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Burundi - Sécurité

Un adjoint du chef de colline tué par des hommes non encore identifiés

30 décembre 2020

Rumonge, le 30 décembre 2020 (Net Press) . L’adjoint du chef de colline Gishiha, commune de Burambi, province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, Antoine Ruceke, a été tué dans la nuit d’hier, vers 22 heures, par des hommes qui se sont introduits dans son salon par effraction.

Il a tenté de fuir dans sa chambre quand les assaillants ont tiré sur lui, ne lui laissant aucune chance de survivre. La police et l’administration confirment cette information et indiquent que les criminels ne sont pas encore identifiés et qu’elles ne connaissent pas non plus les mobiles de cet assassinat. Elles assurent cependant que les enquêtes sont déjà en cours. D.N.

Burundi - Justice

Condamné à perpétuité pour avoir tué sa mère et sa petite sœur

Karusi, le 30 décembre 2020 (Net Press) . Le tribunal de grande instance de la province de Karusi, Centre-est du pays, vient de condamner à perpétuité, dans un procès de flagrance, un homme âgé de 30 ans du nom de Jean Marie Gahungu, ce mardi 29 décembre. Celui-ci a été reconnu coupable d’avoir tué sa mère à l’aide d’un couteau de cuisine, Emérence Citegetse et sa petite sœur de 3 ans.

Ce fumeur de chanvre qualifié a reconnu les faits et a indiqué qu’il a commis ce forfait pare que sa mère ne lui a pas donné de l’argent. Concernant l’assassinat de sa petite sœur, les informations indiquent qu’il a joué le fou. Il était divorcé et vivait seul avec son garçon sur la colline Karunyinya, commune de Buhiga, province de Karusi. Quant il a été interpellé à 5 km du lieu de crime, il tentait de fuir à l’aide d’un vélo qu’il venait de voler à l’une de ses parentés. Ch.N.

Burundi - Communication

Le président anime sa deuxième conférence publique

Ngozi, le 30 décembre 2020 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a animé ce matin une conférence publique à partir de la ville de Ngozi, au Nord du pays, à l’intention des journalistes et des populations. Plusieurs questions lui ont posées, notamment sur les sociétés publiques qui travaillent à perte, sur le covid-19, sur les routes qui sont impraticables, bref, sur tous les secteurs de la vie nationale.

L’on a constaté que le chef de l’Etat savait qu’il était attendu au tournant sur la question du décès de l’ancien président Pierre Buyoya, décédé en France, qui n’a bénéficié d’aucune attention de la part du régime de Gitega. A la question de connaître la contribution de l’Etat sur l’inhumation de l’ancien président, le président de la République Evariste Ndayishimiye a répondu que la loi est claire.

Pour lui, un condamné, comme tout prisonnier, n’a pas de liberté. Il a donné l’exemple qu’un homme détenu n’a pas le droit de voter alors qu’il en a l’âge. Il a dit que Buyoya était déjà condamné et que le gouvernement n’a aucune responsabilité sur la suite d’un condamné. Par contre, a-t-il poursuivi, le gouvernement se préoccupe des victimes.

Cependant, il a indiqué qu’il croyait que l’ancien président du Burundi allait être inhumé dans le pays, aux côtés de ses aïeux. Il avait donné son feu vert à la famille Buyoya et cette dernière s’était réjouie de la décision du président quand bien même elle était au courant que le gouvernement n’allait pas intervenir dans ces funérailles. N.B.

Burundi - Commerce

Les spéculateurs dans la vente des produits Brarudi punis à Rumonge

Rumonge, le 30 décembre 2020 (Net Press) . Des responsables de certains bars de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, se sont arrogés le droit d’augmenter le prix des produits fabriqués par la Brarudi et ce, à son insu. Les consommateurs de ces boissons se sont plaints de la montée excessive de ces prix.

L’administration et la police locales ont alors tendu un piège à ces commerçants spéculateurs, en se déguisant en clients. Après une tournée dans plusieurs bistrots du chef lieu de cette province, elles ont infligé une amende de 50.000 Fbu à tous les bistrots qui n’avaient pas respecté les prix.

Nous apprenons que tous les commerçants qualifiés de hors-la-loi ont été frappés par cette mesure, y compris les responsables des bistrots et anciens membres locaux du Cndd-Fdd qui ont enfreint le prix fixé par l’Etat. D’après les premières informations en provenance de cette province, la mesure a ramené de l’ordre depuis qu’elle a été appliquée.

Malgré cette bonne action de l’administration, le prix du ciment est revu à la hausse.

Depuis quelques jours, on remarque une pénurie du ciment et d’autres matériaux de constructions dans beaucoup de localités du pays. A Rumonge centre, ce manque du ciment a fait que les propriétaires des chantiers parcourent des kilomètres pour en avoir. Une fois trouvé sur le marché noir, ils l’achètent à un prix exorbitant.

Alors que le prix du ciment Buceco (Burundi cement company) est fixé par l’Etat et la société à un prix de 24.500 Fbu un sac, maintenant le ciment existe à Rumonge et il est vendu à 30.000 FB. Les personnes qui ont des chantiers se lamentent et dénoncent les autorités administratives qu’ils soupçonnent d’être complices dans cette affaire.

La population demande aux autorités habilitées de prendre des mesures conséquentes pour que les prix fixés les prix fixés par l’Etat et la société Buceco. soient respectés. N.B.

Burundi - Enseignement

Cent enseignants réclament de quitter le statut de membre de la banque des enseignants

Bujumbura, le 30 décembre 2020 (Net Press) . Il y a actuellement un mécontentement chez certains enseignants qui est lié au non-octroi de crédits et ils souhaitent par conséquent investir dans les autres banques qui donnent de tels avantages. Cent enseignants ont fait un sit-in devant la banque des enseignants.

Les enseignants s’expriment à propos : les uns disent qu’ils ont un rendez-vous au mois de décembre pour avoir ces crédits avant le 25 dernier et maintenant, curieusement, ils ont vu leurs rendez-vous prolonger de 2ans.

Un autre dit qu’elle n’a même pas demandé d’être membre dans cette banque mais que lors du recensement des fonctionnaires, il s’est rendu compte qu’il donne des cotisations dans cette banque. Auparavant, c’était 6000 mais maintenant, c’est 12000F, s’st-il plaint. Elle ne veut pas être membre, on lui a demandé d’amener une attestation de service alors qu’il ne l’avait pas sur lui.

Un autre dit qu’il a signé la démission au mois de janvier 2020 jusqu’à présent, il n’a pas encore eu cet accord alors qu’il vient de passer 7 ans sans avoir un crédit. Il aimerait adhérer dans une autre banque où association.

Le directeur général de cette banque, Evariste Ntungicimpaye, ne nie pas toutes ces accusations. Il promet que tous ceux qui ont demandé de ne plus être membres à cette banque qu’ils quitteront dès le mois de janvier 2021, sauf ceux qui ont fait la demande au-delà du 3 septembre dernier.

Il se félicite néanmoins des réalisations déjà effectuées par cette banque au service des enseignants dans ces 10 ans de travail où plus de huit mille beaux logements ont été octroyés aux enseignants. N.B.

Revue annuelle de la presse : Février 2020

Burundi - Justice - Opinion

Lecture de l’opinion sur la condamnation des journalistes du groupe de presse Iwacu

Bujumbura, le 1er février 2020 (Net Press) . Après la condamnation à 2 ans et 6 mois des journalistes du groupe de presse Iwacu, une certaine opinion des juristes de la capitale économique Bujumbura trouve que le jugement est un message à l’endroit du juge d’appel pour lui dire que les professionnels des médias détenus sont innocents et que par conséquent, il doit prendre des mesures qui s’imposent pour les libérer sans conditions.

Ils tiennent compte du fait que le ministère public a requis 15 ans d’emprisonnement contre eux, la saisie de leurs biens, l’impossibilité de vote pendant 5 ans etc, et qu’au bout de 30 jours de délibéré, le juge condamne à seulement deux ans de détention. Quand bien même 2 ans de détention arbitraire c’est trop long, le juge a désavoué le ministère public, ce qui est un indice d’espoir pour Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Térence Mpozenzi et Egide Ndereyimana.

Signalons que le jugement de ces 4 journalistes est tombé le 30 janvier dernier et que le chauffeur du même organe de presse, Adolphe Masabarakiza, qui était également poursuivi dans le même dossier, a été quant à lui acquitté. Rappelons qu’ils ont été arrêtés le 22 octobre de l’année dernière dans la commune de Musigati, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Ch.N.

Burundi - Sécurité

Deux personnes tuées au cours du dernier weekend dans la capitale économique

Bujumbura, le 3 février 2020 (Net Press). Deux personnes, un Burundais et un Tanzanien, ont trouvé la mort dans la nuit de samedi dans la capitale économique Bujumbura. Le Burundais, un jeune qui venait de terminer ses études à l’université de médecine à l’université du Burundi, Jérôme Cishahayo, a été retrouvé mort dans un champ de maïs dans la localité de Carama, zone Kinama, de la commune Ntahangwa, au Nord de la mairie de Bujumbura.

Selon ses proches, il est tombé dans une embuscade des gens qui l’ont étranglé alors qu’il rentrait d’une buvette du quartier où il assistait à un match de football. Les dernières informations indiquent qu’il a quitté le bar vers 21 heures.

De son côté, le corps sans vie du Tanzanien a été retrouvé dans une chambre d’hôtel à la première avenue de la zone Buyenzi, commune Mukaza, toujours en mairie de Bujumbura. Des hypothèses vont dans le sens du meurtre commis par une prostituée qui avait passé la nuit avec lui. La police indique ne pas encore connaître son identité.

Quant à la situation des droits de l’homme, leurs défenseurs estiment qu’au moins une personne a été tuée la semaine dernière dans la province de Mwaro au moment où une autre personne a échappé bel à une attaque à la grenade dans la province de Bururi, au Sud du pays. Par ailleurs, des cas d’arrestations arbitraires sont relevés, 5 cas répertoriés des membres de l’opposition. Ils évoquent enfin la condamnation injustifiée de quatre journalistes du groupe de presse Iwacu. D.N.

Burundi – Tanzanie – Sécurité

Quand des rapatriés volontaires prennent encore le chemin d’exil

Nduta, le 4 février 2020 (Net Press) . Depuis le matraquage persuasif et souvent forcé des gouvernements burundais et tanzanien sur les réfugiés de notre pays, certains de nos compatriotes sont rentrés au Burundi.

Mais arrivés dans notre pays, malgré l’accueil chaleureux de ceux qu’ils avaient laissés sur leurs collines, les rapatriés sont vite retournés en Tanzanie. Ils indiquent que leur mouvement de retour en masse en Tanzanie est causé par le traitement inhumain leur réservé sur leur terre natale par les jeunes du parti au pouvoir, les représentants du Cndd – Fdd et les agents du service national des renseignements.

Selon des sources sur place en Tanzanie, le retour de ces réfugiés dans ce pays est mal accueilli car la Tanzanie leur refuse le droit d’asile et les considère plutôt comme des éléments perturbateurs de la paix dans le pays de John Pombe Magufuli.

Les mêmes sources affirment que les vagues d’arrivants dans le camp de Nduta sont constitués en grande partie de jeunes gens originaires des provinces de Ruyigi à l’Est du pays et de Makamba située au Sud du Burundi.

Certains de ces jeunes qui se sont confiés à nos sources ont témoigné qu’ils ont encouru des risques de mort dès leur arrivée au Burundi. Ils sont accusés de servir d’éclaireurs du probable mouvement rebelle. Souvent, ces réfugiés étaient des membres de la coalition Amizero y’Abarundi avant leur exil en 2015. Aujourd’hui, ils ont intégré le parti Cnl, ce qui leur attire des ennuis avec le parti rival, le Cndd- Fdd, de plus en plus intolérant à leur égard.

Leur mise en quarantaine par les membres du parti Cndd-Fdd avait poussé l’administration locale et les jeunes Imbonerakure des provinces de Ruyigi et de Makamba à les intégrer dans les comités mixtes de sécurité pour mieux les surveiller.

Cette marginalisation les avait poussés à reprendre le chemin de l’exil vers la Tanzanie. Cependant, depuis la semaine dernière, les responsables administratifs et policiers de la région de Kigoma multiplient des menaces envers ces nouveaux demandeurs d’asile pour qu’ils retournent au Burundi.

Nos sources indiquent que même les responsables des services de l’immigration à Kigoma ont accusé ces nouveaux réfugiés sur les ondes d’une radio locale d’être des fauteurs de troubles. Aussi, tous les chefs de zones du camp de Nduta ont reçu l’ordre de ne pas recevoir les Burundais qui retournent sur leur sol. Ils sont pour l’instant dans une situation intenable car, ils n’ont ni abri ni nourriture.

Les défenseurs des droits humains tirent la sonnette d’alarme pour amener la Tanzanie à respecter les conventions internationales en matière de réfugiés demandeurs d’asile. Ils ont peur que ces Burundais ne soient refoulés avec un grand risque de subir des traitements cruels et inhumains. Ils demandent à la Tanzanie de revenir sur sa décision de les expulser après l’ultimatum donné du 28 février de cette année et de leur accorder l’asile. N.R.

Burundi - Politique

Le pays célèbre le 29ème anniversaire de l’unité nationale

Bujumbura, le 5 février 2020 (Net Press) . C’est en date du 5 février 1991 que le Burundi a procédé à la ratification de la Charte de l’Unité Nationale. Peu avant cette date, le régime de Pierre Buyoya avait renversé celui de Jean-Baptiste Bagaza, le 3 septembre 1987 et presqu’une année plus tard, le 15 août 1988, le nouveau dirigeant de Bujumbura a été confronté à une attaque/massacres de Ntega et de Marangara, au Nord du pays, plus précisément dans les provinces de Kirundo et de Ngozi.

Pierre Buyoya sera contraint d’affronter la question de l’Unité et mit en place l’institut Rwagasore piloté par Sylvestre Ntibantunganya, ainsi qu’une équipe qui devait se pencher sur les problèmes que connaît le Burundi et qui entravent à cette unité tant désirée. Le président Buyoya, en mettant en place de telles structures, disait à celui qui voulait l’entendre que rien ne viendra au bout de sa détermination pour réconcilier définitivement son peuple.

Le 5 février 1991, cette Charte a été signée et cette date est devenue un jour chômé et payé. Un monument de cette Charte sera également érigé sur le mont Vugizo dans le quartier de Kiriri. Mais cette initiative "buyoyénne" donnera l’impression d’un échec cuisant car, quelques mois seulement après la signature de ladite Charte, au mois de novembre 1991, une attaque de personnes désignées à l’époque comme des rebelles a été enregistrée dans la commune de Cibitoke, au Nord de la ville de Bujumbura. C’était un signe éloquent que la population venait de vomir le plan du major président.

Elle le confirma le 1er juin 1993 lors des élections au suffrage direct car Pierre Buyoya a eu moins de 34% des suffrages exprimés. Il ne s’avoua pas cependant vaincu car, malgré l’assassinat de Melchior Ndadaye le 21 octobre de la même année et la guerre qui s’en est suivie, la date du 5 février a été maintenue comme importante dans la vie du pays, raison pour laquelle le successeur du président assassiné sera investi le 5 février 1994. Le président Ntibantunganya au pouvoir garda cette date comme jour chômé et payé, probablement parce qu’il a été président de l’institut Rwagasore quelques années plus tôt.

Le président Buyoya reviendra aux commandes et ne fit que renforcer cette date, tout comme Domitien Ndayizeye, gestionnaire de la deuxième tranche de la transition. Mais avec l’arrivée du Cndd-Fdd, l’on a vu à la télévision un certain Hussein Radjabu qui n’a ni chanté ni balancé les bras au moment où l’on entonnait la chanson de l’Unité. Jusqu’à présent, le 5 février de chaque année est un congé au Burundi, mais même s’il y a avancée, il reste encore un long chemin à parcourir pour que l’unité soit effective dans notre pays. Le président de la République, Pierre Nkurunziza, s’est adressé à la Nation à l’occasion de cette date de la fête de l’Unité J.M.

Burundi - Somalie - Sécurité

Une mort éventuelle de quatre militaires burundais basés en Somalie

Mogadiscio, le 6 février 2020 (Net Press). Le groupe terroriste Al Shabaab a attaqué ce 4 février 2020 des contingents de l’Amisom et des informations non encore confirmées indiquent que 4 militaires burundais auraient été tués dans cette attaque. Toutefois, cette information n’a pas encore été confirmée ni par Gitega ni par Amisom.

Cependant, un centre américain chargé de prévention du terrorisme "Terrorism Reaserch & Analysis Consortium" qui a livré cette information semble être sûr de lui-même et confirme par conséquent la mort de 4 militaires burundais, sans plus de détails.

De leur côté, les défenseurs des droits de la personne affirment sans tergiverser qu’au Burundi, la répression continue à l’endroit des membres de l’opposition durant la période électorale de 2020. Pour le mois de janvier 2020, ils évoquent 12 cas d’assassinats, 6 d’enlèvement, 35 cas d’arrestations arbitraires et de détentions illégales ainsi que 11 cas d’atteinte à l’intégrité physique. Ch.N.

Burundi - Sécurité

Un leader des Imbonerakure poignardé dans la zone de Bwiza

Bujumbura, le 7 février 2020 (Net Press). Un jeune Imbonerakure du prénom d’Egide a été poignardé dans la nuit du 6 au 7 février 2020, vers 2 heures du matin, par des gens qui ne sont pas encore identifiés. Selon des informations à notre disposition, il a eu 6 coups de poignard avant d’être laissé pour mort dans un ravin situé tout près de la paroisse Saint Sauveur de Nyakabiga.

Ce jeune homme qui habitait le quartier III à Jabe, toujours dans la zone de Bwiza, aurait tenu une réunion des Imbonerakure cette semaine qui est en cours. Pour le moment, il est hospitalisé dans une structure sanitaire de la capitale économique Bujumbura. Une personne aurait été arrêtée pour des raisons d’enquête.

Nous apprenons que son père, Mukorumbone, a été tué par balles lors de la crise qui s’est déclenchée en 2015. Les sources d’information à notre disposition indiquent qu’il était soupçonné de livrer les jeunes aux agents des forces et de sécurité. La police confirme cette tentative d’assassinat de ce jeune homme. N.R.

Burundi - Economie

La banque centrale retire les agréments à tous les bureaux de change opérant au pays

Bujumbura, le 8 février 2020 (Net Press). Le gouverneur de la banque de la République du Burundi, à travers une correspondance de ce 7 février, trouve qu’il y a un non respect généralisé du contenu de sa circulaire relative à la marge à appliquer par les bureaux de change dans leurs opérations et à la protection de la profession de change.

Au regard des conséquences néfastes que ce manque de respect de la réglementation cause à l’économie nationale, l’agrément qui avait été donné aux bureaux de change leur est retiré. Il est instruit aux propriétaires de ces bureaux de change d’enlever immédiatement les pancartes dont les écriteaux portent le nom de bureau de change.

Seuls les bureaux de change ouverts par les banques sont autorisés à assurer le change manuel des devises étrangères contre la monnaie burundaise. Cette mesure prend effet à partir du 15 févier 2020 et il est demandé aux autorités auxquelles il réserve les copies de la correspondance de s’assurer du strict suivi de cette mesure. Celles-ci sont du service secret burundais et des gouverneurs de province. Ch.N.

Burundi - Agriculture

Le ministère de l’agriculture dément l’information diffusée sur les réseaux sociaux

Bujumbura, le 10 février 2020 (Net Press) . Dans un point de presse animé ce matin, le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage dément l’information qui circule sur les réseaux sociaux selon laquelle il y’aurait une invasion des sauterelles au Burundi comme c’est le cas dans certains pays de la sous-région.

Le directeur général de l’agriculture, Jean Claude Mbarushimana affirme que depuis un certains temps, une vidéo a été partagée sur les réseaux sociaux, montrant des criquets ravageurs de cultures apparus au Burundi, spécialement à Kabezi, dans la zone Gikungwe. Selon ce haut cadre, le ministère y a dépêché une équipe qui était composée de techniciens chargés de la protection des végétaux, des chercheurs de l’Isabu en collaboration avec le personnel du bureau provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage de Bujumbura, avec ceux de l’administration locale pour vérifier la véracité de l’information .

Selon Jean Claude Mbarushimana, ces techniciens ont pu constater des criquets sur des arbres et en les observant, ils ont pu tirer la conclusion qu’ils ne sont pas néfastes car ils vivent sur les arbres forestiers et rarement dans les champs de cultures. Cette équipe a saisi l’occasion pour sensibiliser la population trouvée à Gikungwe de ramasser ces insectes puis de les enfouir dans un trou ou mieux les brûler.

Jean Claude Mbarushimana a fait savoir que le type de criquets trouvés sur place du nom scientifique « zonocerus variegatus « , est une espèce puante qui présente une couleur jaune mélangée de verte, de rouge et de noire et cette équipe a interdit à la population de les manger.

Jean Claude Mbarushimana a conclu que selon les informations fournies par l’équipe de techniciens, le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage dément l’information qui a été partagée sur les différents réseaux sociaux et affirme que les criquets trouvés à kabezi sont habitués dans la plaine de l’imbo et n’ont aucun lien avec les criquets pèlerins qui ravagent des cultures actuellement dans les pays de la région comme le Kenya, le Soudan du sud, l’Ethiopie.

Il a tranquillisé la population burundaise avant de l’inviter a ne pas se fier à ce genre de messages qui n’ont qu’un seul but de créer une peur-panique dans le pays. Le ministère concerné continuera d’encadrer les producteurs en leur fournissant des informations nécessaires pour accroitre la production agricole. N.R.

La Direction et le personnel de l’agence de presse en ligne NET PRESS souhaitent à leurs lectorat, amis et connaissances un joyeux Noël et les meilleurs vœux pour l’année nouvelle 2021. Qu’elle soit une occasion de bonheur, de prospérité et de réussite dans toutes leurs entreprises tant professionnelles, familiales que privées.

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