Bururi, le 19 janvier 2021 (Net Press) . Il s’appelle Samuel Muringanire, il a été tué hier par des gens non encore identifiés dans la localité de Kiremba, commune et province de Bururi. Selon des informations en provenance de cette entité provinciale, les mobiles de cet assassinat ne sont pas encore connus.
Mais l’on apprend que le visage du cadavre était méconnaissable car il a été blessé à coups de couteau avant qu’il ne rende son dernier soupir. Les mêmes sources d’information indiquent que 6 personnes ont été arrêtées sur la sous colline de Rwankona, de la localité de Kiremba, pour des raisons d’enquêtes.
Au Nord du pays, dans la province de Ngozi, une dame du nom d’Aline Nkeshimana, âgée de 28 ans, a été tuée en date du 17 janvier à son domicile sis au quartier Kibuye, de la commune et province de Ngozi. Elle a été tuée par son mari qui l’a poignardée au niveau de la tête car, semble-t-il, les relations entre le couple n’étaient pas bonnes.
Selon des informations des proches du couple, ce dernier n’était pas encore enregistré au niveau de l’état-civil et il n’avait pas d’enfants, d’où une source sérieuse de mésentente et des querelles sans arrêt. Aux dernières nouvelles, l’auteur de ce crime est entre les mains de la police locale pour confection du dossier. D.N.
Burundi - Administration
La mairie demande aux contribuables de payer les impôts et taxes à temps
Bujumbura, le 19 janvier 2021 (Net Press) . Ceci est dit par le porte-parole de la mairie de Bujumbura au micro de nos confrères de la radio Isanganiro où elle dit que les Burundais sont habitués à payer les impôts et les taxes à la dernière minute. Pour le moment, seuls 4568 contribuables ont déjà payé.
Candide Kazatsa rappelle aux contribuables que la durée de déclaration et de paiement d’impôts et taxes va du 1er janvier au 30 mars de chaque année, tel que prévu par la loi du 1er mars 2016.
Comparativement aux années antérieures, en 2019 à la même date de janvier, les personnes qu’on a reçu à cette date est 1566 ; en 2020, on a reçu 3362, et actuellement à cette date de 2021, on a accueilli 4568. C’est un signe que la population s’habitue à payer les taxes et impôts à temps alors que dans les années antérieures, à cette même date, ils venaient à compte-goutte et en nombre limité.
Elle demande aux contribuables de venir déclarer et payer à temps car si le contribuable vient tardivement, la mairie l’accueille en imposant des sanctions de retard. C’est d’ailleurs la raison qui poussent les retardataires à demander la prolongation du délai limite alors qu’ils sont au courant de la date depuis longtemps. N.B.
Burundi - Nécrologie
Mise en terre de Mgr. Jean Louis Nahimana
Bujumbura, le 19 janvier 2021 (Net Press). C’est en date du 8 janvier au petit matin que les premières informations relatives au décès de Mgr. Jean Louis Nahimana ont filtré. Il a trouvé la mort dans la nuit du 7 au 8 janvier alors qu’il était admis à l’hôpital Bumerec situé à Kinindo ouest, en mairie de Bujumbura, suite à une maladie.
La triste nouvelle avait fait le tour du monde en quelques secondes via les réseaux sociaux car cet homme de Dieu était un ami de tout le monde. Quelques jours plus tard, l’archevêché de Bujumbura a lancé un communiqué de décès annonçant la date d’enterrement de son ancien serviteur, ce qui s’est fait aujourd’hui.
Les cérémonies d’enterrement ont débuté par un dernier hommage à l’illustre disparu à la cathédrale Regina Mundi de 9h30 à 11 heures. Il faut mentionner ici que la place de la cathédrale Regina Mundi était noire de monde venu dire adieu à cet homme sans méchanceté ni hypocrisie.
L’on compte aussi de hautes personnalités, à l’instar du vice-président de la République, Prospère Bazombanza, dont l’épouse fait partie de la chorale de cette paroisse. Le cercueil où se trouvait son corps était placé à un endroit qui a abrité la messe quand on réfectionnait encore l’église de la paroisse cathédrale Regina Mundi.
Alors que le corps du défunt était allongé dans ce cercueil d’une qualité exceptionnelle digne d’un grand homme comme lui, il donnait l’impression qu’il était en profond sommeil avec tout le calme olympien qu’on lui reconnaissait de son vivant. Mais alors la file indienne était au rendez-vous pour s’incliner devant l’homme d’église.
Les hommes et les femmes défilaient, se courbaient devant la dépouille mortelle avant de poursuivre le chemin indiqué. Cette activité était ponctuée de champs religieux en plus du rosaire qui était cité par ceux qui se plaçaient tout près de la dépouille mortelle.
C’est à 10 heures 50 minutes que cette cérémonie a pris fin et il était question par après d’amener le corps dans l’église pour une messe en sa mémoire. Ce trajet a pris 8 minutes et la messe a débuté à 10h58, soit deux minutes avant le temps prévu.
La messe a été concélébrée par un effectif de prêtres impossible à compter car ils étaient tout simplement nombreux. Toutes les paroisses de l’archidiocèse de Bujumbura étaient représentées dans ces cérémonies. C’est le secrétaire général de l’archidiocèse, Mgr. Gabriel Baregensabe, qui a lu sa biographie, par ailleurs très riche.
Ne dit-on pas qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ? Mgr. Jean Louis vient de passer de vie à trépas à l’âge de 56 ans, donc ni jeune ni vieux. Cependant, il a tout été au niveau de l’église, que ce soit dans la hiérarchie ou missions accomplies, mais également au niveau du pays, en tant que premier président de la commission vérité et réconciliation,Cvr.
Le vicaire général de l’archidiocèse de Bujumbura, Mgr. Anatole Rugerinyange, a rappelé à assistance les trois qualités que nous devons garder de ce prélat. Tout d’abord, c’était un homme très humble, qui était très peu bavard, qui ne sortait de sa bouche que des mots utiles et précis. Il avait la ceinture noire en karaté, mais il adoptait le plus bas profil malgré ses talents pour qu’il mette à l’aise tout le monde.
En outre, c’était un homme qui admirait énormément la Vierge Marie. Alors qu’il s’est rendu lui-même à l’hôpital, croyant qu’il allait rentrer aussitôt, le médecin lui a suggéré de se faire administrer pour des soins. C’est ainsi qu’il a dit à son collègue de lui amener ses effets personnels, ce qu’il a fait. Quand le prêtre a vu qu’il devenait de plus en plus faible, il lui a rapproché son chapelet et le défunt lui a remercié de tout cœur car pour lui, c’est la protection suprême qu’un homme puisse avoir.
Il aimait enfin les gens sans distinction aucune, il était ouvert à tout le monde. Quand on lui demandait un service, il ne disait jamais non, il s’arrangeait pour satisfaire au souhait de celui qui se confiait à lui, y compris les enfants de la rue. Quand ses collègues lui demandaient de prendre un peu de temps pour se reposer, il répondait qu’il se reposera une fois pour toutes quand il sera parvenu au ciel.
Et quand sa voiture tombait en panne, il demandait à ces enfants de lui chercher la pièce à remplacer. Il disait à ceux qui l’écoutaient qu’il était conscient que ces derniers volent probablement des pièces sur d’autres véhicules qui ressemblent au sien mais que pour les aider, il laissait faire.
Pour le vicaire général, c’est pour cela que Mgr. Jean Louis Nahimana était un ami des enfants, des jeunes, des adultes, des pauvres, des riches, des étrangers, ce qui se vérifiait au regard des gens qui voulaient l’accompagner à sa dernière demeure. Il a terminé son témoignage en demandant au Dieu Tout Puissant de lui donner une récompense qu’il a mérité quand il était encore sur terre.
L’on saura qu’après la messe, l’enterrement devrait avoir lieu au cimetière des prélats situé derrière le Grand Séminaire de Bujumbura. Il devrait également être suivi d’une autre cérémonie de levée de deuil partielle à la Cathédrale Regina Mundi, dans les deux salles A et B. Que la terre lui soit légère. J.M.
Burundi - Rd Congo - Commerce
Une semaine de fermeture des frontières par le Burundi, des conséquences s’observent à Uvira
Uvira, le 19 janvier 2021 (Net Press). Selon nos sources, après la fermeture des frontières du Burundi pour faire face à la pandémie du covid-19, la population de l’Est de la République démocratique du Congo (Rdc), précisément à Uvira, se lamente du manque des produits de première nécessité qui proviennent du Burundi.
Les propos de certains commerçants d’Uvira disent que le prix des produits comme l’eau, la farine et les produits de la Brarudi comme le Primus et l’Amstel ont été revus à la hausse si l’on parvient à les avoir. C’est le cas d’une bouteille d’Amstel qui était à 8 dollars alors qu’actuellement, elle s’achète à 12 dollars. Le prix de l’eau était à 3500F mais actuellement elle est à 4500F voire même 5000F au moment où la bière Primus n’est pas disponible.
Les commerçants de l’écocash et même les transporteurs sur les frontières manquent des clients, d’où ils peuvent parfois ne pas trouver de ration. La population d’Uvira demande à l’Etat de la Rdc d’entrer en contact avec le gouvernement du Burundi afin de protéger la population du Congo contre la famine. N.B.
Burundi - Santé
Les masques mal utilisés à l’origine d’autres maladies
Bujumbura, le 19 janvier 2021 (Net Press) . L’affirmation est du ministre de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana. L’on sait que depuis le 14 janvier dernier, l’on recommande vivement aux personnes qui s’occupent du transport en commun, aux motards et aux taxis-vélos, de porter obligatoirement des masques pour question de prévention.
Mais sur terrain, le constat est tout autre car il y en a qui ne lavent pas leurs masques, au moment où d’autres les placent en dessous de la bouche alors que ces tissus doivent couvrir la bouche et le nez. Plus grave, ceux qui déplacent les populations à vélos préfèrent les conserver dans leurs poches, ce qui ne garantit pas la sécurité en matière d’hygiène.
Le ministre demande donc de rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard car les masques mal utilisés peuvent entraîner d’autres maladies. Même les associations des transporteurs entendent se réunir pour qu’ils corrigent certains comportements. Ch.N.
Burundi - Centrafrique - Sécurité
Deux soldats de la Minusca morts en Centrafrique
Bangui, le 19 janvier 2021 (Net Press) . Ce lundi 18 janvier 2021, deux soldats en mission de maintien de la paix en Centrafrique dans le cadre de la Minusca sont morts suite à une embuscade tendue par les rebelles issus de six groupes qui se sont mis ensemble contre le président Faustin Archange Touadéra de la Centrafrique.
C’est une embuscade qui a été tendue par ce groupe de rebelles après quelques heures de l’approbation par la cour constitutionnelle de Centrafrique de la victoire du président sortant Faustin Archange Touadéra. Ces 2 soldats assassinés sont originaires du Maroc et du Gabon.
C’est un bilan de 7 soldats de la Minusca, dont un soldat burundais qui est mort ce vendredi 15 janvier 2021, depuis la coalition de ces six groupes le 19 décembre 2020, qui ont même tenté de renverser par un coup d’Etat le président de la Centrafrique. N.B.
Revue annuelle de la presse : Juillet 2020 (suite)
Burundi - Politique
Mise en place des gouverneurs des 18 provinces que compte le pays
Gitega, le 11 juillet 2020 (Net Press). Cette mise en place a été confirmée dans l’après-midi d’hier par le sénat burundais sur proposition du président de la République. C’est le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement, Déo Guide Rurema, en lieu et place du ministre ayant l’intérieur dans ses attributions, qui a présenté cette liste au sénat.
Il s’agit de trois femmes, de trois Tutsi, de trois militaires et de deux policiers. L’on saura également que les provinces de Gitega et de Karusi ont gardé leurs gouverneurs, à savoir Venant Manirambona pour Gitega et Carinie Mbarushimana pour la province de Karusi. Tous les autres sont de nouvelles figures dans ces fonctions. J.M.
Burundi - Justice
Le secrétaire de l’Ac-génocide toujours aux mains de la police
Bujumbura, le 13 juillet 2020 (Net Press) . Térence Mushano, secrétaire de l’association Ac-génocide Cirimoso, en même temps membre du syndicat des travailleurs de la Sobugea, se trouve entre les mains de la police depuis ce 9 juillet dernier. Il est accusé d’atteinte à la sécurité publique.
Auparavant, il avait été accusé d’induire en erreur les journalistes du groupe de presse Iwacu, puis cette charge a été abandonnée. Les confrères ont été arrêtés pendant plus de trois heures avant d’être relâchés. Ils voulaient l’interviewer sur la commémoration des massacres des étudiants hutu, le 11 juin 1995.
Térence Mushano a été interrogé vendredi 10 juillet par un officier de police judiciaire, en présence de son avocat. Selon des informations disponibles à la rédaction, ce militant des droits de l’homme devait encore une fois être entendu par un officier de police judiciaire ce dimanche 13 juillet vers 16 heures.
Son association demande qu’il soit relâché sans condition car aucun motif valable n’a été pris en compte pour l’arrêter. Sa famille biologique s’inquiète de sa santé fragile qui peut se détériorer à tout moment. J.M.
Burundi - Ouganda – Sécurité
Un corps sans vie d’un refugié burundais retrouvé près du lac Nakivale, en Ouganda
Nakivale, le 14 juillet 2020 (Net Press). Il s’appelle Saidi Ntahimpera, 44 ans, un Burundais était originaire de la commune de Gasorwe (province Muyinga, nord-est du Burundi). Il habitait le Village Kashojwa B. Son corps a été découvert ce dimanche12 juillet loin de chez lui, à coté du lac Nakivale, dont une partie traverse le camp de Nakivale en Ouganda.
Selon des sources sur place, la victime avait fui le pays depuis 2015 à destination du camp de Nakivale, en Ouganda, avant de passer de vie à trépas. Il aurait été étranglé et sa famille biologique se dit convaincue que des mobiles politiques seraient derrière cet assassinat et exige une enquête indépendante .
Selon des témoins oculaires, son corps présentait plusieurs lésions corporelles. Ils pensent qu’il aurait été sérieusement battu avant d’être étranglé. La victime était admise au camp des réfugiés de Nakivale depuis septembre 2015. Le disparu militait pour le Fnl avant de fuir le Burundi. Cette principale formation politique d’apposition s’est transformée en Cnl par la force des choses l’an dernier. D.N.
Burundi - Politique
Poursuite d’une intolérance politique entre le Cndd-Fdd et le Cnl
Muyinga, le 15 juillet 2020 (Net Press) . Des informations dignes de foi font savoir que la permanence du parti Cnl dans la zone de Rugari, commune et province de Muyinga, au Nord-est du pays, a été détruite hier soir. Ses fenêtres ont été volées, les portes défoncées et les écriteaux de cette formation politiques effacés.
Nous apprenons que les auteurs de ces destructions n’ont pas encore été identifiés mais que les autorités locales déplorent ce comportement. Elles ont déjà entamé des enquêtes pour tirer cette affaire au clair. Les membres du Cnl soupçonnent cependant les Imbonerakure d’être derrière cette démolition.
Ce n’est pas la première fois que cette permanence soit victime des attaques du genre car la dernière fois qu’elle a été démolie remonte au mois de novembre de l’année dernière et là, les jeunes du parti de l’Aigle au pouvoir avaient été également pointés du doigt comme étant les auteurs présumés de cet acte ignoble. N.R.
Burundi - Politique
Des Imbonerakure mis aux arrêts au Sud du pays
Makamba, le 16 juillet 2020 (Net Press) . Nous sommes dans la commune de Kayogoro, de la province de Makamba, au Sud du pays. Nous apprenons que dix jeunes Imbonerakure, des jeunes du parti de l’Aigle, ainsi que leur chef, ont été interpellés ce matin après une fouille-perquisition dans leurs ménages de la zone de Bigina.
Selon des informations concordantes, ils sont pressentis de tuer, de piller et de violenter des Burundais qui rentrent de la Tanzanie. Certains témoignages vont jusqu’à dire que ces jeunes n’hésitent pas à commettre tous ces forfaits sous le nez et la barbe de Paul Rwajekera, le responsable local de ces Imbonerakure et chef de la zone de Bigina
Toutes ces personnes se trouvent au commissariat de province depuis ce matin pour des raisons d’enquêtes. D’autres informations font croire que la police locale avait toutes ces précisions de la part des populations de cette localité. C’est pour cette raison qu’elle a mené une fouille très tôt ce matin, où elle aurait découvert d’ailleurs deux cadavres. N.R.
Burundi - Sécurité
Le banditisme et la sorcellerie comme éventuelles sources d’insécurité dans Bubanza
Bubanza, le 17 juillet 2020 (Net Press) . Nous sommes dans la commune de Bubanza, de la même province, à l’Ouest du pays, où l’on parle sans cesse des gens qui s’accusent mutuellement de sorcellerie. Il s’agit de plusieurs ménages où des couples entiers sont taxés de sorcellerie et la tendance est de se faire justice parmi les habitants de ce chef-lieu de la province.
Dans les autres communes comme Rugazi et Mpanda à titre d’exemple, l’on y observe des vols des fois à main armée, des enfants qui sont téléguidés par des gens non encore identifiés et qui les incitent à voler des objets dans des ménages, une situation qui préoccupé beaucoup dans cette province, selon des informations concordantes.
Le nouveau gouverneur de cette province, Cléophas Nizigiyimana, indique qu’il est au courant de cette situation et demande aux populations de son entité administrative de ne pas se faire justice. Il demande également aux forces de l’ordre et à l’administration de suivre de près cette situation pour qu’il n’y ait pas débordement. J.M.
Burundi - Confessions Religieuses
La diocèse de Bubanza procède à des ordinations sacerdotales
Bubanza, le 18 juillet 2020 (Net Press) . Ce matin, les paroisses de Musigati et de Rugazi, dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, ont procédé à des ordinations sacerdotales. Dans ces deux paroisses, au moins une vingtaine de prêtres ont été ordonnés aujourd’hui en plus des diacres et autres subalternes dans la hiérarchie de l’église catholique romaine.
Dans la paroisse de Musigati, le gouvernement a été représenté par le président de l’assemblée nationale sortant, Pascal Nyabenda, au moment où dans la paroisse de Rugazi, le nouveau premier ministre du Burundi, Alain Guillaume Bunyoni, avait fait le déplacement toujours pour le compte du gouvernement de Gitega.
La présence de cette deuxième personnalité a suscité des curiosités car les réseaux sociaux avaient donné des informations incorrectes sur lui, faisant état d’un état de santé défaillant et de son hospitalisation dans un endroit tenu secret. Pour ses proches, sa présence est une preuve irréfutable que les gens disent ce qu’ils veulent et non ce qui existe. J.M.
Burundi - Politique
Elections sénatoriales dans tout le pays
Bujumbura, le 20 juillet 2020 (Net Press) . Ce matin, soit deux mois jour pour jour après le triple scrutin du 20 mai dernier, des élections sénatoriales ont été organisées dans tout le pays. Comme au mois de mai, les élections ont débuté très tôt le matin, à 6 heures du matin pour prendre fin vers 16 heures.
Les élections sénatoriales sont quelques peu spéciales car les votes sont ethniques, les Hutu de leur côté et les Tutsi d’un autre. Au total, il doit y avoir 36 sénateurs car chaque province - le Burundi en compte 18 - est représentée par deux personnes ainsi que trois personnes d’origine twa qui seront cooptées après l’élection.
Signalons que les sénateurs burundais seront élus par les produits des élections communales de mai 2020 et auront un mandat de 5 ans. Les sénateurs doivent avoir 35 ans révolus et présentent un casier judiciaire vierge, d’où ils ont le droit d’élire et d’être élu, selon la loi électorale de ce pays. Il doit y avoir également 30% de femmes.
Un peu partout dans les pays, les partis politiques qui se sont fait remarquer sont essentiellement le Cndd-Fdd, le Cnl et dans une moindre mesure l’Uprona. Les observateurs de la vie politique burundaise n’ont pas de doute que les résultats seront à l’image des élections de mai dernier. J.M.