Cibitoke, le 15 janvier 2021 (Net Press) . Quatre personnes sont mortes foudroyées dans la nuit de ce jeudi 14 janvier vers 19 hoo, lors d’une prière non reconnue par l’administration suite à une pluie diluvienne sur la sous colline Gihara, colline Cunyu, commune Buganda, en province de Cibitoke au nord-ouest du pays.
Parmi elles, l’on déplore trois filles et une femme, comme le confirme le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye. Selon nos sources, les nommés Beli Akimana, native de la commune Gisozi, en province de Mwaro qui avait comme résidence actuelle en zone Nyakabiga, commune urbaine de Mukaza, Roselyne Nzojiyobiri, ressortissante de Rwibaga, commune Mugongomanga, dans Bujumbura rural, avec résidence actuelle au quartier VI, zone Ngagara, commune urbaine de Ntahangwa.
Il s’agit également de Claudine Nduwayezu, native de la colline Bushoka, dans la commune de Muhanga, en province de Kayanza, avec résidence actuelle à la 11ème avenue, quartier Mirango, zone Kamenge, commune urbaine de Ntahangwa et de Julia Ndaye, résidente à Gasenyi, commune urbaine de Ntahangwa.
Selon Pierre Nkurikiye, ces corps sans vie ont été transportés à la morgue de l’hôpital de la province de Cibitoke et les enquêtes sont en cours pour savoir ceux ou celles qui ont invité ces personnes à faire la prière sur cet endroit pendant la nuit. N.R.
Burundi - Justice
Vers des sanctions lourdes contre deux Imbonerakure de Nyabihanga
Mwaro, le 15 janvier 2021 (Net Press) . Deux jeunes du parti de l’Aigle, Dieudonné Nsengiyumva, ancien responsable de cette formation politique en province de Mwaro, au Centre du pays, ainsi que Boris Bukeyeneza, membre de la même ligue des Imbonerakure, encourent une sanction allant jusqu’à une peine à perpétuité.
En effet, ces deux jeunes ont été reconnus coupables d’un meurtre d’un militant du parti Cnl, qui était son représentant dans la colline de Mbogora, de la commune de Nyabihanga. Il avait été retrouvé sans vie au mois de mai de l’année écoulée, dans la rivière de Ruvyironza, après une disparition qui a duré quelques jours.
Le tribunal de grande instance de Mwaro avait condamné, en date du 14 août 2020, les deux jeunes à 15 ans de prison et à une amende collégiale de 10 millions à verser à la famille de la victime. En appel à Muha, le juge a gardé la même accusation, poussant le parquet à requérir une prison à vie pour les deux jeunes et un dédommagement de 500 millions de nos francs.
Les accusés avaient pourtant plaidé non coupables mais les témoins ont confirmé leur présence au domicile du défunt le jour de l’enlèvement. Des informations en provenance de la province de Muramvya où ils sont détenus indiquent que la décision finale du juge devrait intervenir dans 30 jours à partir de ce 13 janvier 2021, date de leur comparution. Ch.N.
Burundi - Investissement
21 certificats octroyés au 1er semestre pour la mise en œuvre des dispositions du code des investissements
Bujumbura, le 15 janvier 2021 (Net Press). Ceci a été dit par Désiré Musharitse, directeur de l’Api (agence burundaise de promotion des investissements) dans un café de presse qu’il a animé ce vendredi 15 janvier 2021 dans les locaux de l’agence.
Il dit que les grandes réalisations ont été faites où 2.586 sociétés ont été immatriculées. Dans le cadre de la mise en application des dispositions du code des investissements au cours du 1er semestre 2020- 2021, l’Api a octroyé 21 certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements correspondant à un capital prévisionnel de 343 966 281 085 Fbu avec une projection de 3 433 emplois, a ajouté le directeur de l’Api.
A la question de savoir la part des femmes dans la création des entreprises, le directeur dit que ce n’est que 15% des investisseurs et que les journalistes et les medias ont un rôle primordial dans le changement de mentalité afin que les femmes soient patronnes d’elles mêmes au lieu de travailler pour d’autres.
N’y a-t-il pas des entreprises qui sont créées mais qui ne fonctionnent pas ? Le directeur dit que la mission première de l’Api est la création mais que le suivi demande beaucoup de moyens alors que cette agence n’en dispose pas. Il a ajouté que la rentabilité s’observe au niveau de l’Obr car les recettes augmentent sans cesse. Il a ajouté qu’une enquête menée par l’Isteebu sur les ménages va donner des éclaircissements. N.B.
Burundi - Education
Les enseignants déçus
Bujumbura, le 15 janvier 2021 (Net Press). Selon notre confrère "La Voix de l’Enseignant", il est prévu une pension de vieillesse minable pour les fonctionnaires de cette catégorie. Selon cet hebdomadaire, les enseignants qui partent en retraite s’étonnent de la somme modique qu’ils touchent comme pension de retraite. Cette dernière est calculée sur le salaire de base alors que le code parle de brut.
Les témoignages parlent d’1/4 de salaire. On utilise des classes de cotisations réparties en termes d’indices par rapport au salaire de base. Les points varient chaque année. Les textes de base n’évoluent pas. Le conseil d’administration mis en place ne compte aucun enseignant et n’est pas à jour et incomplet. Les enseignants attendent des changements par rapport aux promesses du chef de l’Etat lors de son investiture et des vœux de nouvel an.
Mais d’un autre côté, en mairie de Bujumbura, les résultats du 1er palier n’ont pas été satisfaisants dans plusieurs écoles. Selon certains responsables des établissements secondaires de Bujumbura et les enseignants qui prestent dans le post-fondamental, les résultats des élèves au cours du premier pallier ont été médiocres.
Ils disent que ces mauvais résultats s’expliquent essentiellement par le niveau faible des apprenants, les mauvaises conditions d’apprentissage dans certaines écoles suite aux effectifs pléthoriques dans les classes, le manque des supports pédagogiques suffisants pour les élèves et les enseignants, le programme inadapté et mal conçu.
Certains directeurs évoquent aussi la pédagogie mal appliquée par les enseignants qui prestent dans ces classes, alors qu’ils n’ont pas bénéficié de la formation en rapport avec la nouvelle pédagogie. Les élèves quant à eux estiment qu’ils ont échoué par ce qu’ils n’ont pas eu le temps suffisant pour se préparer aux examens.
Ils disent aussi qu’ils éprouvent des difficultés à résoudre les situations d’intégration qui sont cotées sur beaucoup de points. Ces élèves et leurs éducateurs espèrent que la situation va s’améliorer au second et au troisième trimestre.
Mais il y a un autre problème qui se pose. Les frais de fonctionnement ne couvrent pas les dépenses des écoles. Selon certains responsables des établissements scolaires, les frais de fonctionnement des écoles sont devenus insuffisants compte tenu des effectifs des élèves qui payent le minerval.
Les écoles éprouvent des difficultés à se procurer du matériel comme les craies, les papiers, à payer les factures d’eau et électricité etc. Le gouvernement donne 500 francs burundais par élève et par an pour l’école fondamentale. Les responsables scolaires souhaitent que la somme soit revue à la hausse. D.N.
Burundi - Politique - Anniversaire
Il y a 56 ans, l’ancien premier ministre venait d’être assassiné
Bujumbura, le 15 janvier 2021 (Net Press) . Cette date rappelle l’assassinat du premier ministre du royaume du Burundi, Pierre Ngendandumwe, il y a exactement 56 ans. Une semaine avant l’irréparable, le 7 janvier de cette année, il venait d’être nommé premier ministre par le roi Mwambutsa IV Bangiricenge.
Il venait de remplacer à ce poste Albin Nyamoya, qui apparaissait aux yeux des autorités burundaises comme un proche de la Chine. Le 15 janvier, alors qu’il quitte l’hôpital Clinique Prince Louis Rwagasore où il venait de rendre visite à son épouse qui avait accouché, il a été abattu d’une balle dans le dos.
Le lendemain, 16 personnes furent arrêtées, dont son prédécesseur Albin Nyamoya et Pie Masumbuka le remplaça sans délais. Plus d’un mois plus tard, le 21 février 1965, un réfugié rwandais qui travaillait à l’ambassade des Etats-Unis à Bujumbura, Gonzalve Muyenzi, a revendiqué l’assassinat.
Il faut mentionner ici que Pierre Ngendandumwe était un Hutu et le réfugié rwandais un Tutsi qui avait fui la Révolution Sociale de son pays quelques années plus tôt, le 1er novembre 1959. Le premier ministre Pie Masumbuko rassura l’ambassade américaine qu’il ne la soupçonne pas d’avoir commandité le meurtre.
Mais les analystes de l’évolution de la politique burundaise placent cette date au déclenchement de la crise ethnique au Burundi. C’est le cas d’un certain Augustin Mariro, dans son ouvrage intitulé "La crise ethnique au Burundi" de 1965. Selon d’autres sources, ces violences ethniques ont fait plus ou moins 5.000 morts rien que cette année. J.M.
Burundi - Ouganda – Politique
Les présidentielles en Ouganda : le président sortant Museveni plus favori du scrutin !
Kampala, le 15 janvier 2021 (Net Press) . Au pouvoir depuis le renversement du régime autoritaire de Milton Obote en 1986 le président ougandais Yoweli Kaguta Museveni est le plus favori des rendez-vous électoraux tenus ce 14 janvier 2021.
Selon les résultats provisoires de la commission électorale, le président sortant vient en tête avec 1.852.263 voix soit 63 ,93 % et son principal challenger, Bobi Wine, a obtenu 821.874 voix soit 28.36%. Les résultats définitifs du scrutin seront rendus publics ce samedi le 16 janvier 2021. N.R.
Revue annuelle de la presse : Juin 2020 (suite et fin)
Burundi - Santé
Quarante nouveaux cas de Covid-19 découverts au Burundi
Bujumbura, le 22 juin 2020 (Net Press) . Selon un communiqué du ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida de ce 21 juin, 40 nouveaux cas de covid-19 ont été recensés dans le pays, ce qui porte à 144 le nombre de personnes infectées, à côté de 93 personnes qui sont guéries et d’un cas de décès depuis l’apparition de la maladie, au mois de mars dernier.
Selon toujours ces informations, les nouveaux cas ont été découverts suite aux tests de contrôle effectués par l’équipe d’intervention rapide du ministère de tutelle entre le 15 et le 19 mai dernier. Les examens ont été faits sur alerte de cinq hôpitaux publics et privés de Bujumbura et d’un autre de la province de Ngozi, au Nord du pays. D.N.
Burundi - Politique
Inhumation de l’ancien président de la République
Gitega, le 23 juin 2020 (Net Press) . Selon des informations officielles, les cérémonies d’inhumation de l’ancien président de la République, Pierre Nkurunziza, se dérouleront ce vendredi 26 juin 2020 à Gitega, la capitale politique de ce pays. La population est invitée à lui rendre le dernier hommage au stade Ingoma de Gitega à 10 heures du matin.
Selon les mêmes informations, la tenue exigée pour les hommes est un pantalon noir et une chemise blanche au moment où pour les dames, il s’agit de la tenue officielle de couleur blanche. Les costumes, tout comme les cravates, sont interdits. Sinon, seule la famille proche de feu président se rendra à l’hôpital "Natwe Turashoboye" de Karusi pour un dernier hommage.
Le véhicule à bord duquel se trouve la dépouille mortelle fera le tour de la piste du stade Ingoma pour que la population à son tour s’incline. Il est prévu deux discours, celui du gouvernement et celui de sa famille politique. Signalons que d’après un communiqué officiel, ce jour du 26 juin sera chômé et payé pour les fonctionnaires de l’Etat. J.M.
Burundi - Justice
Condamnation à perpétuité d’un policier qui a tué un militaire au Nord-ouest du pays
Cibitoke, le 24 juin 2020 (Net Press) . Le tribunal de grande instance de Cibitoke a condamné hier à une peine à perpétuité un policier qui avait tué avec préméditation un militaire dans la nuit de ce 21 juin, alors qu’il était à son bistrot. Rappelons que ce militaire tentait d’empêcher ces policiers de maltraiter les populations de la place.
Trois autres policiers qui étaient avec lui ont été également condamnés à des peines à termes. Accusés de non assistance à personne en danger et de s’être introduits dans une maison par effraction, deux d’entre eux ont été condamnés à 3 ans de prison et à une amende de 100.000 Fbu et l’autre à une peine de deux ans et 100.000 Fbu d’amende. C’était après une séance de flagrance qui s’est déroulée hier pendant 5 heures d’affilé. N.R.
Burundi - Administration
Petit à petit, le président de la République met en place ses proches collaborateurs
Gitega, le 25 juin 2020 (Net Press) . Selon le décret n° 100/005 de ce 25 juin, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a nommé son chef de service d’intendance, en la personne de Côme Nahabakomeye. Naturellement, cette décision abroge toutes les dispositions antérieures au présent décret.
Un autre décret présidentiel sorti aujourd’hui même est le n° 100/004 du 25 juin qui nomme le porte-parole du président de la République, en la personne de Jean-Claude Karerwa Ndenzako. Il occupait les mêmes fonctions sous la troisième législature de feu Pierre Nkurunziza.
Rappelons qu’hier, c’était le tour de l’installation de son chef de cabinet civil, à savoir le commissaire de police chef Gabriel Nizigama et de son adjointe, en la personne du Dr. Sabine Ntakarutimana. Ils sont nommés par décret n° 100/003 du 24 juin. L’on se souviendra que ces nominations interviennent dans la foulée d’autres mesures, dont celles de la prestation de serment du vice-président de la République et du premier ministre.
L’opinion attend la mise en place du premier gouvernement Ndayishimiye et croyait qu’il pouvait intervenir avant les obsèques officiels, le 26 juin, de l’ancien président Pierre Nkurunziza, décidé de façon inopinée en date du 8 juin dernier, des suites de l’arrêt cardiaque à l’hôpital "Natwe Turashoboye" de Karusi, au Centre-est du pays. Apparemment, ce n’est pas le cas. J.M.
Burundi - Politique - Nécrologie
Inhumation officielle de l’ancien président de la République
Gitega, le 26 juin 2020 (Net Press). C’est aujourd’hui que l’ancien président de la République, Pierre Nkurunziza, doit être inhumé dans la capitale politique de Gitega, au Centre du pays. Rappelons que feu l’ancien président avait trouvé une mort inopinée à l’hôpital du Cinquantenaire "Natwe Turashoboye" de Karusi, au Centre-est du pays, en date du 8 juin 2020.
Selon le programme officiel, il était prévu la levée du corps à l’hôpital de Karusi à 7h30,’ suivie des hommages dans la stricte intimité familiale de 7h30 à 8h00. De 8h à 10 heures, il devait y avoir le transfert de la dépouille au stade Ingoma de Gitega, accompagné de haies d’adieu des populations avoisinantes sur l’itinéraire Karusi - Gitega.
L’arrivée de la dépouille présidentielle devrait être accueillie par des hommages militaires au stade Ingoma entre 10h et 10h15. De 10h15 à 10h25, il était prévue une prière œcuménique et un convoi d’honneur et d’adieu autour du stade suivi d’un moment de recueillement au fur et à mesure du passage du convoi et ce, jusqu’à 10h30.
Quinze minutes ont été réservées aux chants religieux, entre 10h30 et 10h45 et toute une heure pour des mots de circonstances. L’on a écouté sucessivement le représentant du gouvernement, celui de la délégation extérieure, le représentant de la famille politique ainsi que celui de la famille biologique.
De 11h45’ à 12h15, il était prévu des hommages rendus par de hautes personnalités en provenance de deux tribunes A et B, dirigés à la dépouille de l’illustre disparu. Devrait suivre après l’installation des personnalités au site de l’inhumation avant le transfert de la dépouille qui a eu lieu de 12h15 à 12h30. A cette heure, c’était le début des cérémonies d’inhumation.
A 12h45, l’on a procédé au dépôt des gerbes de fleurs dans l’ordre suivant : la famille biologique, le représentant du gouvernement, celui de la famille politique, de l’assemblée nationale, du sénat, de l’Ombudsman, de la magistrature, du corps diplomatique et des invités étrangers.
A 13h00, il devait y avoir un mot du représentant de la famille politique et une prière de clôture de 13h à 13h10’. Les cérémonies ont été clôturées par une cérémonie de levée de deuil partielle.
Parmi les invités, l’on peut signaler les deux anciens présidents de la République, Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye, ainsi que le candidat malheureux au triple scrutin de mai 2020, en la personne d’Agathon Rwasa. Les trois personnalités portaient chacune un masque afin de se protéger contre le Covid-19.
L’on saura enfin que les plus hautes autorités du gouvernement, de l’assemblée nationale, du sénat, de l’Ombudsman et bien entendu de la famille biologique, avaient fait le déplacement de Karusi pour faire partie cortège funèbre. N.R.
Burundi - Tanzanie - Politique
Intégration du Burundi à la Sadec, réalisation de Pierre Nkurunziza à titre posthume ?
Gitega, le 27 juin 2020 (Net Press) . C’est l’intention en tout cas de la Tanzanie, qui était représentée par son premier ministre, Kassim Majaliwa Majaliwa, lors des funérailles de l’ancien président Pierre Nkurunziza dans la capitale politique de Gitega. A l’occasion de ces cérémonies funéraires, l’hôte tanzanien a déploré le fait que Pierre Nkurunziza soit décédé avant que son pays ne fasse partie de la communauté de développement des Etats d’Afrique Australe, Sadec.
Pour rappel, le Burundi avait demandé à intégrer cette communauté et sa demande a été rejetée à deux reprises. Le premier ministre Majaliwa a fait savoir au président successeur de Nkurunziza que la Tanzanie a la ferme volonté de mettre en exécution ce souhait de l’ancien président de la République, surtout, a-t-il insisté, que pour le moment, c’est la Tanzanie qui préside aux destinée de la Sadec. J.M.
Burundi - Politique
Et une promesse mal tournée !
Bujumbura, le 29 juin 2020 (Net Press) . Le principal parti de l’opposition burundais, Cnl, crie de l’égoïsme politique dans la formation du nouveau gouvernement et déplore que la mise en place de cette nouvelle équipe ministérielle, sa formation politique n’a pas été consultée. Cependant, dit-il, le nouveau président, lors de sa prestation de serment, avait promis « un gouvernement rassembleur ». Ces propos ont été tenus ce lundi 29 juin par le porte-parole de ce parti Terence Manirambona, arguant que c’est une promesse mal tournée .
Terence Manirambona qualifie le nouveau gouvernement de régime mono partisan, d’autant plus que selon lui, sur une quinzaine des membres du nouveau gouvernement, douze sont issus du parti au pouvoir, trois autres parmi eux sont issu de la société civile proche du pouvoir.
Terence Manirambona dit que malgré ce manquement, cette formation va participer aux élections sénatoriales et collinaires pour assurer une large représentation de ses militants au sein des organes de prise de décision. Ch.N.
Burundi - Médias - Anniversaire
L’agence de presse en ligne Net Press souffle ses 24 bougies
Bujumbura, le 30 juin 2020 (Net Press) . Dans 24 heures, l’agence de presse en ligne Net Press aura commémoré ses 24 ans jour pour jour d’existence. En effet, cette agence a ouvert ses protes le 1er juillet 1996 dans un contexte assez difficile pour la survie des journaux et des organes de presse surtout indépendants.
D’autres journaux ont existé avant ladite agence, allusion faite à "Le Citoyen", "La Semaine", "Le Carrefour des Idées", "L’Aube de la Démocratie", "Nyabusorongo", "La Nation", "Panafrika", "Azania", etc..., mais ils ont tous fermé, soit par le biais du conseil national de la communication, soit pour leurs raisons propres.
Mêmes des radios ont ouvert leurs portes comme "Umwizero" devenue par après "Bonesha Fm" qui a été fermée en 2015. Il se fait que pour le moment, l’agence de presse en ligne est la plus âgée parmi les organes de presse privés après le journal catholique "Ndongozi", dont l’ancêtre "Rusiziramarembe" a vu le jour en 1939. Ch.N.