Bujumbura, le 24 février 2022 (Net Press) . Ce matin, la police a investi l’endroit communément appelé « Bata », non loin de l’ancien marché central de Bujumbura, détruit par le feu il y a exactement 9 ans. Selon des informations sur place, les travaux des individus qui y ont des activités ont été suspendus jusqu’à 9 heures.
Pour ceux qui ont des kiosques et qui vendent des téléphones portable et autres articles, la police a exigé que pour qu’ils poursuivent leurs activités, ils doivent avoir des photos passeport et des badges de travail. Les commissionnaires qui n’ont pas de stands ont été obligés de les chercher ou alors de quitter les lieux, d’où ils s’inquiètent pour leur avenir.
Rappelons que le travail de commissionnaire avait été interdit par le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire. Il avait fait remarquer que les commissionnaires sont à la base de la hausse des prix des produits de première nécessité, d’où il avait exigé un contact direct entre le vendeur et l’acheteur, sans intermédiaire. D.N.
Burundi – Rd Congo – Politique
Rencontre du président de la République et son homologue de la RDC à Kinshasa
Kinshasa, le 24 février 2022 (Net Press). Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a rencontré son homologue de la RDC, Félix Tschissekedi, à Kinshasa dans l’après-midi de ce mercredi 23 février 2022.
Leur entretien ont porté sur les relations bilatérales qui existent entre ces deux pays. Ils ont échangé sur l’éradication des parties terroristes basées en République démocratique du Congo. Leur échange a porté également sur la construction du chemin de fer reliant la Tanzanie, le Burundi et la RDC. Les deux présidents ont échangé également sur la frontière reliant le Congo et le Burundi en passant par Uvira et Cibitoke, ainsi que l’échange des marchandises.
Signalons enfin que le président de la République, Evariste Ndayishimiye, doit également prendre part au 10ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement consacré à l’’évaluation des engagements pris par les pays signataires de l’accord-cadre d’Addis Abeba sur la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région des Grands Lacs. Le chef de l’Etat avait été accueilli par le premier ministre Jean Michel Sama. N.B.
Burundi - Environnement
Si rien n’est fait, 100 maisons du quartier Gisyo seront emportées par les eaux du caniveau de la deuxième avenue Kanyosha
Bujumbura, le 24 février 2022 (Net Press) . Ce sont les propos de la population de Gisyo, de la zone Kanyosha, en mairie de Bujumbura qui dit qu’elle est menacée par ce caniveau. Cette population renchérit que ce fosse est le prolongement du caniveau qui conduit les eaux de pluie à partir du quartier Busoro. Ce caniveau a été construit par une société jusqu’à la rue N°2, communément appelé Kurabiri, où les activités ont été arrêtées, en bas dans le quartier Gisyo. Suite à une forte pression de cette eau, un grand trou a été creusé et s’élargit du jour au lendemain. Les habitants de cette localité craignent même pour la sécurité de leurs enfants. Ils demandent que ce caniveau soit construit avec du ciment pour protéger les ménages environnants.
Cette population fait savoir qu’elle a planté des arbres pour protéger leurs maisons mais en vain. Elle poursuit qu’elle a contracté des dettes pour ériger des maisons et pour le moment, elle n’est plus en mesure de louer des maisons d’habitation.
La population mentionne que l’administration est au courant de ce problème car un conseiller communal est venu faire le constat, mais que jusqu’à maintenant, rien n’a été fait. Cette population plaide que l’administrateur puisse venir faire le constat afin d’en parler à la hiérarchie car une maison est déjà emportée par ces eaux et les 100 autres risquent de l’être d’autant plus qu’il s’agit d’une période pluviale. N.B.
Burundi – Sécuritaire Routière
Les motos, les tricycles et les vélos de plus en plus indésirables dans la capitale économique
Bujumbura, le 24 février 2022 (Net Press) . Le ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire a pris la décision ce 21 février, au cours d’une réunion avec les administratifs et des représentants de la police de roulage, de limiter davantage les espaces d’accès aux motos, aux vélos et aux tricycles.
En effet, la police a parlé, au cours de cette réunion, d’une recrudescence des cas d’accidents routiers ainsi que des incidents meurtriers commis ou facilités par des gens qui se déplacent par ces outils comme moyens de transport. La mesure fait que même les particuliers ne pourront plus se déplacer comme ils veulent dans ces zones nouvellement interdites.
Selon toujours la police, entre janvier 2021 et janvier 2022, il y a eu 300 morts suite aux accidents de roulage et 1970 blessés sur un total de 349 accidents enregistrés au cours de cette période. La police avait émis des propositions pour résoudre ce problème et parmi celles-ci, il y avait justement la mise en place de l’élargissement des zones interdites à ces motos et vélos.
Ainsi, dans la commune de Mukaza, aucun des engins n’est autorisé d’y aller. Les passagers qui proviennent de Bujumbura dit rural devront trouver les moyens de déplacement au campus Kiriri, à Mugoboka ou à Sororezo. Concernant le nord, dans la zone de Gihosha, les vélos et motos ne doivent pas dépasser les bureaux de la zone de Gihosha et le sanctuaire de Mont Sion.
Dans la zone de Kamenge, la limite se trouve à la rivière Gasenyi, au bar Iwabo n’Abantu et à la première avenue de Kamenge ainsi qu’à la gare du Nord. Non loin, dans la zone de Ngagara, les zones à ne pas franchir sont l’Interbank au quartier VII, l’avenue Buconyori, le lycée Saint Gabriel, le parquet de Ntahangwa, Chez « Commune », à la Sodeco, à l’Otraco ainsi qu’à la Camebu. Les autres zones interdites de cette zone sont les quartiers 9 et 10.
Pour ceux qui se rendent dans la province de Cibitoke, au Nord–ouest du pays, la zone limite est Chanic, tout comme ceux qui prennent le chemin vers Uvira, en République démocratique du Congo. Quant au Sud, toute la zone est devenue impraticable pour cette catégorie d’engins. Dans la zone de Kanyosha, la limite est la 12ème avenue entre Musaga et Kanyosha au moment où ceux qui viennent de Bujumbura ne pourront plus dépasser le quartier Kamesa, tout près du bistrot dit « Bonesha ».
La mesure a été mal accueillie par des conducteurs de ces engins dont l’effectif oscille autour de 4.000 personnes. En outre, il semble qu’au moins un cinquième de la population citadine se déplace à bord de ces engins au regard de leurs coûts, ce qui risque de compliquer leurs mouvements au quotidien. Signalons que la mesure entrera en vigueur le 11 mars prochain. J.M.
Burundi – Tanzanie – Sécurité
Des réfugiés burundais vivant au Malawi arrêtés en Tanzanie
Dar es Salam, le 24 février 2022 (Net Press) . Plus d’une soixantaine de réfugiés burundais vivant au Malawi ont été arrêtés sur la frontière Tanzano – Malawite, alors qu’ils s’apprêtaient à rentrer à pieds sur le Burundi des suites de la crainte de la faim.
Selon nos informations, ces réfugiés burundais vivant au camp de Dzareka au Malawi, étaient victimes de la faim car ils avaient été rayés de la liste des bénéficiaires en vivres du programme alimentaire mondiale (Pam). Lundi de cette semaine, ils ont été arrêtés par la police tanzanienne à la frontière des deux pays alors qu’ils s’apprêtaient à rentrer à pied au Burundi.
Après de nombreuses tractations entre les polices tanzanienne et malawite, une décision est tombée pour les faire retourner au camp des réfugiés burundais de Dzareka au Malawi. Ces derniers ont vite rejeté cette décision et préfèrent la mort au lieu de retourner dans ce pays pour mourir de faim, certains ont menacé de se donner la mort en se jetant dans la rivière.
Selon des informations qui nous parviennent, plus de 670 ménages de réfugiés burundais en situation de précarité se sont réveillés rayés par le Haut-commissariat pour les réfugiés de la liste des bénéficiaires en vivres. Ils préfèrent leur rapatriement volontaire et urgent vers le Burundi au lieu de mourir de faim.
Pour rappel, plus de 11 milles Burundais ont fui vers le Malawi suite à la crise politico-sécuritaire commencée en 2015, lorsque feu président Pierre Nkurunziza a brigué un mandat controversé, suivi de manifestations anti troisième mandat qui a été réprimé dans le bain de sang. N.R.
Burundi – Rwanda - Sécurité
Plus de 250 réfugiés burundais en situation irrégulière refoulé du Rwanda
Kigali, le 24 février 2022 (Net Press) . Plus de 250 réfugiés burundais en situation irrégulière ont été refoulé ce mercredi 23 février par le Rwanda, selon Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique. Il dit que ces réfugiés burundais vivaient dans le camp de Nakivale, en Ouganda, qui ont voulu regagner le Burundi via le Rwanda.
Pierre Nkurikiye poursuit qu’un groupe de 50 personnes composées d’enfants, d’hommes et de femmes ont été refoulées mercredi vers 16 hoo via la frontière Gasenyi –Nemba, avant de passer la nuit dans cette circonscription.
D’autres réfugiés sont attendus ce jeudi, le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique sollicite l’appui en particulier des autres gouverneurs pour récupérer les leurs.
Pierre Nkurikiye dit que le ministère de tutelle a créé un point de rassemblement dans un hangar situé à Bishisha, sur la colline de Rwibikira, dans la zone Gisenyi, en commune de Busoni, de la province de Kirundo, au Nord du pays, en attendant qu’ils aient les moyens de regagner leurs provinces. N.R.
Burundi - Economie
La présence des devises a fait qu’il y ait réduction du prix de certains produits importés
Bujumbura, le 24 février 2022 (Net Press) . Selon les commerçants grossistes de Kanyosha, en mairie de Bujumbura, certains produits importés comme le riz et la farine de maïs ont vu leurs prix baisser. Ils disent que le riz de la deuxième qualité qui coûtait 35.000 Fbu aujourd’hui coûte 30.000 francs tandis que le sac de la farine de maïs qui coutait 47.000 francs est aujourd’hui à 43.000 Fbu. Ces commerçants disent que c’est l’inverse du riz qu’on cultive localement qui reste cher suite aux terres réservées à la culture du riz qui ne sont pas labourées suite au barrage qui alimente la plaine qui n’est pas fonctionnel.
Cette population dit que même les autres produits comme l’huile ont diminué le prix. Ils rapportent que ceux qui ont constitué les stocks dans le temps sont en train de subir une perte car ils pensent que dans les prochains jours, les prix continueront d’être revus à la baisse et subiront une perte énorme. N.B.
