Kibondo, le 7 octobre 2021 (Net Press) . Cinq suspects des réfugiés burundais du camp de Nduta, en Tanzanie, ont été tués dans la nuit de ce mardi 5 octobre par la police tanzanienne dans la commune Kibondo. Ils sont tous accusés d’appartenir à un groupe de malfaiteurs qui ont tendu une embuscade à un véhicule.
Dans une conférence de presse tenue à cet effet, Acp James Manyama, commissaire provincial de la police de Kigoma, a indiqué que les présumés malfaiteurs ont été tués dans la localité de Rusohoka, à 15 km du camp des réfugiés burundais de Nduta.
Armés de fusils, ils s’apprêtaient à tendre une embuscade pour spolier de l’argent à tous les véhicules passant et les choses ont tourné vers l’irréparable car ils ont tendu une embuscade à un véhicule de la police tanzanienne.
James Manyama a poursuivi que leurs nom ne sont pas encore connus et leur âge varie entre 25 et 40 ans. Ils ont été tués en possession de deux fusils, des machettes et de trois grenades et a ajouté que les enquêtes y relatives sont en cours pour élucider s’ils seraient des réfugiés burundais de Nduta ou d’une infiltration des éléments burundais qui travaillent de mèche avec les malfaiteurs tanzaniens.
Pour rappel, dans moins d’une année, les communes Kisulu, Kibondo et Karonko, qui hébergent les camps des réfugiés burundais de Nduta, de Nyarugusu et de Mtembeli, ont été la cible d’une attaque armée où 12 personnes ont été tuées, constituées par des éléments burundais qui s’infiltrent sur le sol tanzanien et les Tanzaniens.
Selon des informations relayées par quelques réfugiés burundais, des malfaiteurs vadrouillent dans les environs des camps et sèment la peur-panique et l’insécurité et demandent à la police tanzanienne de traquer les vrais visages des malfaiteurs car des réfugiés burundais innocents sont toujours traqués, des fois si pas souvent portés disparus par la police tanzanienne. N.R.
Burundi – Sécurité
Gitega donne la lumière sur les deux corps sans vie découverts en commune Tangara
Gitega, le 7 octobre 2021 (Net Press) . Le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, a donné la lumière sur deux corps sans vie des enfants découverts en commune Tangara, en province de Ngozi, au nord du pays. Des conflits fonciers seraient l’origine de ce crime abominable.
Pierre Nkurikiye a précisé que ces enfants Kevin Ndayegamiye, 4 ans 3 mois et Irakoze Nicaise 5 ans 3 mois, des frères, avaient été portés disparus lundi le 4 octobre 2021, les victimes étaient enterrées dans un petit fossé à 3 mètres du domicile de Judith Muhimpundu, sur la colline Ruyaga, de la commune Tangara, en province de Ngozi. Quatre présumés auteurs de ce forfait ont été appréhendés pour des raisons d’enquêtes. N.R.
Burundi – Politique – Opinion
Albert Maniratunga revient en force !
Gitega, le 7 octobre 2021 (Net Press) . Après quelques mois seulement de son renvoi sans manière par le président de la République, l’ancien directeur général de l’Otraco, Albert Maniratunga, revient en force et occupe le poste de directeur général du transport dans le ministère de tutelle, nommé par décret présidentiel.
L’opinion se pose la question de savoir la magie qu’aurait utilisée cet homme pour regagner la confiance du président Ndayishimiye. L’on notera qu’à l’annonce de sa destitution, un ouf de soulagement avait été soufflé par des gens qui se voyaient humiliés chaque fois qu’ils allaient demander des services à l’office de transport en commun sous sa direction.
Selon des informations qui étaient parvenues à la rédaction à l’époque, l’écho de la satisfaction de la population avait atteint les oreilles du président de la République qui avait compris combien les demandeurs de service à l’Otraco étaient fatigués. Ils sont stupéfaits de voir que le même Maniratunga va diriger l’Otraco à partir de son ministère de tutelle. J.M.
Burundi - Santé
Le ministre de la santé annonce l’arrivée imminente des vaccins contre le covid-19
Bujumbura, le 7 octobre 2021 (Net Press) . Alors qu’il était en réunion ce matin avec les partenaires techniques et financiers de son ministère, le ministre de la santé publique et de lutte contre le Sida, Dr. Thaddée Ndikumana, a annoncé que les premiers vaccins de la pandémie Covid-19 sont attendus au Burundi dans une période oscillant du 25 octobre 2021 et 10 novembre 2021.
Le ministre de la santé publique et de la lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, a fait savoir que ces vaccins sont des dons offerts par la banque mondiale et a indiqué que son ministère, en collaboration avec le fond des Nations unies pour l’enfance (Unicef), va permettre à chaque citoyen burundais de se faire vacciner volontairement.
Il a déclaré qu’au regard de l’expérience de l’Unicef depuis qu’il collabore avec le gouvernement du Burundi, il pense que les vaccins qui seront introduits au Burundi n’auront pas d’effets secondaires.
Toujours à propos de la santé, l’on saura que l’afflux de ceux qui traversent la frontière entre le Burundi et la République démocratique du Congo, dans la localité de Gatumba, a presque doublé depuis que le gouvernement du Burundi a décidé de revoir à la baisse les frais liés au dépistage du covid-19, de 30 à 15 dollars américains, il y a plus de deux semaines.
Alors qu’au début, ceux qui traversaient la frontière oscillaient autour de 300 personnes par jour, l’on enregistre aujourd’hui entre 550 et 600, des Burundais et des étrangers confondus, qui traversent cette frontière. Il y a satisfaction générale du côté des voyageurs tout comme de celui du service des migrations. N.R./D.N.
Burundi – Société
Un cas de viol en province de Kirundo !
Kirundo, le 7 octobre 2021 (Net Press) . Le porte-parole du ministère de l’intérieur du développement communautaire et de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, indique que quelques éléments de la police ont constaté un cas de viol au centre de santé de Rusara, sur la colline de Buhoro, dans la commune Bwambarangwe, en province de Kirundo, au Nord du pays.
Pierre Nkurikiye fait savoir que l’acte a été consommé en date du 5 octobre 2021 vers 18hoo, quand une jeune fille âgée de 18 ans, élève en 3ème langue post-fondamentale, a été violée par un laborantin, Symphorien Ndacayisaba, accrédité au centre de santé de Rusara, au moment où la fille était allée rendre visite à ce laborantin.
Pierre Nkurikiye précise que la jeune fille est à l’hôpital de Mukenke pour expertise médicale et soins médicaux tandis que le présumé auteur est entre les mains de l’officier de la police Judiciaire pour une enquête y relative. Que ce soit la fille ou le laborantin, personne ne nie les faits. N.R.
Burundi - Burkina-Faso – Justice
Procès de l’assassinat de Sankara : absence du principal accusé, Blaise Compaoré
Ouagadougou, le 7 octobre 2021 (Net Press). L’ancien président burkinabè, Blaise Compaoré, principal accusé du procès de l’assassinat en 1987 de son ancien ami, Thomas Sankara, qui s’ouvre lundi 11 octobre à Ouagadougou, n’y assistera pas, ont annoncé ce jeudi 7 octobre ses avocats. Ils ajoutent que le président Blaise Compaoré ne se rendra pas au procès, ses avocats non plus.
Dans un communiqué, les avocats français et burkinabè de M. Compaoré ont indiqué qu’ils ne participeront pas au procès politique organisé à son encontre devant le tribunal militaire d’Ouagadougou, c’est-à-dire devant une juridiction d’exception.
Ce procès aura lieu presque 34 ans après l’assassinat de l’ancien président révolutionnaire. Rappelons qu’il a été tué en date du 15 octobre 1987 par des éléments de l’armée commandés par Blaise Compaoré, à l’époque son grand ami. Il avait été jeté dans un trou précipitamment, une première preuve que ce dernier téléguidait son assassinat, car il est devenu président de la République, son successeur.
Des informations ont indiqué à l’époque, sans beaucoup de précisions, que l’ancien président de l’Hexagone, François Mitterrand, était derrière ce coup car il avait de par le passé échangé des mots inamicaux avec le jeune Sankara. Blaise Compaoré risque d’être rattrapé par la justice de son pays car, en plus du dossier de Thomas Sankara, il y a un autre d’un journaliste, Norbert Zongo, qu’il aurait assassiné le 13 décembre 1998, alors qu’il menait des investigations sur des crimes attribués au frère du président. N.R.