bout de force, il aurait été assommé au niveau du cou. La famille de la victime demande au gouvernement et surtout à la police d’engager des enquêtes indépendantes pour déterminer les vrais auteurs et les mobiles de son assassinat. La police affirme avoir débuté des enquêtes minutieuses et qu’elle est confiante qu’elle va trouver les assassins de Tharcisse Macumi le plus vite possible. N.R.
Burundi - Sécurité
Un deuxième changeur de monnaie tué en moins de deux mois
Bujumbura, le 8 janvier 2020 (Net Press) . Dans ses dépêches du 6 janvier dernier, la rédaction avait fait mention d’une découverte, dans la matinée du dimanche 5 janvier, d’un cadavre dans le quartier de Gikungu, zone de Gihosha, située dans la commune urbaine de Mukaza, en mairie de Bujumbura.
Selon nos informations, la police vient d’identifier la victime. Il s’agit d’un cambiste du nom de Jérémie Ngendakuriyo, âgé de 58 ans, originaire de la province méridionale de Bururi et résidant dans la zone de Bwiza, toujours dans la commune de Mukaza, dans la capitale économique Bujumbura.
Selon ses proches, dans la soirée du 4 janvier, vers 18 heures, trois hommes à bord d’un véhicule Toyota TI, qui se sont fait passer pour des clients, l’ont appelé alors qu’il était à son domicile et lui ont proposé de leur échanger un montant de 4.500 dollars américains. Ils voulaient un équivalent de 13.050.000 Fbu.
Selon toujours ses proches, aussitôt embarqué dans la voiture, Jérémie Ngendakuriyo est devenu tout de suite injoignable. Son cadavre a été trouvé le lendemain matin dans la zone de Gihosha, des informations confirmées par la police qui déclare d’ailleurs que des enquêtes sur ce meurtre sont déjà en cours. Signalons que c’est un deuxième meurtre d’un cambiste dans la ville de Bujumbura dans une période de moins deux mois. Ch.N.
Burundi - Politique
Les Forces de Défense et de Sécurité démentent une information livrée par Net Press
Gitega, le 8 janvier 2020 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches du 20 décembre 2019, la rédaction a produit un article intitulé "Vœux du nouvel an aux corps de défense et de sécurité par Pierre Nkurunziza". La rédaction a rencontré les deux porte-parole de la Force de Défense Nationale du Burundi, le colonel Biyereke Floribert et l’OPP2 Nkurunziza Moïse, du ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes, qui ont apporté des éclaircissements suivants à cette dépêche.
Tout d’abord, ont-ils fait remarquer, ce sont les corps de défense et de sécurité qui souhaitent meilleurs vœux au couple présidentiel et non l’inverse. En outre, lors de telles cérémonies, les représentants des sous-officiers et des caporaux ne sont pas invités comme semble l’affirmer la dépêche de Net Press. C’est une affaire uniquement des officiers, ont-ils mentionné avec insistance.
Ils ont critiqué la formulation selon laquelle le président Nkurunziza pourra leur livrer un message tout aussi particulier relatif au respect du prescrit de la constitution qui ne s’oppose pas à sa propre succession car pour eux, le chef de l’Etat a déjà mentionné qu’il ne se présentera plus aux élections de 2020.
Ils n’ont pas apprécié l’expression tirer sa révérence car elle est souvent péjorative, mais la rédaction leur a fait montrer que dans le style journalistique, cette expression est souvent utilisée pour quelqu’un qui abandonne ses fonctions, sans nécessairement mettre de l’accent sur l’aspect négatif.
Quant à l’organisation de cette fête qui semble cacher beaucoup de choses à ceux qui ne sont pas dans le système du parti Cndd-Fdd, ils ont réagi à l’unanimité que les corps de défense et de sécurité ne s’engagent pas dans le domaine politique et qu’aucune loi ne les autorise. Ils ont nié le fait que les soldats et policiers ont été sollicités pour une contribution servant à l’achat du cadeau du président.
Ils ont indiqué que tout d’abord, il est impensable qu’on retire l’argent du salaire d’un soldat ou d’un policier sans que cette opération ne provoque des réactions musclées de la part des victimes. D’autre part, aussi bien à la police qu’à l’armée, il y a des unités de production faites d’agriculture et d’élevage, notamment des vaches. Ces dernières n’appartiennent donc pas aux individus et les forces de défense et de sécurité ne sont pas obligées de contribuer.
Quant à l’effectif de vaches offertes au Président de la République, ils sont au nombre de 6 et non de 14 comme l’affirme Net Press. Deux ont été fournies par le ministère de la défense, deux autres par le ministère chargé de la sécurité et deux autres par les deux ministres, à titre personnel. En conséquence, la critique évoquée n’est pas fondée car aucune somme d’argent n’a été prélevée sur le salaire de ces deux corps.
Abordant le cas des militaires en mission de maintien de la paix en Somalie qui peuvent passer tout leur séjour d’une année et même plus sans qu’ils ne perçoivent aucun franc, le porte-parole de la FDNB a été on ne peut plus clair. Le gouvernement du Burundi n’a aucune part de responsabilité lorsqu’il y a retard de paiement.
Mais, ont-ils conclu, même en cas de retard, lorsque leurs salaires sont disponibles, nos militaires en mission les perçoivent en intégralité. Il n’y a pas donc de goutte qui pourrait faire déborder le vase. J.M.
Burundi - Politique
Un représentant du Cnl à Minago disparu depuis une dizaine de jours
Rumonge, le 8 janvier 2020 (Net Press) . Il s’appelle Onesphore Ndayikengurukiye, un ancien démobilisé du parti Fnl, naguère dirigé par Agathon Rwasa mais récupéré plus tard par Jacques Bigirimana, un opposant proche du régime actuel du Cndd-Fdd. Il était également représentant du parti "Cnloi" du même Agathon Rwasa dans la zone de Minago, commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Selon des informations de ses proches, il a été cherché partout dans les cachots de cette province, même du service secret, mais en vain. Le représentant provincial affirme que personne n’est au courant de son emplacement actuel, voici une dizaine de jours. Un député "cnloi" élu dans cette circonscription exprime déjà son inquiétude de voir Onesphore Ndayikengurukiye connaître une disparition forcée.
Selon toujours des informations en provenance de Rumonge, les mobiles de son arrestation sont jusqu’à présent inconnus des familles tant biologiques que politiques. Il aurait été enlevé le 27 décembre dernier à son domicile par des hommes non identifiés, mais qui auraient des tenues policières. Les dernières informations à la disposition de la famille veulent qu’il a été embarqué à bord d’un véhicule qui a pris la direction de Bujumbura, la capitale économique. D.N.
Burundi – Ouganda – Politique
Museveni sur les voies tortueuses du temps de son maquis
Ouganda, le 8 janvier 2020 (Net Press) . Depuis samedi le 4 janvier de cette année, le président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, a entamé un périple dans la jungle qui va durer une semaine.
Cette longue et dure marche de plus de 195 km va retracer pour ceux qui ne le savaient pas, la route empruntée par le mouvement des guérilleros qu’il dirigeait avant de prendre les reines du pouvoir il y a 34 ans. A la tête de l’armée de résistance nationale, le mouvement de guérilla qui le conduisit au pouvoir en 1986 en renversement d’Idi Amin puis de Milton Obote, Museveni dirige depuis lors l’Ouganda en manipulant la constitution selon ses caprices.
Selon son porte-parole, Don Wanyama, la grande marche de 195 km débute au Nord du pays dans la région de Galamba et va se terminer au Sud du pays dans la zone de Birembo au sud de Kampala le 10 janvier de cette année. Car, ce lieu reste gravé dans la mémoire de tout combattant ougandais puisque c’est dans cette région qu’il a livré l’une des batailles les plus acharnées pour renverser le président Milton Obote.
Pour ce porte-parole, le périple va permettre un voyage dans le passé pour apprécier le présent. C’est une prise de conscience de tout Ougandais que les acquis de 1986 ont été obtenus après un des combats atroces qui ont occasionné d’énormes pertes matérielles et de vies humaines et qu’on doit les conserver jalousement. Cette marche pour la renaissance de la conscience est entreprise une année avant les élections prévues en 2021.
Pour Bobi Wine, chanteur et député de l’opposition qui a déjà annoncé sa candidature pour succéder à Museveni à la présidence de la république, la marche n’a d’autres buts sinon que pour des fins électorales.
Pour cet opposant, Museveni devrait plutôt savoir que tous les Ougandais aspirent au changement et qu’il est temps que le président actuel quitte le pouvoir.
Asman Masalirwa, un membre de l’opposition, estime quant à lui que cette marche est un outil de la campagne électorale. Pour lui, les Ougandais méritent mieux qu’un président marchant dans la jungle. J.M.
Revue annuelle de la presse. Avril 2019 (suite et fin)
Burundi - Mauritanie - Sécurité Routière
L’ancien président Buyoya légèrement blessé dans un accident de roulage
Nouakchott, le 22 avril 2019 (Net Press) . Selon des informations tirées de "Sahara Medias", l’ancien président burundais, Pierre Buyoya, actuellement en Mauritanie, a été victime dimanche 21 avril 2019 d’un accident de la route sur l’axe Nouakchott-Akjout. Selon ces sources, il a été transporté en urgence au centre hospitalier d’Akjout.
Des éléments de la gendarmerie et de la protection civile sont arrivés sur place, de même que les autorités administratives pour superviser le transport des blessés. Selon les mêmes informations, l’excès de vitesse est à l’origine de l’accident. Les sources médicales de leur côté ont révélé que les passagers n’étaient que légèrement blessés.
Burundi – Sécurité
Nuit cauchemardesque à Gihanga
Bubanza, le 23 avril 2019 (Net Pres) . La nuit du 22 au 23 avril 2019 n’a pas été du tout tendre pour les habitants de la localité de la commune Gihanga en province de Bubanza. Le centre – ville de Gihanga fait frontière commune avec la réserve de la Rukoko qui s’ouvre sur la Rd Congo. Ce pays est réputé pour abriter des mouvements armés des pays voisins avec ce géant géographique dont ceux du Burundi.
Cette nuit passée, des hommes armés ont attaqué deux positions policières situées à des endroits appelés « ku Giporo » et dans le village VI de cette commune de Gihanga. Selon nos sources sur place dans cette entité administrative, au cours des échanges de tirs, deux policiers et un assaillant auraient été tués.
Un policier qui a témoigné sous couvert d’anonymat a confirmé les deux morts du côté de la police et un mort dans les rangs des assaillants. Les habitants de Gihanga l’ont reconnu car il habitait dans cette localité. Selon toujours les habitants de Gihanga, les assaillants étaient en supériorité numérique par rapport aux agents policiers et avaient occupé tous les coins périphériques de ce centre de Gihanga.
Dans l’espoir de débusquer un quelconque assaillant qui s’y serait caché, le centre de Gihanga a été encerclé depuis très tôt ce matin pour opérer une fouille minutieuse dirigée par les policiers, de concert avec les militaires.
Burundi - Sécurité
Des cadavres découverts ici et là dans la capitale politique
Gitega, le 24 avril 2019 (Net Press) . Des sources d’informations en provenance de Gitega indiquent qu’un corps sans vie a été découvert ce mardi 23 avril vers 10 heures dans une brousse sur la colline de Rutegama, dans la commune et province de Gitega, actuelle capitale politique du pays, au Centre.
Selon les mêmes informations, la victime n’a pas été identifiée et les mobiles du crimes sont toujours inconnus de l’administration. Le corps sans vie a été conduit à la morgue de l’hôpital régional de Gitega. Cependant, d’autres informations indépendantes avancent qu’il aurait été mortellement battu par ses voisins pour des raisons de sorcellerie.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme font savoir qu’au moins 12 personnes ont été tuées au cours de la semaine écoulée, au moment où 8 autres ont été torturées. Ils évoquent également 11 cas de personnes arrêtées arbitrairement et 2 victimes de violences basées sur le genre. Parmi les victimes identifiées, figurent 3 femmes et 1 mineur tués ainsi qu’une femme torturée.
Des jeunes affilés au parti au pouvoir, des policiers, des agents du service secret et des administratifs sont pointés du doigt comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. L’on évoque enfin des tueries, de tortures et d’arrestations arbitraires dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime de Gitega, en particulier les membres du parti Cnl.
Burundi - Politique
Kigali et l’Occident dans le collimateur du parti Cndd-Fdd !
Bujumbura, le 25 avril 2019 (Net Press) . Dans une déclaration rendue publique ce jeudi à l’occasion de la commémoration du 4ème anniversaire du congrès qui a désigné le président Pierre Nkurunziza comme candidat à la présidentielle de 2015, le secrétaire général du parti de l’Aigle, le général Evariste Ndayishimiye pointe du doigt le Rwanda et l’Union européenne d’être derrière l’insécurité grandissante du Burundi et le coup d’état manqué de mai 2015 dans les mouvements qu’il qualifie d’ insurrectionnels après l’annonce de la candidature de Pierre Nkurunziza au rendez vous présidentiel de 2015.
Le général Evariste Ndayishimiye fait savoir que quand le coup d’Etat a échoué, les adeptes de l’accession au pouvoir par des moyens déloyaux n’ont pas désarmé, selon lui, ils ont-ils ont organisé des attaques terroristes dans la ville de Bujumbura, par des attaques, des embuscades et attentants contre les responsables du parti, les hauts gradés de l’armée et de la police et des civils. Le général Evariste Ndayishimiye affirme que l’exécution de ce plan qu’il qualifie de « macabre » était confiée aux groupuscules de ce qu’il qualifie de terroristes formés et armés par les autorités rwandaises.
Dans ce communiqué, le général Evariste Ndayishimiye affirme qu’ après la candidature du président Pierre Nkurunziza, des informations mensongères et alarmistes étaient soutenues et relayées, jusque dans les hautes sphères de l’Onu où le représentant de cette organisation au Burundi à cette époque, le Gabonais Parfait Onanga Onyanga, a mis le feu au poudre avec le fameux câble confidentiel.
Dans ce même communiqué, le général Ndayishimiye, souligne qu’après le coup d’Etat manqué du 13 mai 2015, le Rwanda et l’Union européenne en tète n’ont pas tardé à confirmer l’échec cuisant qu’ils venaient de subir en prenant des mesures unilatérales injustes envers le peuple burundais, des mesures qui, selon lui, visaient à asphyxier ce peuple et les commanditaires à l’entorse de la démocratie ont continué de bénéficier de l’hospitalité de ces même pays.
Le général Evariste Ndayishimiye, dans ce communiqué, apprécie positivement la bonne cohabitation entre les hommes et les femmes politiques ainsi que leurs militants dans leurs diversités pour la bonne préparation du rendez –vous électoral de 2020.
Burundi - Politique
Le député Fabien Banciryanino tape du poing sur la table
Bujumbura, le 26 avril 2019 (Net Press) . Dans un entretien avec la rédaction, le député Fabien Banciryanino, issu de la coalition Amizero y’Abarundi, élu dans la province de Bubanza, s’inscrit en faux contre l’intolérance politique qui s’observe ces derniers jours, où l’opposition est tiraillée par le parti au pouvoir Cndd –Fdd, l’administration et la police.
Ce membre de la chambre basse du parlement burundais fait savoir que des arrestations en cascades mêlées d’emprisonnement, de l’assassinat et de la fuite des membres de l’opposition, en l’occurrence le parti congrès national pour la liberté (Cnl), a pris une allure inquiétante, un comportement qu’il qualifie d’ indigne, surtout à l’approche du rendez-vous électoral de 2020. Il pointe du doigt la police et l’administration d’être derrière ces tracasseries.
Le député Fabien Banciryanino demande à l’administration et à la police de ne pas se comporter comme des hommes politiques, de garder la neutralité afin de travailler pour l’intérêt du peuple et non en faveur du parti au pouvoir. Pour lui, ces derniers sont payés au dos du contribuable burundais aussi de l’opposition que de la mouvance présidentielle. Il demande également au parti Cndd-Fdd de ne pas verrouiller l’espace politique par l’intimidation de l’opposition pour privilégier son candidat à la course aux élections de 2020 .
Réagissant face à la dégradation de la sécurité sur la route Rn5, Bujumbura- Cibitoke, le député Banciryanino fait savoir que les administrations policière et administrative ne privilégient pas la quadrilogie pour prévenir toutes sortes d’agression et s’indigne que la police et l’administration prennent des mesures draconiennes. Et de citer le couvre-feu dans la circonscription de Gihanga sans consulter la population et les élus du peuple et que cette mesure devrait frapper toute la commune de Gihanga et ses environs, toujours victimes d’insécurité grandissante .
A la question de savoir si ces attaques sont perpétrées par des bandits comme le stipulent l’administration et la police de Bubanza, le député Fabien Banciryanino rejette cette version, arguant que si c’étaient des bandits qui effectuent ces attaques, ils auraient assailli les ménages pour voler. Il privilégie l’hypothèse d’une rébellion contre le pouvoir car souvent ces attaques sont perpétrées sur des positions militaires et policières pour tuer les hommes en uniformes et voler les armes.
Burundi - Politique - Confessions Religieuses
Les confessions religieuses appelées à contribuer aux élections de 2020
Gitega, le 27 avril 2019 (Net Press). Le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique a rencontré ce 26 avril les responsables des confessions religieuses dans la capitale politique de Gitega, au Centre du pays. Entre autres sujets discutés, la contribution aux élections de 2020 par les confessions religieuses.
Les personnes présentes ont suivi un exposé portant sur la contribution des leaders des confessions religieuses à la réussite du processus électoral. Le ministre Pascal Barandagiye a indiqué qu’il y a des pays plus riches que le nôtre - sans les citer - mais qui ne sont pas en mesure d’organiser des élections sans l’appui des colons.
Pour lui, ces pays ne sont pas politiquement indépendants. Les pays occidentaux ont été étonnés de voir le Burundi organiser des élections référendaires sans l’appui des bailleurs de fonds. Un des participants musulman de la communauté sinutes a précisé que sa communauté a déjà contribué mais qu’elle continuera de le faire par amour de la patrie.
Malgré cela, d’autres leaders ont demandé au gouvernement de ne pas toujours chercher de l’argent aux populations qui vivent dans la misère, l’invitant implicitement à tourner le regard vers des partenaires extérieurs.
Burundi - Sécurité - Anniversaire
L’assassinat du Roi Ntare V , Quarante-sept ans déjà !
Gitega, le 29 avril 2019 (Net Press) . La famille royale commémore le 47ème anniversaire de l’assassinat du Roi Ntare V connu sous le nom de Charles Ndizeye, sauvagement tué le 29 avril 1972 dans un camps militaire de Gitega. Le Roi Ntare V avait été chassé du trône le 28 novembre 1966 par un coup d’Etat militaire dirigé pas son premier ministre, le capitaine Michel Micombero, après seulement trois mois de règne alors qu’il n’avait que 19 ans. Il s’était exilé à Munich en Allemagne.
En mars 1972, lors d’une visite en Ouganda, auprès de son ami Idi Amin Dada, avec qui il était en relations d’affaires, leur conversation sur la table présidentielle tournera vers le calvaire du monarque. Le président ougandais d’alors, Idi Amin Dada, s’adressa au roi Ntare V et l’informa qu’il allait négocier avec le pouvoir de Micombero son retour sur Bujumbura et qu’il n’avait pas à s’inquiéter.
Le président ougandais avait effectivement parlé avec Bujumbura du retour du roi Ntare V et obtint toutes les assurances, Idi Amin Dada n’ayant pas compris qu’il était piégé par son homologue burundais. D’ailleurs, le ministre des relations extérieures de l’époque, Arthémon Simbananiye, avait fait le déplacement de Kampala pour "cueillir" sa "proie".
De la sorte, le roi Ntare V était déjà prisonnier sans le savoir dès son arrivée sur le sol ougandais et c’est ainsi qu’il a été conduit manu militari au Burundi où il sera assassiné après un mois de détention.
Burundi - Sécurité - Médias
Un journaliste brièvement arrêté par la police
Bujumbura, le 30 avril 2019 (Net Press) . Il était vers 19h45 de ce lundi lorsque le reporter de Net Press, Norbert Rucabihari, a été arrêté par deux éléments de la police au centre-ville dans un endroit communément appelé kiosque Brarudi. Il assistait à un scénario macabre de deux policiers qui malmenaient un jeune vendeur d’œufs. Ils les avaient même cassés.
Le jeune implorait les policiers de ne pas l’emprisonner car, d’une part, il est orphelin de père et de mère, ensuite, c’est lui qui nourrit toute la famille. La vente de ces œufs se fait après l’école pour pouvoir survivre et avec ce comportement des policiers, il y avait beaucoup de risques qu’il abandonne ses études.
Comme tout autre citoyen ému, le journaliste est intervenu et les mêmes policiers se sont précipités sur lui, ont passé des menottes sur ses bras avant d’être brièvement interpellé. Voulant connaître son identité, ils ont fouillé dans sa poche et y ont trouvé une attestation de service.
Ils l’ont grondé pour n’avoir pas décliné son identité à temps mais il a répondu que ce qu’il a fait n’est pas le propre des journalistes, que n’importe quel homme responsable pouvait intervenir. Ils l’ont vite relâché et se sont volatilisés dans la nature.