Bujumbura, le 15 avril 2021 (Net Press) . Il s’appelle Jean Népomuscene Mbazumutima, il est le chef de quartier Teza, de la zone de Kamenge, en commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura. Il est accusé par la population de cette localité d’avoir violenté une famille dans la nuit de dimanche à lundi 12 avril et trois personnes ont été grièvement blessées.
Selon nos sources, tout a commencé lorsque cet élu local, en compagnie des membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires, les « Imbonerakure », ont fait irruption vers minuit de ce dimanche dans un ménage d’une veuve dénommée Suzanne Minani. Ils l’ont intimée l’ordre d’ouvrir sa buvette et de leur offrir de la bière, ce que la femme a refusé. Après qu’ils eurent insisté, elle a décidé leur demander de l’argent avant la consommation, ce fut le début du calvaire.
La veuve Suzanne Minani et deux autres membres de sa famille ont été sérieusement passés à tabac et se retrouvent dans un état critique dans l’un des établissements sanitaires de Bujumbura.
Selon nos informations, les habitants de ce quartier s’inscrivent en faux contre le comportement de cet élu local qui devrait œuvrer pour le bien-être de ses gouvernés. Ils déplorent qu’il se la coule douce après cet acte qu’ils qualifient de « barbare » et demandent aux autorités civile, policière et judiciaire de se pencher sur le cas. N.R.
Burundi - Voirie
Augmentation exponentielle des frais de construction des routes
Bujumbura, le 15 avril 2021 (Net Press). Nous apprenons que dans un projet loi du budget de l’Etat pour l’exercice 2021-2022, il est prévu la majoration de fonds alloués à l’entretien et construction des routes. Les premières estimations indiquent que ces fonds vont passer de 8 à 28 milliards de nos francs au cours de cette période.
Selon des sources officielles, ces fonds proviendront des taxes collectées chaque année qui porteront la qualification de redevances routières annuelles, plus les nouvelles taxes de communication. En effet, quand l’utilisateur de téléphone achète des mégas qui correspondent à 1GB, il se verra dans l’obligation de payer un supplément de 18% des unités achetées.
Pour les unités de 1.000 Fbu achetées qui donnent droit à 1.5 GB, l’utilisateur du téléphone paiera un supplément de 18% de taxe de téléphonie mobile. Cette mesure a été accueillie différemment par ceux qui ont appris la nouvelle. N.B.
Burundi - Assainissement
Les ordures ménagères jetées dans les eaux des rivières dans les quartiers du sud
Bujumbura, le 15 avril 2021 (Net Press). La population de Kinanira, au Sud de la capitale économique Bujumbura, dit qu’elle vient de passer beaucoup de temps sans que les véhicules chargés de ramasser les immondices passent dans ce quartier. Cette population dit que pour le moment, elle a chargé ce travail aux gens qui le transportent par tête et ces derniers les jettent dans la rivière Kanyosha où dans la rivière Mpimba qui longe la prison centrale de Bujumbura.
L’un des élus de Kinanira1 dit que la collecte des ordures ménagères est perturbée par le fait que certains ménages ne donnent pas les 3.000 Fbu par mois, qui est la somme exigée par la société pour exécuter ce travail. Il tranquillise néanmoins la population car des listes sont confectionnées pour que la société évacue ces immondices.
Le maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana, met en garde les administrateurs qui ne contrôlent pas le fonctionnement des sociétés qui collectent ces immondices. Il est formel et indique que celles qui ne font pas correctement leur travail seront licenciées.
Qu’il y ait des sociétés qui demandent de l’argent alors qu’ils n’évacuent pas les immondices, le maire de la ville dit que c’est la méconnaissance de la loi. Il conclut que ces véhicules doivent passer dans le ménage deux fois par mois et les jeter dans des endroits aménagés pour cela au lieu de les jeter dans les rivières environnantes. N.B.
Burundi - Onu – Réfugiés
L’insécurité de réfugiés burundais vivant en Tanzanie inquiète les experts de l’Onu
New York, le 15 avril 2021 (Net Press) . Des experts des droits de l’homme des Nations unies ont appelé mardi 13 avril les gouvernements de la Tanzanie et du Burundi à respecter les droits des réfugiés et des demandeurs d’asile qui ont fui le Burundi, déplorant les informations faisant état de disparitions forcées, de tortures, de retour forcé et d’intimidation.
La police et les services de renseignement tanzaniens, en coopération avec les services de renseignements burundais, auraient procédé à des arrestations arbitraires et des disparitions forcées, ont déclaré les experts. Selon eux, outre la politique stricte de maintien des refugiés dans les camps, imposée par le gouvernement tanzanien, les réfugiés et demandeurs d’asile burundais vivent désormais dans la crainte d’être enlevés au milieu de la nuit par les forces de sécurité tanzaniennes.
Ils sont ensuite emmenés vers un lieu inconnu ou sont renvoyés de force au Burundi Selon leur déclaration, des opposants politiques burundais auraient été traqués parmi la population réfugiée et demandeuse d’asile en Tanzanie. La situation en matière de sécurité dans les camps semble extrêmement compromise au vu des informations selon lesquelles des agents de renseignement burundais se faisant passer pour des réfugiés dans les camps, identifient des individus spécifiques qui sont ensuite arrêtés par les forces de sécurité tanzaniennes.
" Le gouvernement du Burundi doit mettre fin à la répression contre ses citoyens, y compris ceux qui demandent une protection internationale en Tanzanie", ont-ils recommandé au gouvernement de Gitega.
Disparitions forcées et tortures
Des réfugiés ont confirmé avoir été emmenés par la police tanzanienne, soumis à des disparitions forcées et à la torture avant d’être refoulés ou contraints de signer pour un « retour volontaire ».
Certains ont été interrogés sur leur affiliation présumée à des groupes armés et sur la possession d’armes, sur leurs activités dans les camps et dans certains cas, on leur a demandé de l’argent pour les libérer.
« Ces experts expliquent qu’ils sont extrêmement alarmés par les informations selon lesquelles certains réfugiés burundais auraient été tués après avoir été enlevés par les forces de sécurité tanzaniennes.
Ces experts se penchent sur l’inquiétude croissante quant à la sécurité des réfugiés et demandeurs d’asile burundais en Tanzanie qui aurait poussé de nombreuses personnes à retourner au Burundi par peur plutôt que par volonté réelle de retourner dans leur pays d’origine.
Ces experts déclarent qu’Il est extrêmement décourageant que depuis que le gouvernement a annoncé en août 2020 qu’une enquête sur les disparitions forcées était en cours, aucun résultat n’a encore été rendu public. Et ajoutent que le gouvernement tanzanien est conscient de la situation et doit prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser immédiatement ces violations et y remédier. N.R.
Burundi - Congo - Politique
Le président burundais attendu au Congo –Brazzaville
Bujumbura, le 15 avril 2021 (Net Press) . Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, s’envole vers 13 hoo pour Congo-Brazzaville afin de participer aux cérémonies de prestation de serment de son homologue Denis Sassou Nguesso, qui aura lieu ce vendredi 16 avril 2021 après sa réélection confirmée par la cour constitutionnelle.
Selon un communiqué rendu public par le chef de bureau chargé des affaires diplomatiques et protocolaire, le colonel Jules Ndihokubwayo, il est prévu que vers 13 hoo, le président de la République prenne l’avion à destination de Brazzaville la capitale, pour participer aux cérémonies d’investiture.
Pour rappel, Denis Sassou-Nguesso est un militaire et homme d’Etat congolais né en 1943 à Edou. Il a été président de la République populaire du Congo de 1972 à 1992. Il est l’actuel président de la République populaire du Congo depuis 1997, après avoir renversé le président élu Pascal Lissouba dans les premiers mois de la guerre civile du Congo Brazzaville, avec le soutien de la population. Son retour au pouvoir en 1997 est reconnu par la communauté internationale.
Le 23 janvier 2021, le président Denis Sassou –Nguesso annonce qu’il sera candidat à sa propre succession lors de la présidentielle qui a eu lieu le 21 mars 2021, à un quatrième mandat, toujours sous la même formation politique : le parti congolais du travail.
Le 23 mars, la commission électorale annonce qu’il a été réélu avec 88,57 % (résultats provisoires officiels). La participation est estimée à 67,55 % et son principal opposant, Guy Brice Parfait Kolélas (mort de la covid -19 le lendemain de l’élection), recueille 7,84 % des voix. Ses opposants annoncent former des recours le 06 avril 2021, la cour constitutionnelle de la République populaire du Congo a entériné la réélection du président sortant au scrutin du 21 mars, après avoir rejeté les recours de l’opposition. N.R.
Burundi - Nomination
Le directeur général de l’Obr se fait remplacer
Gitega, le 15 avril 2021 (Net Press) . Dans sa livraison d’hier, la rédaction a fait mention d’une nomination unique à la banque de la République du Burundi. Ainsi, par un décret du 14 avril, Audace Niyonzima, jusque-là directeur général, a été nommé premier vice-gouverneur de la banque centrale.
Le même jour, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a nommé, là aussi par décret, M. Pacifique Munyeshongore, commissaire général de l’office burundais des recettes, Obr. Il est lors demandé au ministre des finances, du budget, et de la planification économique de mettre en application ce décret. J.M.
Burundi - Urbanisme
Quand la viabilisation du quartier Gasenyi inquiète …
Bujumbura, le 15 avril 2021 (Net Press) . Selon les sources sur place, la population qui a déjà payé les frais de viabilisation demande à la société qui a gagné le marché de faire le travail ou de remettre ces fonds car jusqu’à présent, rien n’est fait alors qu’il y a des années que les frais ont été versés.
Cette population demande aux hautes autorités de suivre de près leur dossier pour que la société qui s’est engagée de viabiliser ce quartier le fasse dans les meilleurs délais à défaut de quoi elle devra retourner l’argent aux propriétaires qui voudraient que ce travail soit confié à une société plus compétente.
Cette information a été confirmée par les autorités à la base et demandent un coup de main de la part des hautes autorités pour que ces travaux puissent commencer dans les meilleurs délais. N.B.