Bujumbura, le 29 janvier 2021 (Net Press) . Lors d’une séance de moralisation à l’endroit des responsables des médias et des journalistes organisée par le ministère de la communication, de l’information et des medias, sous le thème « jamais sans les médias » du 27 au 28 janvier2021, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a rappelé aux médias le strict respect de l’éthique et de la déontologie qui régissent leur métier.
Il a fait savoir que cette séance de molarisation vient au bon moment pour les journalistes et les medias afin d’accompagner le concept « reta mvyeyi reta nkozi » (gouvernement responsable) dans les activités de développement durable dans tous les secteurs de la vie nationale.
Le chef de l’Etat à signalé que le journaliste peut déstabiliser tout comme il peut sauver la situation, d’où il a demandé aux médias et aux journalistes d’être partisans de la paix au lieu d’être source de conflits.
Quant au rôle des medias pour accompagner les activités de l’Etat, le chef de l’Etat leur a demandé de dénoncer tout ce qui constitue un obstacle à l’harmonie sociale, au droit de l’homme et au développement du pays dans tous les domaines. Il a demandé la synergie entre l’administration et les médias pour former et informer la population sur les voies et moyens d’atteindre un développement durable du pays.
Concernant les préoccupations des médias, en ce qui concerne les déficits en moyens et en matériels, le chef de l’Etat a dit que le gouvernement va tout faire pour soutenir les medias pour qu’ils puissent accompagner le gouvernement dans le programme de développement. N.B.
Burundi - Gouvernance
L’Olucome demande au président Ndayishimiye de restructurer les entreprises publiques Regideso et Onatel
Bujumbura, le 29 janvier 2021 (Net Press). A travers une correspondance au chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, le président de l’Olucome, Gabriel Rufyiri, lui demande de restructurer les entreprises publiques, notamment la Regideso et l’Onatel, à l’image, précise-t-il, de l’office burundais des recettes, Obr.
Dans ce document de 5 pages, l’Olucome indique que ces entreprises connaissent des pertes financières énormes et une mauvaise gestion administrative suite aux manquements graves qui s’y observent. Pour lui, il y a un problème de mise en application d’une planification stratégique des activités car les cadres à la tête de ces sociétés sont remplacés prématurément.
Il déplore un pléthore du personnel recruté sans procédure dans ces sociétés, le recrutement des militants du parti au pouvoir et ses proches. Il en veut pour preuve que le coordinateur du projet Jiji-Murembwe a recruté 4 de ses enfants dans ce projet de la Regideso, donc des recrutements sur base du favoritisme et non objectifs.
Il y a également des arriérées dues par les entreprises privées et les services publics qui ne sont pas remboursées. En outre, la négligence dans la gestion des produits vendus cause des dégâts. Pour le cas de la Regideso, l’eau de robinet se déverse sans arrêt dans les camps militaires, policiers, dans les prisons, les écoles à régime d’internat, etc.
L’Olucome énumère tout un tas de problèmes dans ces entreprises et fait des recommandations au nombre de 8 pour redresser ces entreprises presqu’en faillite. C’est notamment l’annulation de certains contrats, la sanction contre les présumés serviteurs qui signent des contrats léonins après des audits juridique et financier biaisés. J.M.
Burundi - Assainissement
Réception des poubelles publiques par la commune Mukaza
Bujumbura, le 29 janvier 2021 (Net Press) . Vingt poubelles au total octroyées par Rotary club de Bujumbura ont été réceptionnées hier par Rénovât Sindayihebura, administrateur de la commune urbaine de Mukaza, en mairie de Bujumbura, la capitale économique, ce jeudi 28janvier 2021.
Rénovât Sindayihebura a dit que ces poubelles vont appuyer dans le projet de salubrité de la mairie de Bujumbura, dans la commune Mukaza dont il est responsable. Il a demandé à la population de Mukaza de prendre soin de ces poubelles, d’y jeter toutes les saletés sauf les déchets des ménages.
Le président du Rotary club de Bujumbura, Umuco, de son côté, a déclaré que c’est dans l’objectif d’appuyer la mairie de Bujumbura, en ce qui concerne l’assainissement de la ville en octroyant ces poubelles.
L’administrateur de la commune Mukaza a salué l’initiative du rotary club et a lancé un appel aux autres bienfaiteurs de lui emboiter le pas. Il a dit que son souhait est qu’au mois de juin 2021, chaque commune ait une poubelle au moins à une distance de 1 km. N.B.
Burundi - Angleterre - Santé
Le Burundi et le Rwanda sur la liste des indésirables en Angleterre
Londres, le 29 janvier 2021 (Net Press) . Le gouvernement britannique a annoncé hier sa décision d’interdire les voyages depuis les Emirats Arabes unis, le Burundi et le Rwanda pour empêcher la propagation du Covid-19. Selon des informations en provenance de Londres, cette mesure entre en vigueur ce 29 janvier 2021 à 13hGmt, c’est-à-dire à 15 heures, heure locale au Burundi et au Rwanda.
A partir de cette date, les voyageurs qui ne sont ni Britanniques ni Irlandais et qui sont allés ou transité par ces trois pays au cours des 10 derniers jours ne pourront plus accéder au Royaume Uni, une annonce faite sur Twitter par Grant Shapps, le secrétaire britannique aux transports.
En termes clairs, cette mesure ne vise pas les ressortissants d’autres pays qui ont le droit de résidence, mais ils devront s’auto-isoler pendant 10 jours chez eux, ajoute le secrétaire britannique. Par ailleurs, les passagers devront avoir la preuve d’un test négatif et remplir le formulaire de localisation des passagers avant l’arrivée, faute de quoi ils seront passibles d’une amende de 500 livres, plus ou mois 690 dollars américains.
Enfin, ce n’est pas parce que les passagers auront présenté un test négatif que leur période d’isolement sera réduite. Avant cette mesure, le Royaume Uni avait déjà interdit tout voyage en provenance de 22 pays où il existe de variantes connues de la pandémie. Ils comprennent l’Afrique du Sud, le Portugal et les pays d’Amérique du Sud. N.B.
Burundi - Santé
Environ 400 personnes souffrent de la lèpre chaque année dans notre pays
Bujumbura, le 29 janvier 2021 (Net Press) . Ceci est dit par Dr Pancrace Ntibarufata, médecin chargé de la lèpre et de la tuberculose. Il dit que nous sommes dans une semaine dédiée à la lutte contre la lèpre et que la maladie est transmise par la respiration. Elle se manifeste par des tâches de la peau qui ne sont pas claires. Il dit que le malade n’a pas de douleur mais qu’il faut se faire soigner à temps.
Il poursuit que cette maladie est fréquente dans des pays limitrophes du Burundi, dont la Tanzanie et la République démocratique du Congo et au Burundi, elle est à 90% dans les provinces de Cibitoke et de Cankuzo, mais qu’elle est partout dans tout le pays.
Dr Ntibarufata demande à la population de n’importe quelle localité du pays d’aller à l’hôpital une fois qu’il voit un signe sur la peau car à plus de 5 taches sur la peau, le traitement est annuel alors que moins de cinq signes le traitement dure 6 mois seulement. Il a rappelé que le dernier dimanche du mois de janvier est la journée de la lèpre au niveau mondial. N.B.
Burundi - Education
Les enseignants s’expriment...
Bujumbura, le 29 janvier 2021 (Net Press) . A travers leur organe de presse hebdomadaire, les enseignants estiment que la journée internationale de l’éducation passe inaperçue. Une journée célébrée chaque année depuis janvier 2019 mais qui n’a pas d’éclat au Burundi. Pourtant, le pays a de quoi se vanter, notamment la gratuité scolaire au fondamental, les cantines scolaires, la première place au niveau de la lecture d’après le programme PASEC, le rapprochement des infrastructures scolaires à la population, …
A côté des atouts, il y a quand même des défis, notamment les classes pléthoriques, l’insuffisance des bancs pupitres et des manuels scolaires, l’insuffisance et le manque d’enseignants qualifiés, … Si la journée était célébrée comme les autres internationales, on aurait ravivé les défis et les plus urgents trouveraient des solutions.
Malgré cela, les élèves du fondamental sont plus performants que ceux des autres pays d’Afrique subsaharienne. Selon la Banque mondiale, l’’instauration de la gratuité de l’école primaire en 2005 a abouti, non seulement à une augmentation significative des taux de scolarisation, en particulier dans les premières années de scolarité, mais aussi elle a permis l’amélioration considérable de la qualité des apprentissages.
Non seulement les enfants burundais obtiennent de meilleurs résultats que leurs pairs d’Afrique francophone en lecture et en mathématiques, mais aussi le Burundi est le seul pays affichant un score national élevé et un faible écart de performances entre les meilleurs élèves et les moins avancés en fin du fondamental.
Pourtant, les défis ne manquent pas. Il s’agit des faibles taux d’achèvement du cycle primaire qui sont encore inférieurs à la moyenne de l’Afrique subsaharienne et des autres pays à faibles revenus, les effectifs pléthoriques dans les classes ainsi que le manque de ressources d’enseignement.
Quid de l’université du Burundi ? Notre confrère trouve qu’il y a des mesures qui restreignent la liberté des étudiants. Le commissariat aux affaires sociales de la Représentation générales des étudiants s’arroge le droit d’édicter des mesures que les étudiants doivent scrupuleusement observer partout où ils se trouvent dans les enceintes de l’université.
Ces mesures concernent la façon de s’habiller, le comportement dans les auditoires et dans les homes, les lieux autorisés pour l’étude et la détente, les heures de visites et les lieux d’accueil des visiteurs, etc. Certains étudiants rejettent en bloc ces mesures qu’ils disent restreindre leur liberté et violer leur vie privée. Ils disent que mêmes les élèves du secondaire ne sont pas soumis à de telles mesures. D.N.
Burundi - Afrique du Sud - Justice
"Jacob Zuma devra comparaître devant une commission anti-corruption", dixit Rfi
Pretoria, le 29 janvier 2021 (Net Press) . Jeudi 28 janvier, la plus haute juridiction du pays lui a ordonné de venir témoigner devant cette commission chargée d’enquêter sur les malversations sous sa présidence. Cela fait des mois que l’ex-chef d’État de 2009 à 2018 refuse d’obtempérer, considérant qu’il est traité comme un accusé et non comme un témoin.
Englué dans les scandales, Jacob Zuma avait été poussé à la démission il y a trois ans. L’ex-président Jacob Zuma n’a pas le droit de rester silencieux, a conclu la Cour constitutionnelle sud africaine. Dans son jugement rendu ce jeudi, celle-ci lui ordonne de comparaître devant la commission anti-corruption. Et surtout de témoigner.
Depuis des mois l’ex-président joue à cache-cache et a réussi à ne pas rendre de compte, empilant les recours ou faisant valoir son droit au silence. En octobre dernier, il s’est même présenté devant la commission... sans prononcer un seul mot. Excédée, celle-ci avait alors saisi la Cour constitutionnelle.
C’est donc chose faite. L’ex-président va devoir répondre aux questions de la Commission qui a déjà entendu des dizaines de ministres, élus, hommes d’affaires ou hauts fonctionnaires qui ont déballé au grand jour les scandales de l’ère Zuma : l’utilisation de fonds publics pour rénover sa résidence privée ou bien l’attribution de marchés publics à des amis.
Même si les conclusions de celle-ci ne peuvent déboucher directement sur des inculpations, elles peuvent être transmises au parquet pour d’éventuelles poursuites. Dans son jugement, la Cour constitutionnelle a d’autre part jugé inacceptable que l’ancien chef d’État entrave les enquêtes d’une commission qu’il a lui-même mise sur pied. Ch.N.