Bujumbura, le 11 juin 2021 (Net Press) . Il était vers 16 hoo de ce jeudi 10 juin quand un bandit s’est déguisé en propriétaire du ménage au quartier III de la zone Ngagara, commune urbaine de Ntahangwa, pour voler tout ce qui s’y trouve. Il a été sérieusement battu et le chef de zone de Ngagara, Frank Ernest Ntandikiye, joint au téléphone, appelle ses administrés à ne pas se faire justice et de traduire les délinquants devant la police judiciaire pour une enquête y relative.
Selon des témoins sur place, l’auteur de ce vol était un homme robuste comme " Goliath ", il était en possession des clés qui ouvrent les portes de cette maison, il s’est introduit dans ce ménage en l’absence de tous les membres de la famille pour voler. Alors qu’il s’apprêtait à appeler un taxi pour déménager tous les biens immobiliers, les choses ont tourné autrement car le chef de la famille a fait irruption, il a été curieusement accueilli par une hospitalité légendaire par l’auteur de ce vol au salon, qui se désolait de ne pas pouvoir s’occuper correctement de lui.
Le chef de ménage pris de peur-panique, a crié au secours et les voisins sont vite intervenus, ont appréhendé le présumé voleur qu’ils ont battu à tabac. Les témoins de cette scène macabre font savoir qu’il a été sérieusement blessé avant qu’il ne soit relâché par les intervenants. .
Le chef de zone se penche pour la traduction en justice des auteurs des différents crimes pour qu’il y ait confection du dossier pénal à présenter au parquet. N.R.
Burundi - Bénin - Politique
Les premières dames des deux pays se rencontrent…
Cotonou, le 11 juin 2021 (Net Press) . La première dame burundaise, Angéline Ndayishimiye, est en visite de travail au Bénin où elle a rencontré ce 10 juin son homologue béninoise, Claudine Gbénagnon Talon. Les deux dames se sont réjouies de la richesse de leurs échanges qui vont se concrétiser par le partenariat de leurs deux fondations, selon un message Tweet de la première dame burundaise.
Rappelons que Mme Ndayishimiye est présidente d’une fondation "Bonne Action" qui s’occupe essentiellement de l’assistance des couches vulnérables de la société. Nous apprenons qu’elle a été invitée au Bénin par le programme alimentaire mondial au Burundi. Durant son séjour, elle devrait visiter et s’imprégner de l’organisation, du financement et du fonctionnement du programme national d’alimentation scolaire intégré au Bénin. J.M.
Burundi - Gouvernance
L’Olucome recommande la mise en application de la déclaration politique de lutte contre la corruption
Bujumbura, le 11 juin 2021 (Net Press) . L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, vient de s’adresser au président de la République ce 10 juin 2021, pour lui demander d’instruire à ses services la mise en application de la déclaration politique de lutte contre la corruption adoptée par l’Onu, dans sa session du 2 au 4 juin 2021 à New York.
Il rappelle que le Burundi a ratifié la convention des Nations unies contre la corruption et la convention de l’Union africaine de prévention et de lutte contre la corruption le 18 janvier 2005. En avril 2006, le 18 avril, le Burundi a mis en place la loi anti-corruption qui devait combattre toute une série de pratiques comme l’enrichissement illicite, le blanchiment du produit du crime, etc..
Contre toute attente, l’Olucome regrette qu’en date du 9 décembre 2020, le gouvernement a supprimé les institutions anti-corruption et leurs missions transférées aux juridictions ordinaires. Pourtant, les Nations unies avaient recommandé qu’il y ait un ou plusieurs organes ou des personnes spécialisés dans la lutte contre la corruption par la détection et la répression.
Il recommande au chef de l’Etat de prendre des dispositions nécessaires en vue d’instruire les services concernés à mettre en application la déclaration politique de lutte contre la corruption, d’effectuer une réforme profonde de la justice pour qu’elle soit indépendante en vue de réaliser les aspirations des citoyens burundais et de mettre application ses messages, de la convention des Nations unies contre la corruption et celui de la convention de l’Union africaine de prévention et de lutte contre la corruption. Ch.N.
Burundi - Tanzanie - Santé
La frontière burundo-tanzanienne ouverte depuis hier
Makamba, le 11 juin 2021 (Net Press) . Selon des informations concordantes, la frontière de Mugina, dans la province de Makamba, au Sud du pays, reliant le Burundi à la Tanzanie, a été ouverte à partir de ce 10 juin 2021. Elle avait été fermée il y a presqu’une année dans le souci de lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus.
Elle a été ouverte pour tous les passants qui voudraient aller ou venir de ce pays voisin, moyennant un dépistage du covid-19 à ladite frontière. Les mêmes informations indiquent que le coût est de 15.000 Fbu pour les Burundais et de 30 dollars américains pour les voyageurs tanzaniens et étrangers.
Rappelons que la frontière de Gatumba, dans la province de Bujumbura dit rural, à l’Ouest du pays, avait été ouverte en date du 1er juin dernier, une annonce qui avait été faite par le ministre chargé de la santé publique et de lutte contre le sida, mais également vice-président de la commission ad hoc de lutte contre la covid-19. Là aussi, le passage à cette frontière était conditionnée à un dépistage de 30 dollars pour les étrangers et congolais ainsi que 15.000 Fbu pour les nationaux. D.N.
Burundi - France – Justice
France : l’auteur de la gifle à Emmanuel Macron condamné à 18 mois de prison, dont 14 avec sursis
Paris, le 11 juin 2021 (Net Press) . Condamnation à 18 mois de prison dont 4 mois fermes pour Damien Tarel, l’homme de 28 ans qui avait giflé mardi 8 juin le président Macron lors d’un déplacement dans la Drôme, dans le sud-ouest de la France. Il était jugé ce jeudi 10 juin devant le tribunal correctionnel de Valence en comparution immédiate pour « violences sans incapacité sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
L’accusation avait requis une très lourde peine : 18 mois de prison ferme. Le tribunal l’a revue à la baisse en assortissant ces 18 mois de 14 mois de sursis. Il a en revanche validé le mandat de dépôt demandé par le parquet : Damien Tarel a donc été immédiatement incarcéré.
Un peu plus tôt devant la cour, l’homme avait reconnu son geste, mais assuré avoir agi « instinctivement », selon la presse sur place. Il a affirmé « n’avoir jamais eu l’intention » de gifler Emmanuel Macron tout en admettant avoir envisagé dans les heures précédentes de lui lancer des œufs ou une tarte à la crème afin, selon ses mots, de « faire quelque chose de marquant » pour « interpeler le président sur des sujets politiques ».
Le trentenaire, qui s’est revendiqué de la « mouvance des gilets jaunes » et a évoqué sa frustration face à ce qu’il qualifie « d’injustice », a également précisé que son cri « Montjoie Saint-Denis » lancé pendant l’agression était pour lui un « slogan patriote », en « référence au cri de ralliement des chevaliers ».
De son côté, le procureur avait dénoncé un « acte de violence délibéré » « parfaitement inadmissible » et à visée politique. Un geste, selon lui, qui « n’était pas qu’une volonté de frapper », mais aussi « d’humilier ».
Damien Tarel a également été condamné à trois ans de privation de droits civiques et cinq ans d’interdiction de détention d’arme. Il dormira ce soir en prison, la peine est donc plutôt sévère. En 2017, un jeune homme qui avait giflé dans des circonstances similaires Manuel Valls, qui venait de quitter ses fonctions de premier ministre pour briguer l’investiture du parti socialiste à la présidentielle avait écopé de 3 mois avec sursis et 105 heures de travail d’intérêt général.
Des milieux humoristes qui fusent d’un peu partout disent que la peine serait lourde si Emmanuel Macron aurait été giflé par Mike Tayson, un boxeur américain, la France serait en deuil et ajoutent que le président français, Emmanuel Macron, sera la cible des gifles par n’importe quel Français fâché par son administration, d’autant plus que l’auteur de cette gifle a écopé d’une légère condamnation. N.R.