Rumonge, le 2 juin 2022 (Net Press) . Une personne accusée de « faire des pratiques de sorcellerie » a été arrêtée ce mardi 31 mai dans un ménage où il avait demandé de l’hospitalité en zone Magara, commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Tout a commencé ce mardi, lorsqu’une personne non encore connue a demandé une hospitalité dans une famille située en zone Magara. Dans la région, il est devenu monnaie courante d’octroyer un accueil à un visiteur, inconnu ou pas, qui n’a pas où passer la nuit. Cependant, il avait une sacoche qui a suscité des curiosités à la famille d’accueil. Après une fouille minutieuse dans cette sacoche, le père de la famille y a découvert beaucoup des sous-vêtements réservés aux femmes, des aiguilles et des clefs.
Interrogé sur la détention de ces objets douteux, le visiteur a répondu que ces objets sont utilisés pour son travail personnel. Le chef de la famille a vite alerté la police accrédité dans la circonscription de Magara, il est entre les mains du commissariat provincial de la police de Rumonge pour la suite des enquêtes. N.R.
Burundi – Politique
Vers le démarrage des travaux de reconstruction de la route nationale n° III
Rumonge, le 2 juin 2022 (Net Press) . Nous apprenons que le premier ministre du Burundi, Alain Guillaume Bunyoni, a tenu ce matin une réunion dans la commune de Bugarama, de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, à l’intention de ceux qui sont impliqués dans la reconstruction de la route Bujumbura – Rumonge.
Les informations en provenance de Bugarama indiquent qu’il a recommandé à la société Sogea Satom de reprendre les travaux de construction de cette infrastructure routière des plus stratégiques à partir de ce 6 juin. Les mêmes informations indiquent que les deux parties sont tombées d’accord sur cette proposition.
Signalons que les utilisateurs de cette route avaient réclamé depuis longtemps qu’elle soit retapée. En effet, ils indiquent que depuis sa destruction, ils passaient plus de deux heures pour se rendre dans la province de Rumonge alors qu’avant, 45 minutes suffisaient pour y arriver. En outre, cette voie a son importance car elle relie le Burundi à la Tanzanie voisine, via la province méridionale de Makamba. J.M.
Burundi – Politique – Justice
« Il y a une confusion entre la politique et la justice chez certains responsables », dixit un juriste de formation
Bujumbura, le 2 juin 2022 (Net Press) . Telle est la conclusion d’un homme de droit qui a requis l’anonymat, après avoir entendu qu’il y a un membre du Cnl de la province de Kirundo, au Nord du pays, qui a été emprisonné depuis dimanche le 29 mars dernier pour avoir porté une chemise de sa formation politique.
Pour l’interlocuteur de Net Press, cela est une confusion de l’administrateur de Bwambarangwe qui ne sait pas distinguer justice et politique. Pour lui, aucune disposition n’est prévue pour le port d’une chemise de son parti politique. Seulement, il est des circonstances, notamment lors des élections ou des travaux communautaires, où les gens se conviennent de ne pas porter des uniformes des partis.
Or, l’administrateur de cette entité communale a empêché le port des uniformes des partis politiques à l’exception des membres du parti au pouvoir. C’est une politique de deux poids deux mesures, poursuit-il. Il risque d’être à l’origine d’éventuelles échauffourées qui pourraient surgir entre les militants du Cndd-Fdd et ceux du Cnl si jamais le détenu n’est pas relâché, estime-t-il.
Il ne comprend même pas pourquoi les hommes qui ont une parcelle de pouvoir recourent souvent à l’emprisonnement, parfois abusif, des administratifs. En effet, outre que le droit d’emprisonner ne revient pas à n’importe qui, le recours à l’emprisonnement ne résout pas des problèmes d’ordre politique car plus on s’y habitue, plus on devient récalcitrant.
Il a conclu que quand bien même un administratif veut emprisonner, il s’adresse aux forces de l’ordre et non à la population civile comme c’est le cas pour l’administrateur de Bwambarangwe, qui a sollicité le concours des jeunes du parti de l’Aigle, les Imbonerakure. D.N.
Burundi – Immigration
Le commissariat général de l’immigration débordé
Bujumbura, le 2 juin 2022 (Net Press) . Ces jours-ci, on enregistre des jérémiades des personnes, - qui sont très nombreuses il faut le dire -, qui se présentent au secrétariat général de l’immigration pour solliciter des documents de voyage. Ceux qui se confient aux médias disent qu’il n’est pas rare de se présenter à ce service de bonne heure et de rentrer tard dans la soirée sans être servis.
Selon des informations concordantes, les demandeurs de service sont de loin plus nombreux que la capacité du commissariat de production de ces documents. Il semble qu’il reçoit au maximum trois cent demandes de passeports par jour au moment où plus de 500 personnes s’y présentent. En outre, même ceux qui viennent de l’intérieur descendent sur Bujumbura alors qu’il y a moyen de les commander à partir de chez eux.
Ce désordre a commencé à surgir à la fin de l’année dernière, quand le commissariat général de l’immigration a suspendu son travail pendant quelques mois suite à la pandémie du covid-19 et à l’arrivée tardive des cartes qui avaient été commandées par ce service. Ce commissariat a alors priorisé ceux qui avaient déjà payé mais qui n’avaient pas été servis. Ch.N.
Burundi – Ouganda - Politique
Museveni candidat aux présidentielles de 2026 !
Kampala, le 2 juin 2022 (Net Press) . Le président ougandais, Yoweli Kaguta Museveni, au pouvoir depuis 1986, est candidat aux présidentielles à sa propre succession en 2026, selon le journal Chimp Report, dans ses éditions du 01 juin 2022
Des sources de premier plan au sein du gouvernement ont déclaré à Chimp Reports mercredi matin que les engagements internes pour lancer les préparatifs des campagnes de Museveni avaient déjà commencé pour se faire réélire en 2026. « Quiconque pense que Museveni ne briguera pas un autre mandat en 2026 est trompé », a déclaré un haut responsable du NRM honcho, qui a préféré l’anonymat pour parler librement.
Yoweli Kaguta Museveni dirige jusqu’à présent l’Ouganda depuis 1986, date à laquelle il a pris le pouvoir par la force des armes. Plusieurs tentatives militaires et politiques de groupes armés et de l’opposition pour arracher le pouvoir au président ont rencontré une forte résistance. Le porte-parole du NRM, Rogers Mulindwa, a déclaré : « Il est trop tôt pour commencer à discuter des élections de 2026 ».
Il a ajouté : « Le président Museveni purge toujours son mandat pour lequel il a été élu en 2021. Il se concentre sur la prestation de services et les problèmes qui touchent notre peuple. Ne perdons pas de temps sur la politique de diversion. »
Le développement intervient au milieu d’une frénésie des activités sociales du général Muhoozi Kainerugaba qui ont déclenché des spéculations selon lesquelles il pourrait briguer la plus haute fonction du pays en 2026.
Les initiés ont déclaré qu’il n’y avait « aucune indication pour montrer que Museveni démissionnerait en 2026 », ajoutant : « En fait, ce que nous voyons, c’est sa détermination à consolider son soutien et à travailler avec le général Salim Saleh pour reconquérir la région du Buganda ».
Muhoozi a déclaré la semaine dernière qu’il n’avait pas encore rêvé de se présenter à la présidence. « Beaucoup de gens ne cessent de me demander si je veux être président ? Je n’en ai jamais rêvé ! », a déclaré Muhoozi sur Twitter. « Tout ce que je veux et ce pour quoi nous allons lutter et que nous allons certainement réaliser, ce sont les intérêts de notre génération », a déclaré le commandant des forces terrestres de l’UPDF.
Mulindwa a déclaré à Chimp Reports lors d’une interview téléphonique ce mercredi matin que la question de la candidature de Museveni en 2026 sera déterminée « quand le bon moment viendra car il n’y aura pas de contrat à violer ou de loi à enfreindre ». N.R.