Bujumbura, le 15 avril 2020 (Net Press). Les passagers qui embarquent dans les bus dans un endroit appelé communément " Cotebu " sont violentés par des aide-conducteurs lors de leur montée à bord des bus, une violence qui bascule sous le silence de quelques éléments de la police de roulage basés au pont Ntahangwa, comme le témoigne une large majorité des passagers en colère.
Le scenario honteux se passe quand le soleil est au zénith, lorsqu’un reporter de l’un des medias en ligne a été témoins d’une scène qu’il qualifie " macabre ". En effet, lorsque les passagers s’apprêtaient à s’embarquer à destination de centre-ville de Bujumbura, ils ont été maltraités et violentés par des aide-conducteurs et cela, sous le silence de quelques éléments de la police de roulage qui n’étaient pas loin du scandale.
Selon nos sources, les bus qui quittent les quartiers nord de la ville de Bujumbura vers 11 hoo sont vides de passagers. Arrivées à l’arrêt bus appelé communément « Cotebu », les aide-chauffeurs connus sous le nom de "commissionnaires", apparemment consommateurs des stupéfiants, n’hésitent pas à violenter les passagers pour les faire embarquer par force dans les bus vides, moyennant une commission une fois le bus est plein.
Malgré les mesures d’hygiène prises par le ministère de la santé publique et de lutte contre le sida, notamment invitant les populations à se laver les mains le plus possibles, ces aide-chauffeurs n’hésitent pas à prendre la main des passagers pour les embarquer par force dans les bus, ce que les passagers trouvent comme un moyen de propagation du Covid-19.
Pire encore, selon plusieurs témoignages des passagers, ces derniers voyagent vers le centre-ville de Bujumbura dans des conditions d’hygiène déplorables ou les bus sont à l’abri de la propreté. Ce scenario passe inaperçu à la police de roulage qui se contente de faire le contrôle des documents attestant le contrôle technique et assurance des véhicules.
Les passagers demandent au ministère du transport et d’autres ministères sectoriels de contribuer largement pour le confort de ces passagers en provenance des quartiers nord de la ville de Bujumbura qui fréquentent le centre-ville de la capitale économique. N.R.
Burundi - Justice
Et si certains magistrats demandaient une somme modique comme pot-de-vin !
Bujumbura, le 15 avril 2020 (Net Press) . C’est un dossier rocambolesque qui se trouve être une épine dans le pied de la justice burundaise. D’aucuns disent que les magistrats sont les mieux payés dans ce pays, sans toutefois préciser le montant de leurs salaires. D’autres disent que la corruption gangrènent le secteur judiciaire, d’autres réfutent cette hypothèse, à l’exception de la ministre de tutelle, Aimée Laurentine Kanyana, qui est d’avis que les corrompus existent dans son ministère.
Tout se passe un jour férié du 6 avril, quand un magistrat, substitut du procureur à la cour d’appel de Ntahangwa, du prénom de Gabriel, est arrêté à la gare du Nord, avec des liasses dont le total est une somme très modique pour un substitut du procureur, un montant de ...200 milles francs burundais. Selon des informations dignes de foi, il avait demandé un million mais après d’âpres négociations, il a fini par prendre le montant de l’humiliation.
Il a été arrêté difficilement, ce qui aurait poussé les témoins à penser qu’il y a une main derrière cette corruption. Il a été remis au procureur près la cour anti corruption et les premières informations indiquent qu’il a passé sa première nuit de détenu au bureau spécial de recherche. Depuis, son dossier passe inaperçu aussi bien dans le secteur judiciaire que dans celui de la presse. L’on ne connaît pas encore l’évolution de ce dossier mais une grande opinion se pose la question de savoir pourquoi ce dossier est traité à huit clos. J.M.
Burundi - Fmi - Santé
Le Burundi, un pays riche ou un paria de la communauté internationale ?
Washington, le 15 avril 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance du fonds monétaire international Fmi, cette institution a annoncé ce 13 avril un versement d’une aide urgente à 25 pays parmi les plus pauvres du monde pour leur permettre d’alléger leur dette et de mieux faire face à l’impact de la pandémie de Covid-19.
Cette mesure permet de couvrir pour six mois les remboursements de la dette envers le Fmi et d’allouer une plus grande partie de leurs maigres ressources à leurs efforts en matière d’urgence médicale et d’aide, selon le communique. Le Burundi est souvent cité parmi les pays les plus pauvres par tous les rapports, mais ne figure pas sur la liste des bénéficiaires de cette aide.
Les heureux élus sont, par ordre alphabétique, l’Afghanistan, le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, les Comores, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, Haïti, le Libéria,, les Iles Salomon, Madagascar, le Malawi, le Mali, le Mozambique, le Népal, le Niger, la RD Congo, le Rwanda, São Tomé et Príncipe, la Sierra Leone, Tadjikistan, le Tchad, le Togo et le Yemen.
Selon toujours ce communiqué, un fonds de 500 millions de dollars américains est disponible. La Chine, tout comme les Pays-Bas, se sont également engagés sur d’importantes contributions, d’où la patronne du Fmi, Kristalina Georgieva, a encouragé d’autres donateurs à aider à renflouer le fond et à augmenter sa capacité à fournir un allègement supplémentaire de la dette pour deux années pleines aux membres les plus pauvres du Fmi. D.N.
Burundi - Société
Attention, Nina est de retour...
Bujumbura, le 15 avril 2020 (Net Press) . Nina est une jeune femme qui vit dans le pays d’une façon bien mystérieuse. Elle a trois identités, trois pères, dont l’un est feu Camara Sekou, une identité qu’elle s’est forgée car elle voulait hériter d’un de ses immeubles sis au centre-ville, Chaussée du prince Louis Rwagasore, n° 47.
Déclarant qu’elle est la fille naturelle de feu Camara Sekou, Nina a exhibé des documents qui ont semé des doutes dans la famille mais qui semblent avoir convaincu la justice. C’est dans ce contexte qu’aux années 2008, tous les locataires de l’immeuble ont été obligés de verser leurs loyers au compte de la cour d’appel de Bujumbura, après quoi lesdits loyers étaient remis en bonne et due forme à demoiselle Nina.
Tout le monde savait cependant qu’il s’agit de l’escroquerie de la part de cette fille et de sa mère qui sont des locataires permanentes de la prison de Mpimba depuis belle lurette. Selon de nouvelles qui parviennent à la rédaction, Nina, détenue pour des raisons de dettes, vient encore une fois d’être libérée et elle aurait déclaré qu’elle a un appartement qu’elle fait louer dans l’immeuble Camara, d’où les portes d’un salon de coiffure ont été fermées hier et ce, en présence de la police et de la cour d’appel. Nous apprenons que le salon ciblé par Nina paie le loyer le plus élevé de tous les appartements.
La famille Camara avait cependant fait une proposition intéressante à la justice, à savoir de payer un prélèvement du sang pour un test Adn de Nina, afin que la famille la reconnaisse officiellement. Non seulement Nina a refusé l’offre, mais la justice, cour d’appel, a soutenu le refus de la demoiselle, arguant qu’elle est la fille de feu Camara. Les locataires de l’immeuble Camara ne comprennent pas pourquoi cette jeune fille, qui vit de l’escroquerie, a toujours un soutien de la justice alors que sous d’autres cieux, c’est le bannissement de telles personnes. Ch.N.
Burundi - Rdc - Rwanda - Trafic
Le Burundi rouvre les frontières entre le Rwanda et la Rd Congo
Gitega, le 15 avril 2020 (Net Press) . Selon une note verbale du ministère burundais des affaires étrangères, l’on peut lire que subsidiairement à une note verbale numéro 204.01/316/MAE/2020 du 07 avril 2020 relative aux mesures et stratégies du Burundi pour limiter la propagation de la pandémie de coronavirus, spécialement en ce qui concerne la gestion des chauffeurs de camions/véhicules entrant et sortant au Burundi, ledit ministère vient de prendre des mesures suivantes.
En vue de permettre la continuité de la libre circulation des marchandises, comme cela a été convenu au niveau de la communauté est-africaine ; les frontières actuellement fermées (au Nord avec le Rwanda et à l’Ouest avec la Rdc) ; sont rouvertes uniquement pour les camions/véhicules transportant les marchandises.
Les mouvements des camions/véhicules qui passent par toutes les frontières avec le Burundi ne feront plus objet d’escorte policière sur tout le territoire burundais. Il est recommandé aux chauffeurs desdits camions/véhicules de respecter les mesures d’hygiène et de prévention de Covid-19 en veillant à ce qu’il n’y ait pas de stops improvisés en dehors des lieux d’escales fixés et convenus. J.M.