Bujumbura, le 9 janvier 2021 (Net Press) . Dans un point de presse tenu ce vendredi 8 janvier par le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye, celui-ci informe que la police a interpellé un groupe de trafiquants de faux papiers.
Selon cette source, ces personnes possèdent des attestations qui confirment que le covid-19 a été testé négatif, des diplômes universitaires et d’autres papiers. Cette même police a mis la main sur un étranger qui s’apprêtait à corrompre des laborantins de l’institut national de la santé publique (Insp) afin d’échapper au test de covid-19.
Pierre Nkurikiye demande à la population de ne pas négliger la pandémie de covid-19 et d’observer les mesures d’hygiènes prises par le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida. Pour le moment, l’heure est à la mobilisation des populations pour qu’elles prennent conscience de ce danger, mais tout laisse croire que des sanctions peuvent intervenir pour ceux qui n’observent pas scrupuleusement ces dispositions.
Signalons qu’à partir de ce lundi 11 janvier, toutes les frontières du pays, terrestres et lacustres seront fermées, à l’exception des véhicules ou des bateaux qui amènent des marchandises dans notre pays. Cela fait partie des mesures prises par le comité chargé de lutter contre le covid-19, dirigé par le ministre Gervais Ndirakobuca. N.R.
Burundi - Sécurité - Administration
Le ministre ayant la sécurité en charge parle de la sécurité à Rutana
Rutana, le 9 janvier 2021 (Net Press). Le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, était hier dans la province de Rutana, au Sud-est du pays, où il a rencontré les responsables administratifs à tous les échelons et les représentants des forces de défense et de sécurité.
Comme il le fait souvent, il entretient ses hôtes sur l’impérieuse nécessité d’assurer la sécurité pour les populations. Qu’ils soient des chefs collinaires, de zones, des communes ou alors au niveau provincial, les responsables doivent savoir ce qui se passe dans son ressort pour qu’il y ait une intervention à temps.
Toujours au chapitre de la sécurité, l’on apprend que les candidats policiers qui ont passé des tests de sélection au mois de décembre dernier sont priés de se rendre sur les chefs-lieux de leurs communes pour voir leurs notes provisoires à partir de ce 11 janvier. Ils ont jusqu’au 14 du même mois pour d’éventuelles réclamations. D.N.
Burundi - Administration
Certains clients de la poste de Kiryama réclament leurs salaires
Bururi, le 11 janvier 2021 (Net Press) . Selon nos confrères de la radio Isanganiro, certains clients de la poste de Kiryama, en commune Songa de la province Bururi, au Sud du pays, disent qu’ils viennent de passer deux mois sans toucher leurs salaires. Ils se plaignent qu’ils payent des dettes qu’ils n’ont pas contractées.
Certains disent que la personne chargée de paiement a pris une dette sous leurs noms, au moment où les responsables de Kiryama disent que la question a été résolue, qu’il s’agit des dettes contractées par ces clients et que les chèques ne sont pas enregistrés dans l’ordinateur.
Pour d’autres sources, cela peut être quelqu’un qui a utilisé le code d’un agent de la poste qui aura pris l’argent, ceci est prouvé au moment où certains clients ont demandé une historique de leurs comptes pour montrer qu’ils n’ont pas reçu un double salaire ou un montant supérieur à leurs salaires.
Les clients demandent à la direction générale de la poste de résoudre leur question et de s’en prendre à son employé chargé de paiement qui serait à l’origine de ce désordre et qui est aujourd’hui en prison. N.B.
Burundi - Santé
Quand Gitega accélère la vitesse contre covid-19 !
Gitega, le 9 janvier 2021 (Net Press) . Dans un communiqué rendu public par le président du comité chargé de lutter contre la propagation et la contamination du covid-19 au Burundi, Gervais Ndirakobuca, Gitega vient de prendre ce 8 janvier des mesures draconiennes pour contrecarrer la propagation et la contamination du Covid-19 au Burundi.
Ce communiqué informe le public qu’a partir du 11 janvier 2021, toutes les frontières terrestres et maritimes sont fermées à la circulation des personnes à l’exception de la circulation des marchandises. Tous les voyageurs, à l’arrivée à l’aéroport international Melchior Ndadaye, devront se soumettre à une quarantaine obligatoire de 7 jours calendrier et ceux qui seront testés positifs au covid -19 seront transférés à l’un des centres de prise en charge pour traitement, à leurs frais.
Dans ce même communiqué, l’on peut lire que tous les voyageurs, à l’arrivée au Burundi, devront subir au maximum deux tests covid-19, le premier à la descente de l’avion et le deuxième au sixième jour de la quarantaine et pour plus d’efficacité, le convoi des voyageurs, de l’aéroport aux hôtels de quarantaine sera assuré par des agents de la police nationale du Burundi.
Ces derniers s’assureront également de la stricte mise en application des règles liées à la quarantaine dans les hôtels et ceux qui auront été choisis de recevoir des voyageurs placés en quarantaine seront uniquement réservés à l’accueil et à l’hébergement, à la restauration et à des réunions de détente ou d’exercices physiques.
Cette commission confirme qu’a partir de ce lundi 11 janvier 2021, la campagne Ndakira, Sinandura kandi Sinanduza Corona Virus - une campagne de vaccination de masse - sera relancée pour une période de 30 jours. Elle demande aux habitants de la ville de Bujumbura de se rendre aux points de dépistage volontaire qui seront érigés aux endroits habituels et ce dépistage est gratuit.
A travers ce communiqué, l’administration et la police nationale du Burundi sont appelées à faire respecter, sur tout le territoire national, le respect de toutes les mesures prises pour lutter contre la propagation du virus et les contrevenants aux mesures de quarantaine ou d’autres mesures prises pour freiner la propagation du virus seront sanctionnés conformément à la loi, comme l’annonce ce communiqué. N.R.
Burundi - Tanzanie - Santé
Une brusque réapparition des cas de malaria dans le camp de Nyarugusu en Tanzanie
Nyarugusu, le 9 janvier 2021 (Net Press) . Au centre du camp de Nyarugusu, plus de la moitié des réfugiés souffrent du paludisme. Les centres de santé et les hôpitaux sont débordés car plusieurs patients ne parviennent pas à avoir de lit et certains d’entre eux dorment à même le ciment. Les patients regrettent qu’ils ne bénéficient pas de la pris en charge médicale.
Selon nos sources, les patients disent que les médicaments qu’ils reçoivent ne traitent pas le paludisme, c’est entre autre le paracétamol et le fragyl. Ceux qui ont des moyens font recours aux pharmacies pour acheter la quinine, les autres recourent à des médicaments traditionnels où l’automédication.
Le personnel de santé qui a révélé à nos sources dans la discrétion dit qu’il y a carence des médicaments contre le paludisme. Il déconseille néanmoins de ne pas recourir à l’automédication où aux médicaments traditionnels. N.B.
Burundi - Education
La fondation pour le logement des enseignants minimise les jérémiades de ces derniers
Bujumbura, le 9 janvier 2021 (Net Press) . Réagissant aux accusations de l’Inspection Générale de l’Etat et de certains enseignants, selon lesquelles la Fondation pour le Logement des Enseignants est mal gérée, l’administrateur général de cette fondation fait savoir que tout a été fait dans le strict respect du règlement. Il regrette que ce rapport de l’Inspection Générale de l’Etat ait été publié sur les réseaux sociaux au lieu de le transmettre aux autorités de la fondation. Il rassure les adhérents qu’ils vont continuer à recevoir les services dont ils ont droit.
Su un tout autre chapitre, celui de la santé, nos confrères estiment que la recrudescence du Covid-19 n’est pas prise au sérieux dans les écoles. Dans les écoles de Bujumbura, les enseignants et les élèves ne se lavent pas les mains chaque matin. Ils s’embrassent sans rien se soucier. Pendant la récréation, les élèves partagent les beignets comme avant cette pandémie.
Interrogés sur les raisons du non-respect des mesures de prévention, les élèves disent que cette maladie attaque les personnes les plus âgées, tandis que les enseignants invoquent la protection divine car selon eux, il est difficile d’observer scrupuleusement ces mesures. Ce comportement de ces éduqués et éducateurs s’écarte de la recommandation des autorités du ministère de la santé publique de respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène car la contamination est en progression.
Cependant, l’éducation à la santé sexuelle et reproductive ne produit pas le changement de comportement des élèves. En dépit de l’introduction dans les programmes scolaires des notions essentielles sur la santé sexuelle et reproductive, le nombre de grossesses en cours de scolarisation ne cesse s’accroitre.
Les données du Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa) montrent que de 2016 à 2017, 1064 jeunes filles ont abandonné l’école suite aux grossesses non désirées, que de 2017 à 2018, ce chiffre a augmenté jusqu’à atteindre 1092. Les enseignants disent que leurs instructions en matière de sexualité n’apportent pas de changement par ce qu’ils ne sont pas épaulés par les parents qui considèrent comme tabou tout ce qui concerne la sexualité.
Ils ajoutent que leurs enseignements sont contredits par d’autres sources d’informations, notamment les réseaux sociaux qui incitent les jeunes aux vagabondages sexuels. Ils demandent une synergie des parents, des enseignants et des intervenants en matière de l’éducation et de la santé pour atteindre l’objectif du gouvernement burundais de « zéro grossesse » d’ici 2030. J.M.
Burundi - Usa - Politique
"États-Unis : l’investiture de Joe Biden se fera sans Donald Trump", dixit Rfi
Washington, le 9 janvier 2021 (Net Press) . Donald Trump, de plus en plus isolé politiquement, n’en démord pas. Le président a annoncé sur Twitter qu’il ne participerait pas à la cérémonie d’investiture de Joe Biden le 20 janvier à Washington.
C’est l’un des premiers tweets de Donald Trump de retour après son exclusion de Twitter pendant 12h, et ce tweet n’est pas passé inaperçu : « À tous ceux qui se posent la question, écrit le président, je n’irai pas à l’investiture le 20 janvier ».
Malgré la pression politique intense depuis l’attaque du Capitole par ses partisans mercredi, malgré les démissions en série au sein de son administration dont deux de ses ministres, Donald Trump continue donc de faire du Donald Trump et de contester sa défaite.
En face, les démocrates s’inquiètent de plus en plus sérieusement de la santé mentale de celui qui reste président des États-Unis pour encore 12 jours. Les chefs de l’opposition au Congrès qualifient Trump de « déséquilibré ». Nancy Pelosi et Chuck Shummer prévoient donc de lancer dès lundi une nouvelle procédure d’impeachment. Ils demandent aussi au vice-président Mike Pence d’invoquer le 25e amendement. Cet article de la Constitution prévoit de destituer le président s’il est jugé inapte par une majorité de son cabinet.
Le Congrès agira si Trump reste à la Maison Blanche
Le projet d’impeachment a donc été écrit en un temps record. Il retient un chef d’accusation contre le président des États-Unis : celui d’incitation à l’insurrection. Ce texte pourrait être présenté à la chambre dès lundi et présenté au vote dès mercredi, comme l’explique Jackie Speier, élue démocrate de Californie.
« On ne fait pas cela juste pour les dix prochains jours, on fait ça pour les générations futures. Si on n’est pas capable de déclarer que l’incitation à l’insurrection par le président des États-Unis est un crime passible d’impeachment alors je ne sais ce qu’est un crime passible d’impeachment. »
Si la chambre vote le texte mercredi, il irait ensuite devant le sénat. S’il était voté, l’impeachment compromettrait fortement l’avenir politique de Donald Trump. En effet, si elle était entérinée par la Chambre des représentants puis votée par les deux tiers des sénateurs, cela pourrait l’empêcher de se représenter en 2024 ou même de briguer la présidence à l’avenir - possibilité qu’il envisage. Même si la procédure n’aboutit pas, c’est la stratégie que les démocrates souhaitent enclencher, pour empêcher de nouveaux épisodes de chaos comme l’explique Alix Meyer, maitre de conférences en civilisation américaine à l’université de Bourgogne.
" C’est un moyen de marquer le coup : il y a eu une incitation claire à l’émeute de la part du président des États-Unis ; le pouvoir législatif, qui a été directement attaqué, se doit de répondre parce que sinon Trump a gagné. C’est donc pour essayer de montrer qu’il y a un minimum de conséquences pour les actes du président lorsqu’ils vont à l’encontre du serment qu’il a prêté de défendre la Constitution des États-Unis ".
Mais le processus risque d’empiéter au-delà du 20 janvier date de l’investiture. Une perspective qui ne suscite guère l’enthousiasme du président élu Joe Biden.
Par ailleurs, Nancy Pelosi a annoncé avoir demandé aux chefs de l’armée américaine d’empêcher Donald Trump d’avoir accès aux codes de l’arme nucléaire et de déclencher une guerre. La cheffe des démocrates à la chambre assure aussi que le Congrès « agira » au cas ou Donald Trump refuserait de quitter la Maison Blanche volontairement.
Biden : « il est inapte »
Le président américain élu Joe Biden s’est réjoui que Donald Trump ait décidé de ne pas assister à sa prestation de serment le 20 janvier. « C’est une bonne chose », a déclaré le démocrate. Le vice-président Mike Pence est « le bienvenu » a-t-il toutefois ajouté lors d’une allocution depuis son fief de Wilmington, dans le Delaware. Par ailleurs, Joe Biden a laissé au Congrès la responsabilité d’ouvrir ou non une procédure de destitution contre Donald Trump à douze jours de la fin de son mandat.
« Je dis depuis plus d’un an qu’il est inapte à sa fonction. Il est inapte. Il est l’un des présidents les plus incompétents de l’histoire des États-Unis d’Amérique. Et donc le problème n’est pas de savoir si je pense qu’il aurait dû quitter ses fonctions hier. La question est : que va-t-il se passer au cours des treize jours qui restent ? Et je pense que ce que 81 millions d’Américains ont dit, c’est qu’il est temps pour lui de partir. Et le moyen le plus rapide d’aboutir à cela, c’est d’attendre notre prestation de serment le 20. Ce qui arrive avant ou après cela est une décision qui dépend du Congrès, mais pour ma part, c’est ce que j’attends : qu’il quitte ses fonctions. On m’a dit qu’il n’avait pas l’intention de se rendre à la cérémonie d’investiture. C’est l’une des rares choses sur lesquelles nous sommes d’accord lui et moi : c’est une bonne chose qu’il ne vienne pas », a déclaré Joe Biden. Ch.N.
Revue annuelle de la presse : Mai 2020
Burundi - Sécurité - Politique
Le commissariat régional du Nord dénonce...
Ngozi, le 1er mai 2020 (Net Press). A travers une correspondance du 29 avril dernier, ce commissariat régional du Nord, qui regroupe les provinces de Kayanza, de Ngozi et de Kirundo, mentionne qu’il observe avec amertume que certains jeunes membres des partis politiques en meeting dans cette région portent des bottines, des imperméables policiers et autres effets militaires comme ceinturons et bérets.
Il trouve ce phénomène étrange d’autant plus que les porteurs de ces effets défilent devant les autorités et policiers qui les laissent passer sans qu’ils ne s’inquiètent de quoi que ce soit. Il demande que ces effets policiers et militaires soient récupérés sans distinction aucune. Sinon, avertit le commissariat, tout geste de complicité ou de complaisance entraînera des sanctions. D.N.
Burundi - Rd Congo - Sécurité
Les militaires burundais ont 48 heures pour quitter la Rdc
Kinshasa, le 2 mai 2020 (Net Press) . Des informations concordantes, le président congolais Félix Tshisekedi a contacté le numéro un burundais, Pierre Nkurunziza, au sujet des militaires burundais qui se trouvent sur le sol congolais. Selon toujours nos sources, son intention est le retrait des militaires burundais basés en Uvira, au Sud-Kivu, à l’Est de la Rdc.
Des sources congolaises précisent que les deux hommes d’Etat se sont parlés et qu’un délai de 48 heures avait été donné aux forces armées de notre pays pour quitter cette localité. Selon des analystes, cette décision de Kinshasa aurait été motivée par les informations du président rwandais qui disait, avec assurance, avoir des preuves qu’il y a des militaires burundais en République démocratique du Congo.
L’on saura que des combats entre les militaires burundais et les rebelles, notamment ceux de Red-Tabara, ont été régulièrement rapportés par plusieurs médias et activistes des droits de l’homme opérant à l’Est de la Rdc. Il semblerait que trois militaires auraient été tués et un rebelle blessé dans ces hostilités. Du côté de l’armée burundaise, le seul commentaire est "no comment". Ch.N.
Burundi - Commerce
Le sucre devient de nouveau un casse-tête dans notre pays
Bujumbura, le 4 mai 2020 ((Net Press). Selon des sources concordantes, le sucre devient un produit très rare un peu partout dans le pays. Dans certaines provinces comme Bujumbura Mairie, Gitega, voire Muyinga, son prix au kilo varie entre 3.000 et 3.500 Fbu si jamais on parvient à l’avoir.
Certaines autorités pensent que des commerçants s’adonnent à des spéculations dans la commercialisation de ce sucre, surtout que la Sosumo, l’entreprise qui le fabrique, clame haut et fort que la quantité produite est suffisante pour nourrir la population burundaise. Il y a même d’autres produits importés des pays voisins si bien que la pénurie est tout simplement inimaginable.
De leur côté, les commerçants se disent victimes des déclarations des autorités qui les dressent contre les populations. La situation se présente de cette manière au moment où les consommateurs restent sur leur soif de savoir où va le sucre et qui l’achemine, une équation qui n’est pas du tout facile à résoudre. D.N.
Burundi - Média
Quand le régulateur des medias remet des prix médias aux policiers !
Bujumbura, le 5 mai 2020 (Net Press). En marge de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, le conseil national de la communication (Cnc), organe régulateur des medias, a procédé à une remise des prix medias 2019 à deux agents de communication de la police nationale, un geste mal accueilli par les professionnels des medias qui étaient sur place .
Les professionnels des medias interrogés par la rédaction se disent étonnés de cette remise de prix édition 2019. Pour eux, c’est une pure humiliation pour la presse libre d’autant plus que la police burundaise traine derrière elle beaucoup de sales casseroles dans la destruction des stations indépendantes en 2015.
En outre, des policiers violentent les journalistes au cours de l’exercice de leur métier et, selon un journaliste qui a requis l’anonymat, l’on comprend difficilement comment les membres du conseil national de la communication, chevronnés dans le métier, ne parviennent pas à différencier un attaché de presse et un journaliste d’autant plus que ces deux communicateurs du ministère de la sécurité publique qui ont été primés travaillent à la solde du ministère de tutelle
Un journaliste du groupe de presse Iwacu vivant dans la clandestinité (après avoir été menacé de mort par un député), des confrères de la Radiotélévision Nationale du Burundi, du journal officiel le Renouveau et de la radio Isanganiro ont également reçu des prix.
De son côté l’un des membres du conseil national de la communication s’est inscrit en faux contre ces accusations, arguant que « ces policiers ont été primés par rapport à leurs productions audiovisuelles et qui ont été diffusées sur la Radio-Télévision Nationale du Burundi. Et que la commission a jugé seulement les productions, pas les personnes. N.R.
Burundi – Sécurité
Détention abusive des membres du Cnl à Gitega
Gitega, le 7 mai (Net Press). Depuis ce dimanche 3 mai, trois membres du parti Congrès national pour la liberté, Cnl, ont été interpellés et sont placés en détention dans les cachots de police au chef-lieu de la commune Gitega.
Leur arrestation jugée arbitraire pas les "Cnlois" a été opérée par le responsable administratif du quartier Yoba en compagnie des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure. Selon le chef du quartier Yoba, leur crime serait lié à l’acte de sensibilisation de la population à ne pas récupérer les nouvelles cartes d’électeurs. Ce dernier fait croire à qui veut l’entendre que les militants et sympathisants d’Agathon Rwasa passaient par maison pour inciter les gens à ne pas récupérer la carte d’électeur au moment où la Ceni procédait à la distribution de nouvelles cartes donnant accès au vote du 20 mai 2020.
Le responsable du Cnl a, quant à lui, nié en bloc les accusations de l’administration à la base contre les membres de son parti. Pour lui, les membres du Cnl étaient plutôt en train de démontrer à leurs compagnons à l’aide des spécimens comment éviter des bulletins nuls. C’est à ce moment que le responsable administratif et les Imbonerakure les ont interpelés et les ont livrés à la police.
Leur famille politique réclame leur libération immédiate et sans conditions. Car, aucune preuve d’acte nuisible ne pèse contre eux. Leur place se trouve dans la mobilisation de la population pendant cette campagne électorale, continue le représentant communal du Cnl à Gitega.
D’après une certaine opinion, il est inconcevable qu’un militant d’un parti qui veut à tout prix que les choses changent par la voie des urnes pense un seul instant à sensibiliser les gens de s’abstenir d’aller voter. Car, si les gens n’aillent pas voter, c’est qu’ils n’aspirent pas au changement et qu’ils consacrent par conséquent la continuité des institutions en place. Or, pour le cas qui nous concerne, le Cnl veut occuper le fauteuil présidentiel, par voie de conséquence, il doit s’activer pour mobiliser les masses pour voter le changement du système en place par la voie des urnes. C’est dans cette perspective que les responsables du parti d’opposition réalisent que les "Cnlois" incarcérés le sont par pur montage du chef administratif du quartier Yoba au chef-lieu de la capitale politique du Burundi. N.R.
Burundi - Justice
Un membre du Cnl condamné à 5 ans de prison
Ngozi, le 8 mai 2020 (Net Press) . Il s’appelle Pasteur Mpawenimana, un leader du Cnl dans la province de Makamba, au Sud du pays, qui briguait les fonctions de sénateur dans cette province. Alors qu’il était dans la province de Ngozi au premier jour de la campagne, il a été arrêté et mis en prison, accusé d’extorsion, d’enlèvement, d’assaut et de bastonnade à l’endroit de 5 étudiants membres du Cndd-Fdd.
Pour cela, il a été condamné hier à 5 ans de prison, à payer une amende de 409.500 Fbu, 2.500.000 Fbu pour les soins des Imbonerakure blessés et son véhicule a été saisi. Il avait expliqué à la cour de Ngozi qu’il avait plutôt sauvé des Imbonerakure qui notaient les plaques d’immatriculation des véhicules qui transportaient les membres du Cnl.
Pour les protéger, avait-il expliqué, il les avait embarqués et les avait acheminés à la police pour que les membres du Cnl ne leur lynchent pas. Cette explication n’a pas convaincu le tribunal de céans. Et au cas où il ne paierait pas cette amende, il sera condamné à 12 ans et 6 mois de prison par contrainte de corps. J.M.
Burundi - Justice
Des "Cnlois" condamnés en province de Makamba
Makamba, le 9 mai 2020 (Net Press) . Quatre personnes, toutes membres du parti Cnl ont été condamnés ce vendredi 8 mai à 2 ans de prison ferme, à payer une amende de 200.000 Fbu chacun ainsi que 600.000 Fbu de dommages et intérêts. Ils ont été reconnus coupables d’avoir battu le chef de zone Gita, commune et province de Makamba, au Sud du pays.
Trois autres hommes ont été acquittés. Les responsables du Cnl dans cette entité administrative parlent d’un montage grossier de la part du tribunal qu’ils accusent d’être proche du Cndd-Fdd. Ils n’ont pas été du tout satisfaits du jugement rendu et ils entendent interjeter appel. Ch.N.