Gitega, le 23 septembre 2020 (Net Press) . C’est le constat qui s’est dégagé d’une réunion des responsables administratifs à la base dans la commune de Gitega. Malgré cela, la vigilance est de rigueur pour que la sécurité ne soit pas perturbée dans cette province, selon toujours ces autorités provinciales et communales.
Cette mise au point se fait un peu partout dans le pays au lendemain des attaques armées qui se sont manifestées dans certaines entités du pays, à partir de la fin du mois d’août dernier. Ces attaques avaient été revendiquées mais le régime de Gitega s’était contenté de ne pas faire de commentaires.
Une opinion s’attend aux éclaircissements du président de la République, Evariste Ndayishimiye, qui animera une conférence publique ce 25 septembre à partir de la capitale politique Gitega. D’aucuns estiment qu’il ne sera pas difficile au numéro un burundais de communiquer d’autant plus que l’information se trouve même à la une des journaux internationaux. Ch.N.
Burundi - Rdc - Réfugiés
Le Burundi rapatrie ses ressortissants demandeurs d’asile en Rd Congo
Bujumbura, le 23 septembre 2020 (Net Press). Au moins 287 Burundais demandeurs d’asile en République démocratique du Congo sont rentrés ce matin et accueillis par des autorités burundaises de différents ministères, dont celui chargé de l’intérieur et l’autre des affaires étrangères.
Ils étaient installés dans le centre de transit de Kavimvira, tout près de la frontière de Gatumba, dans la commune de Mutimbuzi, province de Bujumbura, à l’Ouest du pays. L’information avait été confirmée dans un premier temps par une commission congolaise chargée des réfugiés.
Il semble que ces rapatriés rentreront bien dans leurs foyers accompagnés par les autorités administratives et policières aussitôt après les formalités. L’administration invite les autres à rentrer car le pays est prêt à les accueillir. Selon des informations de la même commission congolaise, une deuxième vague de rapatriement est attendue la semaine prochaine.
Pour rappel, il y a quelques temps, ces réfugiés avaient exprimé le besoin de rentrer chez eux car ils vivaient dans des conditions humainement inacceptables, jugeaient-ils. Etant basés sur le territoire d’Uvira, ils avaient même tenté de rentrer de force via les frontières de Kaberagure et de Kavimvira, mais sans succès. J.M.
Burundi - Politique
Six militants du conseil national pour la liberté interpellés en province de Ngozi
Ngozi, le 23 septembre 2020 (Net Press) . Six militants du parti Cnl ont été interpellés dimanche 20 septembre dernier sur la colline et commune Nyamurenza, en province de Ngozi, au Nord du pays. Ils sont accusés par l’administration policière de collaborer avec des groupes armés et ils sont détenus dans un lieu inconnu de leurs familles biologique et politique qui craignent qu’ils soient éliminés dans la plus grande discrétion.
Des sources concordantes indiquent que des ménages des membres du Cnl ont été ciblés et encerclés par des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure et des policiers depuis 6 heures. Des témoins disent que les individus appréhendés ont reçu des menaces de mort.
L’administration policière de cette localité évite tout commentaire sur le lieu de détention et les mobiles de leur interpellation d’autant plus qu’ils ont été arrêtés sans mandant. Des habitants de cette localité indiquent que l’administration civile garde le silence sur ces arrestations intempestives et affirment que quelques militants du Cnl ont fui et d’autres ne dorment plus chez eux de peur d’être associés à des groupes armés et arrêtés.
Jonas Nahimana, représentant provincial du Cnl qualifie les arrestations de " terrorisme " et de " violation des droits humains ". Des habitants accusent l’administrateur de la commune de Nyamurenza de ne pas s’impliquer dans cette affaire. Selon eux, il aurait au moins pu communiquer le lieu de détention des six militants du CNL. L’administrateur de Nyamurenza n’était pas disponible pour réagir. N.R.
Burundi - Energie
L’Olucome demande la remise en place du stock stratégique carburant
Bujumbura, le 23 septembre 2020 (Net Press). D’entrée de jeu, l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, trouve que le gouvernement devrait constituer un stock stratégique carburant pour faire face à d’éventuelles pénuries de ce produit très indispensable pour l’économie de ce pays.
L’observatoire part du constat que le Burundi est enclavé et non producteur de carburant, raison pour laquelle il a eu toujours ce projet dans sa planification et par le passé, il avait mis en place un stock stratégique carburant mais dont les fonds ont été malheureusement détournés à plusieurs reprises.
Etant donné que la géopolitique des pays de la sous-région peut changer d’un moment à l’autre, cet observatoire recommande de mettre en place de nouveau le stock stratégique carburant qui permettrait de réguler les prix et d’approvisionner les stations pour une période de trois à 6 mois.
L’observatoire demande au gouvernement de prendre des précautions nécessaires pour qu’il n’y ait plus réédition des malversations du passé. Il lui demande enfin de sanctionner ceux qui se sont rendu coupables du détournement de ces fonds, une recommandation qui semble difficile à mettre à exécution et ce n’est pas l’Olucome qui dirait le contraire. D.N.
Burundi - Administration
Grogne du personnel de l’agence routière du Burundi !
Bujumbura, le 23 septembre 2020 (Net Press) . Par décret numéro 100/080/du 22 mai 2019 signé par l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza, portant création missions, organisation et fonctionnement de l’agence routière du Burundi, le personnel affecté dans cette agence grogne.
A travers une lettre adressée au directeur général de l’agence routière du Burundi, avec copie transmise au ministre des infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux et au président du conseil d’administration ainsi qu’à l’inspecteur général du travail. Le personnel issu de l’agence de location du matériel, du fond routier national, de l’office des routes fusionné à l’agence routière du Burundi sollicite une concertation suite à l’invitation du communiqué numéro 724 /1177/ARB/2020 du 16 juillet 2020 qui exige au personnel à signer de nouveaux contrats de travail afin de faire part à la direction générale de l’agence routière du Burundi de leur préoccupation quant au non-respect des termes de leurs contrats actuels ainsi que la loi du travail.
Selon cette correspondance, ledit personnel affirme que le contrat qui leur a été proposé pour signature ignore complètement leur droits acquis quant à l’ancienneté, le niveau de salaire atteint ainsi que d’autres avantages acquis en vertu de leurs contrats de travail actuels .
Le personnel de l’agence routière du Burundi dit qu’il est d’avis qu’en vertu de l’article 36 du code du travail, les modifications aux contrats de travail exigent l’accord mutuel de l’employeur et du travailleur et le même code du travail, en son article 38, stipule qu’en cas de fusion, il y a maintien des contrats de travail existants entre le nouvel employeur et les employés, tels que ces contrats se présentaient le jour de la fusion. De son côté, le dernier alinéa de l’article 15 du code burundais du travail stipule qu’en cas de contrats successifs, l’ancienneté de service reste acquise au travailleur aussi longtemps qu’entre les contrats successifs, il ne se situe une interruption des relations de travail de plus de douze mois calendriers.
Le personnel de l’agence routière sollicite la direction générale, le conseil d’administration des échanges sur la modification envisagée des contrats de travail et une compréhension afin qu’en temps nécessaire, soit consacré à l’analyse de leur préoccupation et le cas échéant, ledit personnel suggère une demande de conciliation auprès de l’inspection générale du travail sur pied des articles 156 et 182 du code du travail. N.R.
Burundi - Médias - Justice
Les journalistes d’Iwacu entament leur 12ème mois de détention
Bubanza, le 23 septembre 2020 (Net Press) . Les journalistes du groupe de presse Iwacu, Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana, viennent d’entamer leur 12ème mois d’incarcération à la prison centrale de Bubanza alors qu’ils n’ont fait que leur travail de reportage dans la commune de Musigati, province de Bubanza, à l’Ouest du pays, en date du 22 octobre de l’année dernière, où l’on évoquait une attaque armée d’un groupe venu de la République démocratique du Congo.
Ces journalistes dont les infractions ont été à maintes reprises requalifiées par le ministère public, étaient dans un premier temps menacés d’une condamnation de 15 ans de prison, mais les avocats-conseil ont pu ramener la cour à la raison. C’est ainsi qu’en appel, nos consœurs et confrères ont été condamnés à 2 ans et 6 mois de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.
Même dans ces conditions, plusieurs milieux tant médiatiques, politiques que des droits de l’homme estiment qu’ils sont détenus injustement et demandent leur libération pure et simple car avec plus de 11 mois d’incarcération, ils ont suffisamment payé et qu’il est temps qu’ils regagnent leurs familles et leur rédaction. J.M.
Burundi - Usa - Politique
"Cour suprême : une nomination dès la fin de la semaine suivie d’un vote au Sénat", dixit Rfi
Washington, le 23 septembre 2020 (Net Press). Le président américain entend annoncer dès vendredi ou samedi le nom de la juge qu’il choisira pour succéder à Ruth Baden Ginsberg à la Cour suprême. Une nomination vivement dénoncée par les démocrates, mais le chef de la majorité républicaine au Sénat a confirmé qu’il entendait organiser un vote de confirmation dès que possible.
« Le monde judiciaire fait le deuil d’un géant », entame Mitch McConnell avant de rendre hommage à la juge progressiste. Mais très vite le chef de la majorité républicaine revient à la politique. « En 2018, les électeurs ont augmenté notre majorité sur notre engagement à continuer à travailler avec le président Trump, en particulier sur les nominations exceptionnelles de juges. Nous allons respecter notre parole, nous allons voter cette nomination. »
Sur le plan légal, les démocrates n’ont aucun moyen de s’opposer à la procédure. C’est donc en jouant sur l’aspect moral que le chef de la minorité démocrate tente de peser sur les sénateurs républicains.
« La juge Ginsberg a dit à sa famille que son vœu le plus cher était de ne pas être remplacée jusqu’à ce que le prochain président soit investi, affirme Chuck Shumer. Il n’y a qu’un moyen pour que cette assemblée conserve sa dignité à l’issue de ce chapitre difficile. Il faut que quatre braves sénateurs républicains s’engagent à rejeter tout nominé jusqu’à l’investiture du prochain président. »
Deux sénatrices républicaines ont déjà fait part de leur intention de voter contre la nomination d’un juge à la Cour suprême avant les élections. Ch.N.