Bujumbura, le 25 mars 2020 (Net Press) . A travers un point de presse tenu ce matin, le directeur général du bureau burundais de normalisation et de contrôle de qualité, le Dr Jean Félix Karikurubu, a demandé aux populations de consommer les produits ayant été certifiés par cet organe.
Dr Jean Félix Karikurubu a dit que le marché de consommation regorge des produits qui n’ont pas été certifiés par la Bbin, ce qui constitue une entrave pour la santé des consommateurs de ces produits avant de demander aux différents opérateurs économiques qui vendent sur le marché des produits non certifiés par la bbin de procéder au test d’efficacité et à la certification de leur produit pour être vendu sur le marché local et la sous région.
A la question de savoir si la boisson de vin de banane produite en commune Muruta, en province de Kayanza, appelée communément « Karibu », où une large majorité de consommateurs de ce produits disent qu’elle est nocive a la santé, le Dr Karikurubu a répondu que cette boisson a été certifiée par cet organe et a ajouté qu’elle est qu’il fait partie de la catégorie d’autres liqueurs qu’il faut consommer avec modération. Il a demandé à tout consommateur de ce produit de manger quelque chose avant de pouvoir la consommer. Il a tranquillisé que cette boisson est considérée comme d’autre bières alcooliques comme l’Amstel et la Primus. N.R.
Burundi – Politique
Les partis politiques au point de proposer leurs mandataires
Bujumbura, le 25 mars 2020 (Net Press) . Au fur et à mesure que les élections de mai approchent, la Ceni essaie de mettre en place tous les mécanismes nécessaires pour le bon déroulement des scrutins.
Depuis bientôt une semaine, les partis politiques se sont lancés dans une course effrénée de désignation de leurs mandataires politiques. Or, cette phase est très importante puisque ce sont ces représentants des partis politiques qui vont suivre tout le processus électoral depuis le mois de mai prochain.
Ces observateurs sont normalement au nombre de deux par parti mais la Ceni a déjà annoncé que le deuxième ne sera qu’un suppléant qui devra remplacer le titulaire en cas d’empêchement ou d’absence.
Cependant, la Ceni devrait savoir que ces gens vont jouer un rôle capital car ils vont s’assurer qu’il n’y a pas eu de fraudes durant le déroulement du scrutin. Aussi, ils doivent s’assurer que les procès-verbaux sont signés par tous les mandataires des partis au niveau de chaque bureau de vote. Leur accréditation rendrait crédible les élections et tranquilliserait les partis politiques, les coalitions et les Indépendants.
Et comme le leader du Cnl, Agathon Rwasa, l’a souligné dans la réunion avec la Ceni, il serait souhaitable que le nombre des mandataires soit revu à la hausse au lieu d’être diminué si cette commission électorale veut réellement que les différents scrutins soient crédibles.
Mais ce qui est étonnant pour le moment c’est que les coalitions proches de la mouvance du Cndd-Fdd s’agitent à enrôler des gens pour suivre de bout en bout le déroulement des élections pour qu’elles ne soient pas « volées » alors qu’elles sont conscientes qu’elles n’existent que de nom puisqu’inféodées au parti au pouvoir. J.M.
Burundi - Tanzanie - Santé
La mise en quarantaine de personnes chassées de la Tanzanie pose problème
Rutana, le 25 mars 2020 (Net Press) . Au moins 226 personnes viennent d’être expulsées de la Tanzanie le weekend dernier. La première équipe de 16 personnes sont arrivées dimanche 22 mars dans la province de Rutana au moment où les 210 restants son arrivés le lendemain, toujours dans la même province.
Les informations en provenance de cette province du Sud-est du Burundi font savoir que certains parmi eux sont originaires de la province de Ngozi au moment où d’autres sont des ressortissants de la province de Karusi et qui étaient partie dans le pays de John Pombe Magufuli comme des travailleurs de champs.
Les mêmes informations indiquent que leur mise en quarantaine pose problème d’autant plus que les personnes confinées partagent les mêmes salles de classes ainsi que les mêmes toilettes, un facteur de contamination en cas de test positif d’une personne. En outre, ils n’ont pas de lits ni de matériels de couchage, ce qui fait craindre à l’entourage une éventuelle contagion par manque d’hygiène. Ch.N.
Burundi - Eac - Santé
La communauté de l’Afrique de l’Est engagée dans la lutte contre le coronavirus
Bujumbura, le 25 mars 2020 (Net Press) . Selon le président du groupe parlementaire burundais de l’Eala, Victor Burikukiye, cette communauté faite de 6 pays aujourd’hui entend entreprendre une campagne contre le coronavirus à partir de ce 25 mars jusqu’en date du 7 avril prochain.
Au cours d’une conférence de presse de ce matin, cette campagne dans notre pays se fera en deux phases, la première étant destinée à la visite des personnes et des institutions pour le suivi des instructions données. La deuxième phase est la descente sur terrain de ces députés pour se rendre compte du degré de connaissance des populations et de l’impact des enseignements qui auront été fournis.D.N.
Burundi - Genre
Journée mondiale de la femme : même les hommes ont droit à un prix !
Gitega, le 25 mars 2020 (Net Press). La journée mondiale de la femme a lieu le 8 mars de chaque année. La rédaction entend revenir sur cette date déjà passée pour au moins une raison. Lors du couronnement des femmes qui se sont distinguées l’année dernière dans la défense des droits des femmes, il y a 2 hommes parmi les 20 qui ont été récompensés par le chef de l’Etat.
Ainsi, en date du 9 mars dernier - le 8 mars était un dimanche et les cérémonies ont été décalées de 24 heures -, un activiste des droits de l’homme du nom de Joseph Mujiji, a pu décrocher un prix des mains de Pierre Nkurunziza, président de la République. Parmi les raisons qui ont milité en faveur de ce prix, c’est que cet homme a défendu les droits de la femme en empruntant une approche originale.
Joseph Mujiji, un ancien assistant du secrétaire exécutif de la ligue des droits de l’homme Iteka et aujourd’hui en retraite, a jugé bon de continuer à œuvrer pour les droits de la personne humaine malgré son âge avancé. Il a créé une association d’hommes dont la mission était la lutte contre les violences faites aux femmes en 2008.
Il a été pionnier dans la mise en place des concepts appropriés aux hommes pour qu’ils soient des leaders dans leurs ménages. Il ne cesse par ailleurs de lutter pour les droits de la femme et qu’il est toujours disposé pour la formation des hommes pour qu’ils changent de comportement. Joseph Mujiji dit qu’il n’a pas de leçon ni d’injonction à donner aux hommes, mais qu’il procède à un dialogue.
Infatigable, il a décidé de monter deux autres projets, à savoir l’implication des hommes dans la planification des reproductions ainsi que la problématique de la violence sexuelle en milieu scolaire. J.M.
Burundi – Education
Cacophonie au sein du ministère de l’éducation
Bujumbura, le 25 mars 2020 (Net Press). Depuis l’année scolaire 2017, fut institués des examens hors séries une semaine avant la période proprement dite des examens.
Pendant cette situation d’intégration, l’enseignant prévoyait des exercices d’application où l’enfant était appelé à s’adapter aux différentes situations d’apprentissage par illustration des cas à résoudre. Cette habitude était ancrée dans la prévision des examens au cycle poste- fondamental.
Alors que les directions avaient organisé ces épreuves dans tous les établissements post-fondamental et les enseignants avaient déjà terminé leur correction et inscrit les notes obtenues sur les fiches des points, tout à coup, est venu une circulaire qui annule tout ce que le ministre Ndirahisha avait prévu. Il s’agit d’une information émanant du secrétaire permanent de ce même ministère.
Cette autorité aurait profité de l’absence de la ministre pour donner ses propres ordres. Et comme Burikukiye n’est pas n’importe qui dans ce ministère, même la ministre marche sur des épines car, sa femme est une conseillère « mieux appréciée » par le président Nkurunziza. Toute mesure sans le consentement de son mari n’a pas la chance de passer.
D’où la ministre Janvière Ndirahisha éprouve énormément de difficultés à diriger son ministère. C’est un pion avancé qui pourrait être damé à tout instant si son déplacement n’est pas minutieusement étudié. Une certaine opinion ira jusqu’à affirmer que les tâtonnements fréquemment observés dans la prise de décisions importantes seraient du ressort de ce dysfonctionnement.
Si donc du haut de la République on n’intervient pas pour bien organiser ce ministère, il est prévisible que ce bicéphalisme pourra désorienter les ressources en éducation. Ce qui pourra affecter les bénéficiaires que sont les élèves, surtout ceux qui sont dans les classes à tests ou à concours.
Il faut aussi savoir que le ministère de l’éducation est très stratégique. Si donc des affectations et des nominations dans différentes commissions sont faites sur base des considérations ethniques ou d’appartenance politique sans songer aux critères de compétence, la source de la science risque de vider de sa substance ce qui priverait à cours et à long terme le pays d’hommes et de femmes capables de servir la nation sur plus d’un plan.
Ce disfonctionnement serait détestable au sein du personnel qui est constamment soumis aux injonctions sournoises pouvant des fois affecter leurs fonctions. C’est notamment le cas des mutations intempestives des enseignants sans considération aucune. Ch.N.
Burundi - Education
Et une errance des écoliers de l’école primaire Stella Matutina qui bascule sous le silence !
Bujumbura, le 25 mars 2020 (Net Press). Il est comme d’habitude 12h30, les écoliers de l’école primaire Stella Matutina, originaires de la commune Kanyosha, dans la province de Bujumbura rural, tendent la main à tout passant pour demander les frais de déplacements et les frais de collation. Une large majorité des citadins disent que c’est une autre forme de mendicité qui prend une allure inquiétante d’autant plus que le pouvoir public reste silencieux face à ce manquement qui n’honore pas leurs familles et la nation .
Il était vers 12 h30, la rédaction curieuse de ce comportement, a tendu un micro trottoir à ces écoliers à l’âge angélique, tous originaires de la commune Kanyosha. Ils font signe qu’ils proviennent des familles modestes incapables de payer les frais de déplacement et les frais de collation. Ces enfants sont obligés de demander à tout passant d’assurer leur déplacement d’autant plus que ces enfants en bas âges ont peur de se déplacer à pied sous le soleil de plomb et sous le brime de la faim.
Ils étaient nombreux à témoigner qu’ils manquent des établissements scolaire qui donnent une éducation de qualité comme celle de l’école primaire Stella Matutina et dans ce cas, ils brisent toute sorte d’intempéries pour continuer leurs études dans cette école située tout près de la cathédrale Régina Mundi
Sur la question de savoir comment ils se rendent quotidiennement à l’école à voir la distance à parcourir, ces écoliers disent qu’ils demandent à tout âme charitable de les prendre en auto-stop depuis l’emplacement du monument de l’unité nationale et ou le mausolée du prince Louis Rwagasore au quartier huppé de Kiriri, et ce qui reste un casse tête pour ces enfants en bas âges
Ces écoliers en errance quotidiennement au centre ville de Bujumbura pour demander les frais de déplacements et de quoi mettre sous la dent, demandent au ministère en charge de l’éducation dans leurs attributions de trouver une solution durable à cette question pour épargner ces écoliers de toute sorte de mendicité au centre ville de Bujumbura qui ternisse l’image de la nation. N.R.