Karusi, le 4 août 2020 (Net Press) . Un homme âgé de 43 ans, connu sous le nom d’Audace Gahungu, a été retrouvé pendu sur un arbre à l’aide d’une corde tout près de chez lui, sur la colline Mwoya, de la zone et commune Buhiga, province de Karusi, au Centre-est du pays, dans des circonstances non encore élucidées.
Les faits se sont passés dimanche 2 août et la victime ne présentait aucune trace de blessure, d’où est émergée l’idée d’un suicide. Par ailleurs, d’autres témoins indiquent qu’Audace Gahungu menait une vie de clochard. Signalons qu’en une période de trois mois, six personnes ont trouvé la mort, dont deux femmes qui ont été violées avant d’être tuées. Ch.N.
Burundi - Droits de l’Homme
Les activistes des droits de l’homme s’expriment...
Bujumbura, le 4 août 2020 (Net Press) . Ils évoquent des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées au cours de la semaine passée. Selon ces derniers, au moins 13 personnes ont été tuées, 1 autre torturée et 2 personnes victimes des violences sexuelles basées sur le genre. Parmi ces victimes, figurent 2 femmes tuées.
Des jeunes affiliés au parti de l’Aigle, des policiers et des administratifs sont pointés du doigt comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Ce bulletin relève des cas de tuerie, de torture et de violences sexuelles basées sur le genre observés dans le pays. Ce bulletin revient également sur des cas des faits sécuritaires, des membres des partis politiques rayés des listes des candidats aux élections collinaires, des irrégularités observées lors des élections des membres du bureau du conseil communal et de la marche vers la lutte contre l’impunité. D.N.
Burundi - Politique
Quatre "Cnlois" inquiétés lors des élections collinaires contraints de jeter l’éponge
Bujumbura, le 4 août 2020 (Net Press) . Quatre candidats du parti Cnl avaient déposé des dossiers de candidature mais ils ont abandonné la course suite à des intimidations et des menaces de mort. Des militants du Cndd-Fdd sont mis en cause. Selon nos sources, ils sont originaires des collines de Ruvumu et de Musugi en zone de Kiyenzi en commune de Kanyosha, dans la province de Bujumbura
Selon un candidat qui a requis l’anonymat, des membres influents du Cndd-Fdd dans la commune ont mis la pression sur la commission communale en charge des élections « pour qu’elle refuse les dossiers de ces opposants ».et selon lui, il a été visité par des Imbonerakure qui lui ont donné deux choix : renoncer à sa candidature et rester en vie ou rester candidat et mourir.et il a du remettre le tablier, un scenario qui est également arrivé à ses trois compagnons. Désormais, tous leurs mouvements sont surveillés.
Le porte-parole du Cnl, Terence Manirambona, dit qu’il est courant de cette situation et qu’il s’agit d’une chasse à l’homme. Et d’ajouter que des membres du Cnl qui veulent se faire élire aux collinaires sont menacés dans presque dans toutes les provinces, des candidats aux collinaires issus du Cnl sont emprisonnés, enlevés ou intimidés.
Dans plusieurs provinces, les recours déposés par les candidats indépendants et ceux des partis d’opposition ont été traités à 80% en faveur des accusateurs, selon nos sources. N.R.
Burundi - Politique
Première session de l’assemblée nationale nouvellement élue : Agathon Rwasa s’y trouve
Bujumbura, le 4 août 2020 (Net Press) . Agathon Rwasa, le président du parti de l’opposition Cnl, et ancien premier vice-président de la chambre basse du parlement burundais, apparemment à l’aise, a participé à la tenue de la première session de l’assemblée nationale nouvellement élue malgré ses multiples dénonciations des irrégularités ayant entouré les élections de mai 2020
Nombreux observateurs disent que cet homme politique vient de trahir ses membres et militants du parti Cnl, qui ont vécu et qui vivent encore le calvaire sous le silence coupable de cet opposant historique. L’on rappellera qu’en 2015, cet homme politique, malgré multiples appels de la coalition de l’opposition Amizero y’Abarundi de faire la chaise vide à l’assemblée nationale, s’était levé tôt le matin pour participer à la tenue de la première session de l’assemblée nationale nouvellement élue qu’il taxait lui-même d’illégale au regard des irrégularités qui avaient émaillé les élections.
Ce fut la surprise pour tout le monde car, très tôt le 27 juillet 2015, Agathon Rwasa, celui-là même qui criait sur tous les toits qu’il ne s’était pas fait élire, débarquait gaillardement dans les enceintes du palais des congrès de Kigobe, avec une vingtaine de ses fidèles. La surprise viendra également de son élection comme premier vice-président de l’assemblée, ce qui veut dire qu’il avait été porté à ces fonctions par les membres du Cndd-Fdd de loin majoritaires.
C’est la troisième fois qu’il est candidat malheureux pour le fauteuil présidentiel mais il a été réélu comme député pour une période de 5 ans. Si jamais il n’est pas encore élu en 2025, il se présentera aux présidentielles en 2027 comme "monsieur tout le monde", ce qui fait dire à plusieurs observateurs que les chances de devenir un jour président de la République s’écartent de plus en plus de lui.
L’on saura enfin que cette première session a été convoquée par le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, qui se tient du 4 au 10 Août 2020 avec deux points à l’ordre du jour : adoption du règlement d’ordre intérieur ainsi que la mise en place du bureau de l’assemblée nationale.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que Janvière Ndirahisha, ancienne ministre de l’éducation nationale, vient d’être élue présidente de l’assemblée nationale. Pour certains, c’est une façon de chasser Révérien Ndikuriyo de la présidence du sénat car cette dame, tout comme le président sortant de la chambre haute du Burundi, ont été tous les deux élus dans la circonscription de Makamba. J.M.
Burundi - Rwanda – Politique
Vers le retour de bercail de plus des réfugiés burundais de Mahama ?
Kigali, le 4 août 2020 (Net Press) . Ils sont plus de 331 refugiés burundais vivant au camp des réfugiés de Mahama, au nord du Rwanda, ils ont adressé une pétition au président de la République du Burundi pour lui demander d’entrer en contact avec le Rwanda et le Hcr afin de préparer leur retour volontaire.
Ces réfugiés qui ont fui la crise de 2015 lors d’un mandat de trop de feu président Pierre Nkurunziza et ont regagné le chemin de l’exile vers le nord du Rwanda. Pour le moment, ils trouvent que les mobiles de leur fuite ne sont plus à la page, d’où ils concluent que le Burundi a recouvré la paix et la tranquillité. Selon ces derniers, une fois arrivés au Burundi, ils ne seront pas inquiétés et demandent à l’office du haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) de faciliter leur retour volontaire.
Dans cette pétition qui date du 26 juillet 2020 qui concerne 331 réfugiés, l’on peut lire : “Nous vous demandons Excellence Mr le président de la république du Burundi de nous rapatrier dans la dignité et la légalité en tant que vos enfants”, “Nous souhaitons qu’il y ait un pourparler entre le Burundi, le HCR et le Rwanda afin que nous bénéficiions de nos droits et dignité de regagner notre chère patrie”, ajoutent-ils.et parmi les signataires de cette pétition, l’on peut identifier une liste des fonctionnaires, employés du secteur privé, commerçants et opérateurs économiques qui se disent prêts à développer leur mère-patrie.
Selon les 5 cerveaux de ce pétition adressée au numéro un du pays, les menaces qui planaient pour les réfugiés ne sont plus de réalité et le 3ème mandat controversé de feu président de la République, Pierre Nkurunziza, ne sont plus d’actualité pour rester en exil au Rwanda avec toutes les conditions de vie déplorables.
Les signataires de ce cette pétition s’inscrivent en faux contre certains opposants politiques, les médias et activistes des droits de la personne humaine qui constituent une entrave à leur rapatriement volontaire
Ils ont profité de cette occasion pour démentir les propos de certains politiciens, activistes et médias qui se sont déguisés en porte-parole des réfugiés burundais en disant souvent qu’ils ne veulent pas rentrer, faisant croire que la raison du refuge reste là. Personne parmi eux n’a pu arriver au camp pour constater la vie de misère qu’ils mènent.
Elise Villechalane, la chargée de la communication au niveau du Hcr-Rwanda, dans sa sortie médiatique, dit avoir été informée de cette pétition mais souligne qu’elle ne lui était pas destinée et ajoute que des tractations sont en train d’être menées à Bujumbura entre Gitega et Hcr Burundi et selon elle, si l’issu sera favorable, le Hcr Rwanda est disposé à assister tout réfugié qui demande volontairement de rentrer. Ce communicateur de cette agence onusienne attend les conclusions de Bujumbura et va fournir des moyens de transport ou tout autre moyen pour les autres besoins nécessaires.
Et une tare autour d’une pétition !
Jean Bosco Kwibishatse, président du comité des réfugiés au camp de Mahama, affirme que cette pétition a été écrite en cachette d’autant plus qu’aucune autorité de ce camps n’a été informée. Il ajoute que a leur grande surprise plusieurs réfugiés se sont vus sur la liste sans leur consentement
Les activistes des droits de l’homme s’inscrivent en faux contre certains refugiés qui veulent accuser et impliquer des politiciens, activistes et médias en exil d’être une entrave pour leur rapatriement et trouvent que ces derniers peuvent rentrer sans faire du bruit.
Et dans la même foulée, Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 3 août, a indiqué que le ministère attend que l’orientation lui soit donnée pour qu’il passe immédiatement à la mise en marche du train pour le rapatriement digne et légal de ces Burundais. Le camp de réfugiés de Mahama héberge plus de 60.000 réfugiés burundais. Ils ont fui la crise déclenchée par un autre mandat controverse de feu Pierre Nkurunziza en 2015. N.R.
Burundi - Santé
L’organisation mondiale de la santé au chevet du ministère de la santé publique et de lutte contre le sida
Bujumbura, le 4 août 2020 (Net Press) . L’organisation mondiale de la santé vient d’octroyer une aide de matériel médical, à hauteur de 642.080 Usd au ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida.
Dans son allocation, le représentant résident de l’Oms a dit que cette aide qui vient répondre aux besoins du ministère de la santé publique, est constituée de 50 concentrateurs d’oxygène portatifs, du matériel et des équipements de protection individuels constitués par des masques faciaux, de plusieurs types de lunettes de protection ainsi que les tabliers, des produits consommables de laboratoire dont les réactifs d’ampliation et d’extraction ainsi que des écouvillons, des boites de sécurité pour la gestion de objets tranchant contaminés. Cette donation comprend aussi des Kits de traumatologie et de chirurgie d’urgence .
Le représentant de l’Oms au Burundi annonce que cet organisme onusien va octroyer un don de 180.000 Usd pour financer la construction des unités de triage et d’isolement dans six hôpitaux, en l’occurrence l’hôpital Roi Khared, hôpital Militaire, clinique prince Louis Rwagasore, les hôpitaux de Bubanza et de Cibitoke. N.R.