Cankuzo, le 6 avril 2020 (Net Press) . Au moment ou nous mettons sous presse, nous apprenons, selon des ressortissants de cette province sous couvert d’anonymat, qu’il y a une vague d’arrestations zone Mwiruzi, en commune Mishiha, en province de Cankuzo, à l’Est du pays. Selon des témoins sur place, le vol d’un fusils de type Kalachnikov appartenant à un policier qui était dans tous ses états serait à l’origine de ces arrestations
Une large majorité des personnes arrêtées sont les membres du parti de l’opposition Conseil National pour la liberté (Cnl), ce qui laisse croire, selon nos interlocuteurs qui assistaient a ce scenario, à " une chasse à l’homme de l’opposition à l’approche des élections de 2020 " . N.R.
Burundi - Droits de l’Homme
Les défenseurs des droits humains s’expriment...
Bujumbura, le 6 avril 2020 (Net Press) . Ces derniers évoquent des cas de violations et atteintes aux droits de l’homme la semaine dernière dans notre pays. Au moins 5 personnes ont été assassinées au cours de la période dans différentes localités. Parmi les victimes, figurent une personne non identifiée, un membre de l’opposition ainsi qu’un père et son fils abattus par de jeunes Imbonerakure.
Ils font état également d’autres graves exactions imputées à des membres du parti au pouvoir, dont la violente attaque d’une famille de la commune Butaganzwa et l’arrestation illégale d’un membre de l’opposition.
Ils ne s’en arrêtent pas là car ils donnent la situation sur la période du mois de mars dernier, ils évoquent des cas d’assassinat et d’enlèvements, des arrestations arbitraires et des détentions illégales, sans oublier des atteintes à l’intégrité physique. Au cours de cette période, ils rapportent 19 cas d’assassinats, 7 autres d’enlèvements, de 40 cas d’arrestations arbitraires et de détentions illégales.
Les activistes des droits de l’homme parlent aussi de 29 cas d’atteinte à l’intégrité physique durant le mois de mars dernier. Ils s’en désolent car dans la plupart des cas, les présumés auteurs ne sont pas inquiétés. Pourtant, des corps sans vie et pour la plupart non identifiés sont encore retrouvés dans différents endroits du pays comme les rivières, les buissons ou dans des lieux non éloignés des habitations.
En plus, les cadavres trouvés sont vite enterrés par l’administration sans avoir été identifiés. Mais dans tout cela, s’il y avait une volonté de poursuivre les présumés auteurs, toutes les démarches seraient prises pour y arriver, concluent-ils. D.N.
Burundi - Politique - Anniversaire
Le Burundi se souvient des 26 ans de la mort de Cyprien Ntaryamira,
Bujumbura, le 6 avril 2020 (Net Press) . C’est aujourd’hui que le pays a commémoré le 26ème anniversaire de la mort de Cyprien Ntaryamira, ancien président de la République du Burundi. Il est mort dans le ciel de Kigali, en compagnie de son homologue rwandais, Juvénal Habyalimana.
Il rentrait des pourparlers d’Arusha et à l’issue des travaux, il a préféré voyager au bord du Falcon 50 rwandais, aux côtés du président rwandais de l’époque, ce qui a étonné plus d’un car son avion était en parfait état de voler. Il était en compagnie de ses deux ministres, Bernard Ciza et Cyriaque Simbizi.
Selon des informations de l’époque, ces deux ministres avaient décidé de suivre leur président pour ne pas faire race aux questions des journalistes à l’aéroport international de Bujumbura. Jusqu’à présent, les circonstances de son décès restent un mystère car aucun président n’a demandé des éclaircissements au gouvernement rwandais.
Les cérémonies ont commencé ce matin par une messe en sa mémoire célébrée par l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Gervais Banshimiyubusa, suivie de dépôts de gerbes de fleurs sur sa toombe, des activités qui ont pris fin vers midi.
Du paradoxe autour de la commémoration du 26 anniversaire de la mort du président Cyprien Ntaryamira
Il était vers 7h30 minutes de ce lundi lorsque le Burundi a célèbré le 26eme anniversaire de la mort du président de la République Cyprien Ntaryamira, tué lors d’un crash d’avion survenu le 6 avril 1994 à l’aéroport international de Kanombe, dans le ciel de Kigali et qui a emporté la vie du président rwandais Juvénal Habyarimana.
Les couleurs nationales de la communauté est africaine étaient en berne, mais une large majorité d’elles qui flottent dans les services tant publics que privés n’étaient pas en bernes, ce qui laisse croire que les cérémonies étaient symboliques, selon une opinion .
Il était vers 10hoo quand une large se services publics comme privés n’avaient pas mis leurs drapeaux en berne, en l’occurrence le ministère de l’éducation, celui de l’intérieur, des affaires étrangères et de la solidarité nationale au building Premium House ,ainsi que la banque de la République du Burundi, ce qui laisse croire que ces cérémonies étaient purement symboliques .
Et un coup de chapeau à la commission chargée des fêtes !
Dans les colonnes de la rédaction du 13 octobre 2019, lors de la commémoration du 26eme anniversaire de l’assassinat du président Melchior Ndadaye, il pleuvait abondamment, si bien que les hauts dignitaires, la veuve du défunt président, cherchaient un abri, une information qui basculait a la une de l’agence Net Press. C’était un manquement qui a sauté aux yeux de tout le monde, y compris les hauts gradés de la république.
L’on constate que la commission chargée des fêtes a pu se ressaisir et a installé des chaises pour le confort des participants aux cérémonies et des dispositifs pour faire face a la pandémie du Covid-19 étaient sur place où même le président de la République, Pierre Nkurunziza, s’est désinfecté N.R..
Burundi - Politique
Les réunions du parti Cnl interdites dans la commune Nyabihanga
Mwaro, le 6 avril 2020 (Net Press). A travers une correspondance de l’administrateur communal de Nyabihanga, toutes les réunions du parti Cnl dans les permanences de cette formation politique dans cette entité administrative sont interdites. Le parti est accusé de réunir les élèves et que par conséquent, il y a baisse de niveau et insolence de leur part à l’endroit de leurs parents.
Le Cnl interprète cette correspondance comme une forme d’intimidation ou alors d’intolérance politique encore une fois qui se manifeste. D’une part, avoue le numéro un de cette formation politique dans cette commune, il n’y a jamais eu d’invitation aux élèves et que d’autre part, aucun parent ne s’est plaint auprès de l’administrateur de Nyabihanga.
Aujourd’hui, plusieurs alibis sont mis en avant pour empêcher ce parti de réunir ses militants. Si Nyabihanga évoque la réunion des élèves, d’autres régions évoquent la pandémie du coronavirus pour empêcher un rassemblement de plusieurs personnes, ce qui est pourtant permis aux autres. J.M.s
Burundi - Belgique - Santé
"Coronavirus au Burundi : des binationaux empêchés de quitter le territoire", dixit Rfi
Bujumbura, le 6 avril 2020 (Net Press) . En pleine pandémie de Covid-19, la Belgique a affrété samedi 4 avril un avion militaire pour rapatrier certains de ses ressortissants ainsi que des Européens et des Canadiens restés au Burundi. Pourtant, une trentaine de passagers initialement prévus sur ce vol et jouissant de la double nationalité ont été interdits de quitter le territoire, au grand dam des autorités belges.
Il est près de 19 h samedi soir quand l’avion militaire belge se pose à Bujumbura. Plus tôt dans la journée, une liste de passagers avait été communiquée aux autorités burundaises : elle est composée de résidents dans le pays, des personnes à la santé fragile, d’autres en visite pour tourisme ou pour affaires et qui sont restés coincés après la suspension des vols commerciaux. Difficile de connaître le nombre exact, mais une source diplomatique belge affirme qu’une centaine de personnes devaient prendre cet avion.
« Un ordre venu d’en haut »
Ils seront finalement bien moins nombreux car dans la salle d’embarquement, le commandant de l’aéroport de Bujumbura met finalement à part tous ceux qui bénéficient d’une double nationalité. Selon des témoignages, il leur interdit alors de monter à bord en invoquant « un ordre venu d’en haut » sans autre forme d’explication. Et cela malgré les protestations de l’ambassadeur belge présent sur place.
Selon Bruxelles, une vingtaine de Belgo-Burundais sont concernés, ainsi qu’une dizaine d’autres binationaux qui ont un passeport français, scandinave ou canadien. Un porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères regrette « une situation très inconfortable ». Il précise que le contact a été noué pour tenter de débloquer la situation, mais sans retour de la part de Gitega. Sollicitées par RFI, les autorités burundaises n’ont pour le moment pas réagi. Ch.N.
Burundi - Santé - Malversations Economiques
L’Olucome s’exprime sur l’interdiction d’accès des marchandises
Bujumbura, le 6 avril 2020 (Net Press). Cet observatoire dit d’entrée de jeu que le gouvernement devrait se soucier de la misère de sa populations en respectant l’accord de l’East african community (Eac) sur la circulation des biens, surout laisser les camions transportant les marchandises venant ou transitant au Rwanda.
L’Olucome se dit profondément touché par ce comportement du gouvernement en ce qui concerne la mauvaise gestion de la crise due à la pandémie du coronavirus. Pour lui, la mesure vidant à bloquer l’entrée des camions en provenance ou en transit au Rwanda est inopportune et insensée dans cette dure période.
Le Burundi a décidé d’interdire l’entrée des camions en provenance ou qui transitent au pays de Paul Kagame et ce dernier a acité un principe de réciprocité en bloquant tous les camions passant par le Rwanda vers le Burundi, arguant qu’il ne peut pas laisser continuer la route alors qu’ils ne seront pas autorisés à entrer dans le pays de destination.
Pourtant, au cours d’une réunion en vidéoconférence du 25 mars derniers, des ministres de la santé ainsi que ceux chargés de la communauté est-africaine, avaient maintenu la circulation des biens tout en déplorant l’impossibilité de la circulation des personnes. Pourtant, cette liberté de mouvements est e=inscrite en lettre d’or à l’article 89 du tra’ité de l’établissement de la communauté est-africaine et ratifiée par le Burundi.
Pour tout cela, l’Olucome recommande au gouvernement de se soucier de sa population pauvre en laissant entrer les camions transportant les marchandises en provenance de tous les pays de ’l’Eac, d’aniticiper en constituant un stock de marchandises et un fond pouvant servir à contrer la crise due à la pandémie et de constituer enfin une synergie avec les pays de l’Eac pour endiguer la maladie. J.M.
Burundi - Sport
Malgré la présence de la pandémie, le championnat se poursuivra
Bujumbura, le 6 avril 2020 (Net Press). Telle est la décision du président de la fédération de football du Burundi, Révérien Ndikuriyo, qui est en même temps président du sénat, ce 5 avril 2020. Il l’a déclaré après avoir consulté le ministre de la santé publique et de lutte contre le Sida, Thaddée Ndikumana.
Révérien Ndikuriyo a indiqué que les mesures d’hygiène doivent être scrupuleusement suivies. L’on saura que le Burundi est l’un des rares pays au monde qui continuent à vaquer à ses activités comme si de rien n’était alors que dans plusieurs pays, des rencontres sportives ont été suspendues. Signalons enfin qu’officiellement, trois cas de tests positifs sont enregistrés dans notre pays. Ch.N.