Bubanza, le 16 mai 2020 (Net Press) . Alors que les membres du parti Cnl rentraient de leur meeting dans la localité de Rubira, commune de Mpanda, dans la province de Bubanza à l’Ouest du pays, ils ont été agressés, selon des informations en provenance de cette entité administrative, par des membres du Cndd-Fdd et en sont venus aux mains.
Après les bagarres, 5 personnes des deux parties ont été blessées et le calme n’est revenu que suite à l’intervention musclée des forces de l’ordre. Selon toujours nos informations, 4 personnes membres du Cnl ont été arrêtées pour des raisons d’enquête. C’est la satisfaction au Cndd-Fdd dont les membres estiment qu’ils ont été agressés par les poulains d’Agathon Rwasa. N.R.
Burundi - Droits de l’Homme
Les défenseurs des droits de l’homme contre la non application des décisions judiciaires
Bujumbura, le 16 mai 2020 (Net Press) . Dans un document de 12 pages, ces défenseurs des droits de l’homme évoquent le non-respect des décisions judiciaires de libération des détenus poursuivis pour des infractions à caractère politique. Parmi les violations souvent mises à la connaissance du public, figure l’absence d’application des décisions rendues par les cours et tribunaux lorsque la finalité est la libération des prisonniers politiques ou supposés.
Les décisions qui font souvent objet de résistance de l’autorité pénitentiaire sont, selon toujours les défenseurs des droits de l’homme, la libération provisoire, l’acquittement et la retenue des détenus qui ont purgé leurs peines. Signalons que l’enquête menée par ces activistes des droits de l’homme a porté sur les prisons de Bujumbura, le Gitega, de Muramvya et de Rumonge.
Ils ont fourni deux tableaux, dont l’un de 87 cas de détenus qui ont été acquittés et qui ont purgé leurs peines. Ils reconnaissent néanmoins que l’effectif est de loin inférieur par rapport à la réalité. Quant au deuxième tableau, ils donnent une liste de 107 détenus bénéficiaires de la grâce présidentielle mais qui sont encore en prison.
Ils concluent que le pouvoir judiciaire manque son indépendance vis-à-vis de l’exécutif, mais également il est au mépris du système de gouvernance mis en place par le parti au pouvoir. Compte tenu de la situation, ces défenseurs des droits de l’homme ont fait une série de recommandations au ministère de la justice, à la Cnidh, aux prisonniers politiques et à la communauté internationale. D.N.
Burundi - Politique
Le Cndd-Fdd clôture sa campagne électorale 24 heures avant le timing officiel
Bujumbura, le 16 mai 2020 (Net Press) . Selon une note verbale émanant du ministère burundais des affaires étrangères en date du 14 mai dernier, les missions diplomatiques et consulaires accréditées au Burundi sont invitées à participer à la clôture de la campagne du parti Cndd-Fdd.
Selon toujours cette note, les invités sont priés de se rendre au terrain de football de l’école technique secondaire de Kamenge, Ets Kemange, à partir de 9 heures de samedi. Il est également précisé que les activités seront rehaussées par la présence du président de la République sortant, Pierre Nkurunziza.
L’on saura que la campagne qui a débuté le 27 avril dernier, doit théoriquement prendre fin ce dimanche 17 mai à 18 heures. Les triples élections devront avoir lieu mercredi le 20 mai prochain. L’on apprend que de son côté, le Cnl, principal parti d’opposition, clôture sa campagne dans la journée de demain, dans la capitale politique Gitega. J.M.
Burundi - Onu - Santé
L’Onu ne comprend pas les vrais mobiles d’expulsion des fonctionnaires de l’Oms
New York, le 16 mai 2020 (Net Press) . L’Onu dit ne pas comprendre la mesure des autorités burundaises d’expulser le représentant de l’Oms et ses collaborateurs dans cette période proche des élections et de la pandémie du coronavirus. L’on saura que le gouvernement de Gitega n’a pas fourni les raisons de sa décision.
Pour certains, cette mesure a été motivée par le fait que les deux parties n’accordaient pas de violons sur l’état des lieux de la maladie dans ce pays. Des informations non encore confirmées indiquent que l’Oms aurait exercé des pressions sur Gitega pour que ce dernier déclare plus de cas de maladies que ceux qui sont fournis par le ministère.
D’autres informations indépendantes font état d’une malversation des fonds que l’organisation mondiale de la santé affecte au Burundi pour la lutte contre le Covid-19 par ce représentant, une source non encore confirmée par le gouvernement de Gitega. Des informations en somme à prendre avec des pincettes, ce qui pousse la plupart des citadins à manifester une peur bleue de se voir confinés au lendemain des triples élections de ce 20 mai.
Pour rappel, le Burundi a déjà déclaré au total 27 cas de personnes testées positives de Covid-19, dont 8 qui sont guéries et une personne déjà décédée. Les experts de la santé publique, sans chiffres pourtant à leur disposition, indiquent que cet effectif est très sous-estimé par les autorités du ministère de la santé publique et de lutte contre le sida. Ch.N.